Auteur Sujet: AK news  (Lu 48657 fois)

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AngelMJ

Re : Les interviews infaisables
« Réponse #60 le: 11 avril 2007, 20:50:24 »
J'ai beaucoup aimé le clin d'oeil à Gunslinger et toute la partie sur Azmaria (elle chante en play back... terrible).

On sent que tu t'es bien laché sur cet interview, ton plaisir d'écrire donne du plaisir à lire ^^

beber

Re : Les interviews infaisables
« Réponse #61 le: 11 avril 2007, 23:17:37 »
Merci Angel ,ça fait plaisir de voir que mes essais peuvent encore plaire (j'avoue que ma hantise est de ne pas me renouveller).
Concernant cette interview, je confirme, j'étais bien motivé et inspiré (c'est marrant comme à chaque fois je pars d'un truc politique, je sais pas si vous avez fait gaffe :) )

Bref, je suis content que ça vous plaise encore

Nakei1024

Re : Les interviews infaisables
« Réponse #62 le: 13 avril 2007, 11:52:25 »
G-E-N-I-A-L, tout simplement, tu as parfaitement saisi le caractère de cette soeur pas comme les autres, alors, qui sera ta prochaine cible (pourquoi pas Henrietta puisqu'on en parle)?

L'alcool tue lentement, tant mieux, je ne suis pas pressé...

beber

Re : Les interviews infaisables
« Réponse #63 le: 13 avril 2007, 18:17:13 »
Merci Nakei..... heu Hentietta, elle m'attire pas des masses. Je me vois pas la faire dire d'enorme conneries comme aux autres. Maintenant ca reste à voir.

Ah et sinon, le prochain me concernant sera sans doute Guts (niark niark y a de quoi faire  :rolleyes:)

FullMetal Klavikul

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Re : Les interviews infaisables
« Réponse #64 le: 13 avril 2007, 18:22:52 »
Merci Nakei..... heu Hentietta, elle m'attire pas des masses. Je me vois pas la faire dire d'enorme conneries comme aux autres. Maintenant ca reste à voir.

Ah et sinon, le prochain me concernant sera sans doute Guts (niark niark y a de quoi faire  :rolleyes:)

Si tu veux de l'aide pour Guts, n'hésite pas : j'ai pas encore tout lu, mais je crois que j'ai cerné le genre de perso que c'est (en même temps, ça se voit tout de suite!! ^_^).


"Close the World, Open the N3xt"

Starrynight

Re : Les interviews infaisables
« Réponse #65 le: 15 avril 2007, 14:59:34 »
Interview n°8 :

Notre interviewer en chef, Beber, est absent pour raison professionnelle. Selon la direction du journal du Petit AK illustré, il est parti en mission de la plus haute importance en Italie pour interviewer Henrietta pendant qu'elle recharge sa mitraillette (le temps laissé à l'interview étant très court, il faut un interviewer expérimenté pour la mener à bien) ; selon les bruits qui courent dans les bureaux de notre étage, il serait en fait en train de bronzer en galante compagnie sur une plage près de Naples (mais n'accordons aucun crédit à ces médisances de collègues jaloux).

Tôkyô, heure de l’interview. Je pénètre dans l’Akabeko, me déchausse à l’entrée de la salle et salue Kenshin Himura avant de m’asseoir en seiza sur le tatami. Pour l’occasion et afin de ne pas déparer, j’ai revêtu un yukata et je ne quitte pas mon éventail. Tradition, tradition.
La conversation s’est déroulée en japonais (dialecte du Kansai de la fin du XIXème siècle, émaillé de termes propres aux samurais), mais pour un meilleur compréhension de nos lecteurs, nous la reproduisons intégralement en français.

S : Monsieur Kenshin Himura, c’est un grand honneur pour moi que d’avoir l’occasion de vous rencontrer et de pouvoir vous poser quelques questions.
K : Tout le plaisir est pour moi, de gozaru.

