Bordel. Je viens d'écrire un pavé pour te répondre, et puis je me suis fait la remarque suivante : "putain Tyra, mais en fait personne t'as compris". Donc j'ai tout effacé. A la place, je vais simplement te rétorquer que je suis d'accord avec tout ce que tu dis, sur la relativité du Mal et tout le reste, mais que mon pessimisme latent envers la société est dû avant tout au constat de la nécessaire protection de soi face à un Mal à la fois partout et nulle part, et surtout qui prend des formes particulièrement perverses. Le Mal est relatif, toutefois j'ai ma propre conception du Mal comme chaque société en a une. Ca, personne ne pourra me l'enlever. Selon mon paradigme qui est avant tout celui du décalogue et de la protection de l'intégrité des individus, le nazisme est le Mal absolu ; et ce peu importe que les intentions initiales aient été considérée comme bonnes par les nazis eux-mêmes ou même que Papy Adolf ait été torturé par son docteur juif à l'âge de huit ans.
Donc à la question "Etes-vous vraiment heureux derrière vos écrans", j'oppose un oui franc et massif pour la simple raison que le bonheur implique une forme de sécurité que je ne retrouve pas dans le monde dit réel. C'est le seul endroit où l'on peut être pleinement soi-même. Pour clore le sujet, j'en finirais sur ces mots parce que j'ai vraiment l'impression de m'être très mal fait comprendre et de passer pour un sociopathe notoire alors que j'ai simplement une conception un peu particulière de la vie en société liée à mon propre vécu. Je n'ai tout simplement pas confiance en l'Homme, j'en tire donc les conclusions qui s'imposent.
Fin du débat, maintenant je veux voir des nazis qui font la fête. Allez hop, et que ça saute.