Auteur Sujet: Cinéma  (Lu 969276 fois)

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sarthasiris

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Re : Cinéma
« Réponse #2475 le: 02 octobre 2013, 19:48:25 »
Sauf que si mes souvenirs sont bons Legolas n'apparait pas une seule fois dans le livre. Donc que fait-il là ? M'enfin ça pourrait presque passer mais y'a en plus la fille, le pire serait une romance à 2 balles...
Rha, mais pourquoi toujours cracher sur la romance ? J'ai vu des gens détester Star Wars 2 uniquement pour cette raison... Je ne vois vraiment pas où est le problème.
Il ne faut jamais rien prendre au sérieux.

Zero70

Re : Cinéma
« Réponse #2476 le: 02 octobre 2013, 20:50:07 »
Parce que tu n'as pas lu le livre, apparemment, donc tu peux pas comprendre toutes les critiques des fans de l’œuvre de Tolkien.

« S'ils restaient chez eux, la criminalité au Japon baisserait de 98%. »
~ Inspecteur Megure à propos de la famille de Kogoro Mouri et leur entourage

Zankaze

Re : Cinéma
« Réponse #2477 le: 02 octobre 2013, 20:53:49 »
Je l'ai lu et je comprends pas non plus. Certes ce n'est pas fidèle, mais le Seigneur de Anneaux ne l'était pas non plus. Et même si c'est différent, c'est quand même fidèle à Tolkien puisque les rajouts sont basés sur ce qu'il se passe en Terre du milieu à la même époque selon d'autres écrits de l'auteur.

Oui, c'est du rajout, mais pourquoi ce serait obligatoirement mauvais, tant que c'est fidèle à l'esprit et à l'histoire et que ça fait un bon film?


"Set your Heart Ablaze."

Zero70

Re : Cinéma
« Réponse #2478 le: 02 octobre 2013, 21:08:07 »
C'est très différent :
 - SDA => 1280 pages => 3 films (+ versions longues)
 - Bilbo le Hobbit => 320 pages => 3 films (+ versions longues)
Tout est là. Les rajouts dans le SDA sont des détails ou des trucs qui passent bien (comme les scènes de batailles bien plus longues que dans les livres). Le Hobbit film 1 était assez fidèle au livre, mais là ça commence à déraper et j'attends de voir ce que Peter Jackson va nous pondre pour le dernier film (un film de 2h30 pour 50 pages ? lol). Je dis pas que ça sera mauvais, mais je suis sceptique quand même.

« S'ils restaient chez eux, la criminalité au Japon baisserait de 98%. »
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Zankaze

Re : Cinéma
« Réponse #2479 le: 02 octobre 2013, 21:12:57 »
Citer
C'est très différent :
 - SDA => 1280 pages => 3 films (+ versions longues)
 - Bilbo le Hobbit => 320 pages => 3 films (+ versions longues)

Merci, j'ai lu les deux. Ce que je veux dire, moi c'est que si certes il y aura beaucoup plus de rajouts, cela vaut peut-être la peine d'attendre la sortie du film pour commencer à le descendre.
Surtout quand on sait et qu'on a en plus vu que Peter Jackson est carrément fidèle à l'esprit et à l'histoire de la Terre du Milieu.


"Set your Heart Ablaze."

Deluxe Fan

Re : Cinéma
« Réponse #2480 le: 02 octobre 2013, 21:33:26 »
C'est normal pour P. Jackson de retcon les deux ensembles dans la mesure où il adapte les deux livres à l'envers de leur publication.
Je suis sûr que si Tolkien avait écrit sa préquelle après LOTR il se serait pas gêné pour inclure tout un tas de références aux personnages de sa saga, en ce sens c'est presque comme si Jackson complétait l’œuvre originale.
« Modifié: 02 octobre 2013, 21:59:49 par Deluxe Fan »

Avendil

Re : Cinéma
« Réponse #2481 le: 02 octobre 2013, 22:39:07 »
Ayant aussi lu Bilbo le Hobit (pas le seigneur des anneaux en entier par contre) je suis plutôt de l'avis de Mister Z dans le sens où ces ajouts pourraient très bien être bénéfiques à l’œuvre puisqu'ils semblent respecter l'univers. Dans les adaptations franchement le résultat repose quand même pas mal sur les épaules du réalisateur, et j'ai confiance en P. Jackson pour ça. Mais on verra bien, même si je suis enthousiaste :) 

Stories are written and read to rebel against the fact that we only live once.