S : Vous êtes maintenant à la retraite, après avoir remis votre sabre à lame inversée à Yahiko Myôjin, l’apprenti de votre épouse. La vie trépitande que vous avez menée en temps que samurai ne vous manque-t-elle pas trop ?
K : Au non, bien au contraire, je peux ainsi consacrer tout mon temps à Kaoru-dono, ma femme, et Kenjin, mon fils, de gozaru. Et puis, voyez-vous, interviewer-dono, j’étais fatigué de la vie de samurai errant et célibataire, traînant un sabre trop grand pour lui, de gozaru.

S : Je comprends. Quelles ont été les épreuves les plus dures qu’il vous a fallu surmonter lors de cette errance justement ?
K : Hé bien, vous comprenez qu’il est éprouvant physiquement de sauter sans élan en faisant un bond de plus de dix mètres et en hurlant au moment adéquat. A force de faire la lessive dans le jardin de Kaoru, on se rouille.

S : Je vous crois sans peine.
K : Et moralement, ma séparation d’avec Kaoru avant mon combat avec Shishio Makoto a été très difficile pour nous deux. Bien que le fait qu’elle se soit déroulée à la tombée de la nuit alors que nous nous étreignons à la lueur des lucioles soit très romantique.

S : Oui, je me rappelle de cette scène. D’ailleurs, vous avez inspiré M. Isao Takahata pour une fameuse scène de son film à succès, Le Tombeau des Lucioles. Mais revenons à l’escrime si vous le voulez bien. Avec votre longue expérience dans la maniement de sabre, comment définiriez-vous cette discipline ?
K : Une épée est une arme, l’escrime est l’art de tuer. C’est la vérité et un fait. Le reste est un bavardage que seuls ceux qui, tels Kaoru-dono, n’ont jamais souillé leur main de sang peuvent dire. Cependant, plutôt que la vérité, je préfère le bavardage de Kaoru-dono, de gozaru.

S : … Je vois. Votre opinion sur la question n’a donc pas varié au cours de ces années. Et que pensez-vous de l’émergence du kendô, discpline qui remplace l’escrime traditionnelle en proposant des affrontements avec des armes en bambou et des protections portées par les adversaires afin de ne pas tuer tout en conservant les mouvements d’origine ?
K : J’en suis très content, de gozaru. Je vois le kendô comme la suite de ce que Kaoru-dono et moi avons entamé en prônant un art du sabre qui aiderait les gens au lieu de chercher à les tuer, de gozaru. Après tout, lorsque Kaoru et Yahiko s’affrontaient dans le dôjô avec des sabres d’entraînement en bambou, ils lançaient la mode de ce qui allait devenir le kendô, de gozaru.

S : Très intéressant. Mais revenons, si vous le voulez bien, à votre petite famille. Tout le monde se porte-t-il bien ?
K : Oui, très bien, je vous en suis gré, de gozaru. Simplement les relations entre ma femme et mon fils ont été un peu tendus ces derniers temps.

S : Ah bon ?

Un silence. Dans le jardin zen qui borde le restaurant, on entend claquer le roseau d’une fontaine. N’étant pas habitué à m’assoeir dans cette position, je commence à avoir des fourmis dans les jambes.

K : Voyez-vous, mon épouse ne cuisine pas très bien et le petit refusait souvent sa bouillie en la renversant sur nos kimonos, de gozaru. Dans ces cas-là, Kaoru-dono s’énervait, allait chercher son sabre en bois pour forcer Kenjin à manger. Comme je m’interposais, c’était souvent moi qui prenait les coup de sabre sur la tête, pour servir d’exemple au petit, de gozaru.
S : Ce doit être douloureux en effet. Mais, vous m’y faites penser en parlant des tâches sur les kimonos, il paraît que depuis peu vous vous lancez dans la publicité pour la lessive. J’ai d’ailleurs ici l’affiche :



K : Oui, c’est surtout pour subvenir financièrement aux besoins de ma famille, de gozaru.
S : Je comprends, mais que penserait Seijurô Hiko, votre maître d’arme, de l’utilisation que vous faites du nom de l’école Hiten Mitsurugi ? N’est-il pas furieux de voir ce nom illustre réduit à un slogan publicitaire ?
K : Pas du tout, de gozaru. Lui-même, en son temps, posait pour une marque de saké. Il paraît même qu’il avait un franc succès auprès des jeunes filles de Kyôto, de gozaru..

