De l'importance de l'âme...

» Critique de l'anime Ixion Saga par Maddilly le
19 Mai 2014
Ixion Saga - Screenshot #1

Ixion Saga DT... DT, comme Dimension Transfer mais aussi abréviation de dôtei, signifiant « virginité » dans le vocabulaire nippon. Basée sur un jeu online de Capcom nommé Ixion Saga, cette série animée de 25 épisodes saura vous arracher quelques bons fous rires. Scénario basé sur une structure de MMORPG habituelle ainsi que personnages stéréotypés de prime abord, c’est l’impression que peuvent laisser les quelques images de présentation que l’on peut trouver un peu partout. Et pourtant ! Les clichés volontairement présents sur lesquels on joue, le kitsch, le graveleux, les références (aussi bien à l’animation qu’à la culture des gamers, et à bien d’autres domaines), l’absurde : c’est signé, c’est de l’excellent Shinji Takamatsu. Tout en subtilité : l’évidence de certaines allusions graveleuses les font presque passer pour anodines, tandis que parfois, on se met carrément à tout voir comme métaphorique et potentiellement croustillant. Le double sens est partout. Fruit de notre imagination ou bien volonté de réalisation ? Subtilité du procédé qui déstabilise ainsi le spectateur, voire le pervertit.

Mais la force de cet anime ne vient pas seulement de la mise en scène et du jeu sur le second degré : le travail des seiyuu est tel qu'on s'éclate avec eux ! En bonne admiratrice de Sugita et Nakai, je ne peux que relever leur travail très sympa sur, respectivement, Leon et Sainglain ; mais les deux qui m'ont le plus marqué sont Jun Fukuyama, qui assure en Mariandel, et Hiroshi Kamiya, qui rend Erec vraiment attachant (même si les déboires du personnage se suffisent à eux-mêmes pour garantir au moins la pitié du spectateur). Variation peut aussi vous donner une meilleure opinion de Yuki Kaji, ce dernier nous ayant plutôt habitué à des rôles assez durs à assumer pour nos tympans.

Je rajouterais que ces épisodes, tels de délicieuses friandises, sont emballés par des génériques peu anodins et vraiment très entrainants. Si les trois endings sont assez explicites, l'opening est quant à lui légèrement plus subtil car pouvant être traduit de deux manières : l’une très chevaleresque et l’autre bien plus triviale.

Finalement, on finit par s'attacher à un peu tout le monde et la séparation est difficile après le dernier épisode. Perdrez-vous votre DT animesque après ce visionnage ? Ce qui est certain, c’est que vous en garderez des séquelles et des tama plein les yeux.

Verdict :8/10
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A propos de l'auteur

Maddilly, inscrit depuis le 02/05/2013.
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