Jevanni

Re : Cinéma
« Réponse #2482 le: 02 octobre 2013, 22:50:11 »
[Spoil 1er film]
Il ne s'agit pas de chialer, mais de trouver ça peut-être dommage, c'est ce qu'on appelle avoir du recul. Après je n'ai pas trouvé que le 1 était fidèle, ce serait zappé que toute la partie avec les montagnes qui se fracassent n'était pas dedans, ni le mec avec le loup, ni toute la partie spin-off de Gandalf. Mine de rien, ça fait déjà beaucoup. La question n'est pas de savoir si au final on aime ou pas, mais de juger la qualité ou plutôt la fidélité d'une adaptation. Nulle doute que la présence de Legolas, c'est du guest star de la même manière que la présence de Elijah Hood dans le 1er film.
Je ne le cache pas, j'irai voir ce film, cependant je maintiens que c'est une connerie d'en avoir fait 3 films.
« Modifié: 02 octobre 2013, 22:55:49 par Jevanni »

sarthasiris

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Re : Cinéma
« Réponse #2483 le: 02 octobre 2013, 23:18:06 »
Je ne le cache pas, j'irai voir ce film, cependant je maintiens que c'est une connerie d'en avoir fait 3 films.
Le 1 était vraiment génial. S'ils arrivent à rester sur la même lignée, pour ma part je ne vois pas où est le problème. Quitte à consommer, j'aurais la possibilité de manger pour trois. ;)
Il ne faut jamais rien prendre au sérieux.

Afloplouf

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Re : Cinéma
« Réponse #2484 le: 12 octobre 2013, 16:19:46 »
J'ai l'impression que je ne suis pas venu parler de No Pain No Gain, le dernier film de Michael Bay. Et ce serait dommage que vous passiez à côté. Je suis allé voir le film alors qu'on me l'avait vendu comme un bon Michael Bay, sous-entendu que les deux ne vont pas ensemble. Il y a du vrai c'est un bon film de Michael Bay, son meilleur peut-être mais surtout c'est un très bon film tout court. J'apprécie les blockbusters décérébrés et j'ai un peu de mal avec ceux qui les conspuent facilement. D'une part ce n'est pas forcément facile de le réussir (coucou After Earth) donc malgré tout le réalisateur à succès n'est pas sans talent et d'autre part ces films très grands publics, s'ils ne changent pas notre vision des choses ni ne nous font poser de questions, marquent notre culture quoi qu'il arrive. Et No Pain no Gain avec son côté subversif (non je ne plaisante pas) peut te réconcilier avec Michael Bay toi homme de peu de foi.

Le film est l'adaptation d'une histoire vraie. Vous savez, le genre de fait divers tellement délirant que quand on les lit sur l'internet on se dit que si on voyez ça au cinéma, on n'y croirait pas tellement c'est gros. Là on est plein dedans, à un point que dans le film il y a même des panneaux pour rappeler que c'est bien une histoire vraie.

Le pitch est simple : trois bonhommes, passionnés de bodybuilding et qui n'ont pas inventé le fil à couper le beurre décide de sortir d'une condition médiocre pour vivre le rêve américain d'une façon particulière : le pognon ils vont le piquer à un homme profondément antipathique qu'ils vont kidnapper et extorquer. Bien sûr ça va partir en couille.