S : Ah, je vois. Ca ne m’étonne pas, en fait. Mais, je vois que l’heure tourne et qu’il me faut prendre congé. Ce fut un plaisir de discuter avec vous, M. Himura. Arigatô gozaimashita.
K : Je vous en prie, de gozaru.


Remarque :
K : Kenshin
S : Starrynight
« Modifié: 15 avril 2007, 19:15:27 par Starrynight »

Lisez les news.

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HanaiSenpai

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Re : Les interviews infaisables
« Réponse #66 le: 15 avril 2007, 17:58:58 »
Sympa ton interview de Kenshin, Starry. Enorme la pub pour la lessive. Et le "voyez-vous, ma femme ne cuisine pas très bien..."

Par contre, si je peux me permettre une petite remarque, tu devrais éditer ton post en sautant des lignes entre les questions, histoire d'aérer un peu l'ensemble.

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beber

Re : Les interviews infaisables
« Réponse #67 le: 17 avril 2007, 01:18:50 »
trés bonne interview qui permet de varier un peu de style.

De mon coté, j'ai adoré le coup de la lessive, qui correspond si bien au Kenshin des premiers tomes :). Bien trouvé Starry.

Par contre je me souvenais pas qu'il disait tout le temps "de gazoru" ^^


Edit: merci Hanai pour l'explication ^^
« Modifié: 17 avril 2007, 07:44:54 par beber »

HanaiSenpai

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Re : Les interviews infaisables
« Réponse #68 le: 17 avril 2007, 05:01:33 »
Par contre je me souvenais pas qu'il disait tout le temps "de gazoru" ^^

C'est dans la version japonais qu'il utilise cette expression.
Intraduisible en français, cette marque de "politesse" est remplacée dans la VF par un "vouvoiement" parfois excessif. Kenshin dit toujours "vous" sauf lorsqu'il redevient Battosaï et utilise alors le tutoiement.

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beber

Re : Les interviews infaisables
« Réponse #69 le: 24 avril 2007, 19:26:47 »
Allez hop une autre interview que j'aime bien en plus


Interview n°9 : Guts (Berserk)




Ce matin, j’ai rendez vous avec Mr Guts à la boucherie Diyo situé dans les terres du Cantal.
Après 10 heures de trains ( car le Cantal est très mal desservis , figurez vous), j’arrive dans la petite commune de Boisset. La première chose me frappant à mon arrivée ce sont les quelques dizaines de vaches éventrées tout au long du chemin séparant la gare de la boucherie.
 Devant celle-ci un homme assez imposant m’y attend. Nous commençons donc l’interview sur le palier de la boutique pendant qu’il me tient en joue avec son couteau de boucher de 2 mètres de long.


« Bonjour Guts, je ne vous serre pas la mains ? »

Essayez seulement de me toucher ne serait-ce qu’un doigt, et je vous éviscére.

«Commençons alors. Après avoir connu la gloire, vous voilà boucher en campagne, Quelle étrange reconversion »

Non c’est naturel. En fait c’est la continuation d’un long chemin intérieur qui m’amène aujourd’hui dans cet endroit

« Pourtant l’on est en droit de s’étonner. Après Berserk, plein de nouvelles possibilités s’ouvraient à vous dans le monde l’animation ? »

Oui, mais je ne voulais pas suivre le chemin que les autres m’imposaient. En fait dés la fin de Berserk je me suis séparé de mon agent. C’était lui qui me transmettait toutes les propositions, et à un moment j’ai eu l’impression de vivre son rêve. Je suis donc parti… il neigeait ce jour là d’ailleurs.

