Très bon ?
Je vois pas ce que ce film a de choquant. Il nourrit juste le voyeurisme qui sommeille en chacun de nous
Et c'est ultra stupide.
Résumons une scène :
Un petit de 8 ans entrain de se masturber sur le battifolage de sa mère et d'un type qu'il connaît, et il éjacule pour la première fois (LOL à 8 ans, merveilleux réalisme). Et le metteur en scène prend bien soin de montrer le visage euphorique du type, comme si le spectateur, en idiot qu'il est, n'a pas compris.
Autre scène : le même jeune, mais adolescent, se prostitue pour gagner de l'argent. Il tombe sur un vieux qui accepte et tout ça. Et là, le réalisateur prend bien le temps de filmer la scène, comme si ça apportait un quelconque intérêt. Encore une autre ? Le petit qui capture un autre petit pendant Halloween et qui lui fait une fellation, et ça intervient dans quel but ? Aucun, à part peut-être celui de satisfaire la perversion de pédophiles (les gens que le film est censé dénoncer, vous savez) ?
J'ai arrêté au bout de 40 minutes je crois. Pour moi, ça vaut pas mieux que "Ken Park", le film trop kikoolol dénonciateur, qui pointe du doigt la société américaine obsédée sexuelle et qui termine en film porno (et je n'exagère pas). Tout ça sans aucune intention artistique, morale, et autres. J'ai du mal à croire que la presse chante les louanges de ce genre de films pornographiques, malsains et mal filmés. Si vous voulez réellement ce genre de productions, soyez honnête avec vous-même et prenez-vous un film de Clara Morgane, y'en a qui sont très bien
Et Fight Club, pour moi il est puant de prétention. Il commence bien, sur un humour un peu décapant, sur des petites choses en apparence anodine, il prend de l'ampleur, il devient captivant. Et puis ça s'écroule quand David Fincher veut y insérer un propos philosophique qui se veut profond mais qui sonne creux, et qu'il sombre dans le ridicule avec les scènes des buildings à la fin, avec la meuf qui sert à rien de tout le film, avec le type qui combat contre SPOILER SPOILER SPOILER le mec qui n'existe que dans son imagination.