Ce film montre donc à quel point le rêve américain est creux et la violence de ceux qui voit les yeux brillants ce mensonge à la téloche quand eux ne pourront jamais le toucher des doigts. Bref, si je voulais faire dans le slogan facile, c'est l'anti Michael Bay. Sauf que c'est soit justement réaliser par le monsieur blockbuster. Il connait tous les codes - pour en avoir définit une partie - et donc les retourne d'autant plus facilement. La mise en scène très léché, très travaillé jusqu'à l'excès (lunettes de soleil d'aviateur, drapeau américain au vent, mecs aux muscles burnés, etc) devient délicieusement ironique.

Mais la plus grande qualité est dans les personnages avec notamment ceux incarnés pas trois acteurs excellents : le leader du gang interprété par Mark Whalberg, la montagne de muscle gentil, drogué et fervent religieux joué par The Rock et le kidnappé Monk (oui il a un nom mais pour moi ce sera toujours Monk). La plus grande qualité est la justesse des personnages. Les bodybuilders sont vraiment crétins, involontairement drôles, résolument criminels (certains passages sont assez glauques) mais toujours attachants. Le kidnappé est un vrai bosseur, intelligent et il est loin d'être né avec une cuillère d'argent dans la bouche : bref, un vrai self-made man (le héros américain) mais c'est toujours un fieffé connard. On est toujours à la limite de la caricature mais les persos sont toujours traité avec une vraie humanité.

Un vrai bon moment de cinéma.

AngelMJ

Re : Cinéma
« Réponse #2485 le: 12 octobre 2013, 23:11:13 »
No Pain No Gain fut en effet une très bonne surprise. L'histoire est vraiment bien écrite, les acteurs assurent le spectacle (surtout dans un registre où on a pas l'habitude de les voir) et l'humour bien acide m'a beaucoup plu.

Clairement un film à voir.

Nakei1024

Re : Cinéma
« Réponse #2486 le: 13 octobre 2013, 11:39:55 »
Blue Jasmine: Le dernier Woody Allen, et un très bon moment en perspective.

On y suit le parcours de Jasmine, cinquantenaire plutôt bien conservée dont le mari a été arrêté par le FBI pour de multiples escroqueries. Elle se voit donc forcée de quitter New York pour rejoindre sa sœur à San Francisco. Le problème, c'est qu'elle  a l'habitude du luxe et de mener un train de vie extrêmement chic, tandis que sa sœur vit modestement dans un petit appartement où elle éduque ses enfants, en compagnie de son copain. Autant dire que l'arrivée de Jasmine provoque un sacré remous, d'autant plus que cette nouvelle venue traîne pas mal de casseroles derrière elle...

BJ, c'est avant tout le portrait désabusé d'une femme superficielle, rongée par l'alcool et à l'attitude plus que méprisante envers ceux qu'elle considère comme des ratés. Cate Blanchett est véritablement magnifique dans le rôle de cette femme qui a perdu (depuis bien longtemps) tout repère avec la réalité, et que même l'épreuve qu'elle vit semble incapable de remettre sur les rails. C'est incroyable de voir à quel point une telle personne est pourrie de l'intérieur et se permet de juger les autres alors qu'elle même n'a finalement rien fait de sa vie, se contentant de se faire entretenir par son escroc de mari. Comme on le lui répètera fréquemment tout au long du film, elle "détourne son regard de ce qui la dérange et ne regarde que ce qu'elle veut bien voir".

Interpréter un personnage aussi "creux" et "vide" (comprenez par là qu'elle ne fait rien de sa vie, n'a aucun projet d'avenir et se contente de vivre dans un rêve d'adolescente, le tout aggravé par l'alcool) est finalement un véritable exploit relevé de main de maître par l'actrice principale. Mépris, pitié, colère, fascination... difficile de dire réellement ce que nous inspire le personnage de Jasmine.


Ça devait être le but de Woody Allen, mais dans BJ, on peut y voir le portrait extrêmement acide du "bobo" américain dans ce qu'il a de plus méprisable et ridicule, méprisant les classes sociales inférieures et ne vivant que par le regard des autres.