« Du coup vous n’avez plus eu d’offre de rôle »

Bien sur que si. Mais j’étais très exigeant. Et malheureusement petit à petit à l’instar de Sylvester Stallone, je suis sorti de la vie cinématographique.  En fait j’ai suivi la même carrière que Ken un ami à moi. Vous saviez que j’avais débuté dans le métier en faisant sa doublure ?

« Heu non….autrement, il faut dire que certains choix de carrière de votre part en ont surpris plus d’un… »

Vous parlez de mon rôle dans « gentil coco et la coccinelle des vertes prairies » ? Là je voulais prendre les gens à contre-pied, leur montrer que je n’était pas qu’une brute sans cœur. Là, mis à part la scène avec la transformation de la coccinelle en iguane géante à dix tête et le moment ou je lui tranche les deux ailes et lui crève un œil, c’est très émouvant.

« Mais les gens ont semblé assez peu réceptif à cet essai artistiques ?»

Pourtant je pense que la scène ou je donne le biberon à la coccinelle quasi morte de soif, est l’un des plus beau moment de cinéma. Mais que voulez vous. A prendre des chemins détournés, l’ont fini toujours par s’égarer sur les chemins de sa destinée.

« Parlons maintenant de Berserk. Que vous reste il de cette série aujourd’hui »

Vous voyez le pied gauche empaillé à votre gauche ? C’est celui de l’un des cascadeurs. Ce doit être l’un de mes plus beaux trophées.

« C’est un vrai ?! »

Hélas non. Une fois j’ai bien essayé de lui couper nette le la jambe vu que franchement je pouvais pas le voir… mais avec une fausse épée en bois je n’ai atteint que l’os. Ca reste aujourd’hui l’un de mes plus gros échecs personnel.

« Mélange de violence et de sexe, Berserk dérange »

Dérange les petites natures oui. Un homme doit pouvoir supporter ce genre de vision s’il veut survivre. Le cinéma, ce n’est pas quelque chose de tendre. Il faut pouvoir trancher dans le vif lorsque c’est nécessaire.

« Et le coté sexe ? »

N’exagérez pas, ce n’est pas qui si Berserk était racoleur. Bon parfois c’est un peu space, on vire au hentais, mais hein dites pas que vous n’aimez pas ça. Et il n’y a pas tant de sexe que ça au final. A peine une centaine de femmes dénudées, quelques viols pères - filles, et une trentaine de partouze. Rien de bien méchant.

« Tout de même, vous n’allez pas dire que c’est soft ?»

Ecoutez, comparé au script initial, je peux vous assurer que l’animé est gentil à coté. Par exemple la première scène de l’épisode 1 aurait du être une copulation entre moi et un monstre.

« Pourquoi ne pas l’avoir tournée alors ? »

Non mais vous croyez vraiment que je fais ça avec n’importe quoi !? Faut pas déconner non plus ! Déjà je n’aime pas que l’on me touche mais je vous jure que le monstre qui veut avoir une relation avec moi, vous le trouvez décapité la seconde suivante. Rien que d’y penser ça me fait vomir !

« Alors que pourtant bizarrement avec Casca vous n’avez pas refusé »

Non mais là aussi faudrait être malade pour refuser. Z’avez vu comment elle est gaulée ? Et puis c’est la seule femme « normale » de la série.

« Une grande complicité semble se dégager entre vous et Griffith »

Ne prenez pas l’animation pour une réalité. C’est de la fiction je vous le rappel. Vous me voyez sincèrement ami avec un gringalet efféminé pareil ? Puis je veux pas dire, mais son costume de vautour moulant, c’est moyen viril.

« Certains disent que vous seriez simplement jaloux de sa relation avec Casca »

Donnez moi les noms de ses personnes, que je leur rende une petite visite.

« Donc pas jaloux ? »

Pff, la jalousie ça sert à rien. Une anecdote. Un jour, ma copine m’avait lâchée pour un autre acteur de séries B, un dénommé Wata je crois. Et bien figurez vous que le lendemain, elle revenait me voir en pleur. Comme quoi tout s’arrange dans la vie

« Heu Wata c’est pas celui que l’on a trouvé égorgé et tranché en deux chez lui ?»

Oui, j’en ai vaguement entendu parler.

« Revenons à Berserk. L’animé traite de l’arche de l’ascension de la brigade des faucons, pourquoi s’être arrêté à cette période ? »

C’est bien simple. J’ai du pour les besoins de la série me trancher le bras et me faire crever un oeil. Bon, je ne suis pas le genre d’homme à se plaindre, mais je trouve quand même avoir pas mal donné de ma personne. Tourner la suite de Berserk sous entend me faire torturer, fouetter, taillader, trancher, immoler, et broyer. Alors ce n’est pas que je ne veuille pas, hein, mais quand même quoi.

« La fin de l’animé est limite incompréhensible »

Oui normalement on aurait du tourner 2 autres épisode. Mais bon le problème c’est que en me tranchant le bras, j’ai fais une hémorragie « externe ». C’est bête mais je n’y avais pas pensé. Du coup la fin a été annulée.

« En quoi le héros vous ressemble-t-il ? »

J’aime son coté doux

« Pardon ? »

Pas crédible ? Bon sérieusement, c’est physique, bien bourrin comme rôle. Et puis au moins y a pas à réfléchir.

« Tailler, frapper, trancher, tel fut votre lot quotidien pendant le tournage. Pas trop fatiguant ? »

Ecoutez, au début si bien entendu ça fatigue. Mais comme les 4/5eme de la série consiste à utiliser l’épée, assez rapidement, trancher des bras ou des têtes devient plus un réflexe, de l’ordre du professionnel. On a eu un problème d’ailleurs sur le tournage, car j’avais une fâcheuse tendance à décapiter les cameramen. En même temps faut être stupide de coller quelqu’un pendant une bataille, alors que celui-ci possède une épée d’une envergure de 2 mètres.

« Comment se bat on contre un monstre »

On fait d’abord marcher le cerveau. Et celui-ci dans mon cas me dit souvent « Beuhar fonce dans le tas et découpe tout !! ». Vu que généralement ça fonctionne très bien, j’en déduis que je suis très intelligent.

« Vous aviez déclaré dans AKrien mal dormir sur le tournage »

Oui je souffrais d’insomnie. En fait je pense qu’un démon me hantait.

« Que pensez vous de l’engouement de certains fans  pour cette série? »

Chacun fais ce qu’il veut. J’ai même vu certains fans m’aborder avec des tatouage « Berserk Forever » ou une image de moi dessiné dans cœur ensanglanté. Je sais aussi que certains fans seraient prêts à braver leur vie au nom de Berserk.

« Parlons société. Vous vous êtes récemment engagé dans le collectif « AC le feu » ? »

Oui il faut arrêter de brûler les gens. L’inquisition c’est trop barbare alors que l’écartèlement est bien plus raffiné dans son genre..

« Pour qui avez-vous voté au premier tour ? »

Chasse Pêche Nature et tradition (CPNT – Nihous). Je veux pouvoir trancher mes vaches comme bon me semble. Histoire de me remémorer le bon temps (soupir). Marre des écolos qui viennent se plaindre comme quoi je les fais souffrir. Hé, mais c’est qu’ils savent pas que la nuit elles viennent m’attaquer ! Et y a rien de plus monstrueux qu’une vache folle doté de vils desseins.

« Questions plus traditionnelle, pour tacher de mieux vous connaître par rapport à vos goûts artistique. Par exemple quel est votre style de musique ? »   

Je suis pas mal RnB.

« C’est vrai !? »

Nan mais ça va pas ! J’écoute pas des musique de donzelles, moi ! J’écoute du Métal Hardcore. C’est bien bourrin, et plus les paroles sont intellectuellement très poussées généralement. Donc je suis fan. D’ailleurs c’est grâce à cette musique que mes cris de combats sont si suaves et veloutés.