« Modifié: 13 octobre 2013, 11:47:55 par Nakei1024 »

L'alcool tue lentement, tant mieux, je ne suis pas pressé...

Down

Re : Cinéma
« Réponse #2487 le: 19 octobre 2013, 21:45:29 »
Machete Kills:ph34r:

J'ai eu exactement ce pour quoi j'étais venu: du grand n'importe quoi et du rire en barre.
La seule partie du contrat qui n'est pas tout à fait bien remplie concerne les effets d'hémoglobine, plus kitsch et moins explicites que dans le premier opus. A part ça, on entre encore plus loin dans la parodie, et c'est génial.
Dès le départ, le pulp s'enchaîne avec l'absurde dans un rythme effréné qui ne prend le temps de ralentir qu'aux 2/3 de films, peut-être le seul moment où on pourrait remarquer le temps qui passe. Mais le final atteint une telle dimension dans le n'importe quoi, tout en se payant le luxe d'être une vrai foire aux références inattendues - au point que je n'en ai pas capté énormément - que le reste est vite oublié.
Ceci étant dit, même si le scénario fait trois lignes et qu'on s'en fiche un peu, il garde sa cohérence interne de bout en bout, ce qui permet de ne pas sortir du délire à un seul moment.
N'hésitez pas: allez-y, posez votre cerveau avant d'entrer dans la salle, et profitez du divertissement.

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Deluxe Fan

Re : Cinéma
« Réponse #2488 le: 23 octobre 2013, 19:40:48 »
Gravity (Alfonso Cuarón, 2013) : un divertissement de haute tenue qui marque surtout par la prouesse cinématographique d'avoir tourné le film selon une succession de plan-séquences très longs et impressionnants. L'histoire, ou plutôt le prétexte, nous emmène à plusieurs centaines de kilomètres au-dessus du ciel pour suivre la lutte désespérée d'une astronaute débutante de la Nasa (Sandra Bullock) pour rentrer sur Terre alors qu'une tempête de débris spatiaux menace de détruire sa navette orbitale. Le scénario ne connaît pratiquement aucun temps mort et le film parvient très bien à rendre le contraste entre la beauté superbe de l'espace intersidéral et son côté infiniment dangereux, froid et inhospitalier.
Pour moi qui ai eu la tête dans les étoiles comme tous les enfants, difficile de dire si Gravity a relancé mon vieux rêve ou m'en a au contraire totalement vacciné...

Squik

Re : Cinéma
« Réponse #2489 le: 26 octobre 2013, 17:54:18 »
Gravity, ou plutôt...
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Ouais parce qu'une mauvaise veine comme ça c'est juste pas possible, comme quoi il y a vraiment des jours où l'on ferait mieux de rester au lit. :D
Plus sérieusement c'est vrai que le scénario est vraiment exagéré : elle fait face à un problème, frôle de très près la mort à 186 reprises mais survit sans qu'on sache trop comment, souffle deux minutes... Et une nouvelle merde arrive, et on recommence le cycle 4 ou 5 fois dans le film pour remplir les 90 minutes. Après c'est vrai aussi qu'il faut bien qu'il se passe des choses à l'écran, et qu'en l'occurrence ça rend le tout particulièrement bien rythmé, même si au final pour un film qui se veut le plus réaliste possible on a un peu de mal à y croire.

Mais bon à part ce défaut ce film c'est du tout bon, tant sur l'aspect visuel (la 3D est géniale) que sur le son et particulièrement les bruitages : il n'y a pas de bruit dans l'espace, mais on entend les "vibrations" que ressentent les astronautes à travers leur combinaison, c'est assez bien foutu.

Bref je vous le recommande vivement si vous voulez en prendre plein la vue, même si perso j'avais pas réalisé que l'imax 3d coûtait aussi cher (12.5 euros la place... au tarif étudiant... :'( ).
« Modifié: 27 octobre 2013, 12:20:31 par Squik »
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