« Quel est votre film référence ? »


Jeanne d’Arc de Luc Besson. C’est fin, raffiné, extrêmement bien joué, les dialogues sont percutants, un chef d’œuvre.

« Votre livre de chevet »

Je ne sais pas lire

« Votre loisir préféré ? »

La chasse aux vaches

«  Le mot de la fin ? »

Si vous croisez une vache géante à 6 corne en rentrant, et qu’elle vous décapite, n’y faite pas attention, c’est normal.


Beber
Envoyé monstrueux

The_Fan

Re : Les interviews infaisables
« Réponse #70 le: 24 avril 2007, 20:10:11 »
Trop fort  ce dialogue beber, pourtant je connais pas ce Guts mais je me suis bien marré ^_^.

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Re : Les interviews infaisables
« Réponse #71 le: 24 avril 2007, 21:22:44 »
Encore une excellente interview, Beber : je dois reconnaître que celle-ci est particulièrement réussie  et dotée d'innombrables références (on voit que tu es en train de lire Berserk). Encore bravo!!! ^_^
Quelle sera la prochaine victime? :wacko:


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Nakei1024

Re : Les interviews infaisables
« Réponse #72 le: 24 avril 2007, 21:48:20 »
Dans les autres héros psychopates, pourquoi pas Alucard?

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HanaiSenpai

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Re : Les interviews infaisables
« Réponse #73 le: 25 avril 2007, 04:19:57 »
Mes chers camarades, Hanai le reporter est de retour pour votre plus grand plaisir.

La campagne présidentielle bat actuellement son plein, menée par le thème de l'insécurité. Voulant en savoir plus sur la question, j'ai décidé d'enquêter sur ces jeunes en manque de repères, ces jeunes voyous qui préfèrent la violence à l'éducation et qui renvoie une bien piètre image de nos lycées. J'ai rencontré un de ces jeunes délinquants (qui fait malheureusement partie de ma classe) et ai décidé de l'interviewer.

Son nom, Harima Kenji.


Hanai : Hey Harima, j'ai quelques questions à te poser.

Harima : Ta gueule binoclard, je n'ai pas que ça à faire, j'ai du boulot. Casse toi.

Hanai : Enfoiré, il s'agit d'un projet très sérieux pour notre classe. Réaliser l'interview d'un jeune de notre époque. Bien que cela ne me fasse pas plaisir, j'ai été nommé pour t'interviewer alors mets-y un peu de bonne volonté.

Harima : Peuh ! J'en ai rien à foutre de tes histoires, démerde toi.

Tenma : Hello, désolé Hanai-kun, je suis en retard. Vous n'avez pas commencé j'espère ? Salut Harima-kun, j'ai été désigné par Itoko-sensei pour réaliser les photos de cet interview, c'est cool hein ?

Hanai : Désolé Tsukamoto, mais Harima n'a pas l'air de vouloir faire l'interview. on va devoir se rabattre sur Yoshidayama.

Harima : Qu'est-ce tu racontes abruti ? J'ai tout mon temps. Allez pose tes questions.

Hanai : Huh...........Bon ok, alors Harima, en tant que jeune délinquant tes résultats scolaires sont calamiteux, ton quasier judiciaire est déjà bien rempli et ton avenir professionnel semble te mener tout droit vers le chômage. Donc peux-tu nous expliquer ce qui te motive dans la vie ?

Harima : Tu me fais rire binoclard, tu penses pouvoir me juger. Mais sache qu'un vrai guerrier comme moi n'a qu'un seul but dans la vie. Quiconque oserait se mettre en travers de ma route subirait ma colère car ma quête est pure et je ne trouverai le repos que lorsque je l'aurai terminée.

Hanai : Ah ouais, et c'est quoi ce fameux but de ta vie, boulet ? Une nouvelle moto ?

Harima : Nan, la seule chose qui me guide c'est l'Amour !!

Long silence...................Un ange passe......................

Tenma : Ouah c'est super Harima-kun ! Je ne te savais pas si sensible ! dit-elle en souriant.

Harima devient bleu et se met à trembler de la tête au pied. On dirait également qu'il étouffe.

Hanai : L'amour tiens donc. Alors les rumeurs seraient donc vraies, tu sors avec Eri Sawachika ? Etrange quand même qu'une fille comme elle puisse s'intéresser à un type comme toi.

Harima : Oujou ? Ca va pas la tête ? On a absolument rien en commmun ! Dès que je la voie cette gosse de riche, avec ses airs de ne pas y toucher, j'ai envie de vomir. Elle se prend pour qui d'ailleurs, toujours à vouloir se mêler de mes affaires ?

Hanai : Pourtant vous sembliez proches pendant le tournoi sportif.

Harima : Proches, proches, faut pas exagérer. D'abord on était dans la même équipe, donc forcément. Ensuite, elle m'a aidé à vaincre Tennouji pendant le kibasen. Et comme je n'aime pas être redevable de quoique ce soit, j'ai été la remercié un peu plus tard. Il ne faut pas tirer de conclusions hâtives. Moi et Oujo ? Elle est bien bonne celle-là.

Tenma : Il a raison Hanai, en réalité Harima-kun sort avec ma petite soeur Yakumo.

Hanai : Comment ?? Ce n'est pas possible ! Pas Yakumo-kun !

Tenma : Ah mais si c'est vrai, ils passent énormément de temps ensemble ces derniers jours. Parfois Harima-kun appelle Yakumo à la maison et elle va le rejoindre. Elle rentre alors très tard le soir, ce qui m'oblige à faire moi-même la cuisine. Et honnêtement ce n'est jamais très bon. En tout cas, elle a toujours le sourire lorsqu'elle revient.

Harima : Tsukamoto, ce n'est pas ce que tu crois !! Ta soeur et moi nous........

Hanai : Vous quoi ?

Yakumo : Heu, excusez-moi de vous déranger.

Hanai : Yakumo-kun !!! Tu es là, soleil de mon existence, déesse de mes printemps. Je t'en prie, dis-moi que les affreuses affirmations de ta soeur sont fausses.

Yakumo : Euh......Harima-san.

Sur ce elle s'avance vers Harima et se met à lui murmurer quelque chose à l'oreille.

Tenma : Regardes Hanai, elle lui murmure à l'oreille. Comme c'est mignon. Ils ont déjà leurs petits secrets ! Quel beau  couple ils font ! Je suis fier de toi Yakumo.

Hanai : C'est un cauchemar, je vais me réveiller. Oui c'est ça je vais me réveiller.

Harima : Ce soir ? Tu es sûre Imouto-san ? N'est-ce pas un peu trop tôt ? Est-ce que nous serons prêts ?

Tenma : Quoi ce soir, qu'est-ce qu'il se passe ce soir ?

Harima s'approche alors de Tenma : Tsukamoto ce n'est pas ce que tu crois.

Soudain Yakumo-kun et Harima quitte la pièce et s'éloignent en courrant. Avant de disparaitre, Harima s'écrie : Tsukamoto, les relations entre ta soeur et moi sont d'ordre purement professionnelles !!!!!!!!!!!!!!

Tenma : Quoi ? Sexuelles ? Des relations d'ordre purement sexuelles ? Mais alors cela veut dire que ce qu'ils vont faire ce soir c'est....Je ne peux pas laisser faire ça. Ils forment un superbe couple d'accord mais là ça va beaucoup trop vite. C'est mon devoire de grande soeur d'intervenir. Hanai-kun, nous devons empêcher ça !

Hanai : ..................................................................

Tenma : Hanai-kun ? Hé ho Hanai-kun ?

Hanai : ..................................................................

Tenma : Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!! Miko-chan !!! Hanai-kun ne respire plus !!!!

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Nakei1024

Re : Les interviews infaisables
« Réponse #74 le: 25 avril 2007, 07:17:01 »
Voilà un bon dialogue à la School Rumble, on s'y croirait...

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