Euh... Pourquoi on vise le Tournoi National ? Bah parce que t'es dans un anime de sport, Boulet !!!

» Critique de l'anime Area no Kishi par Zalitz le
28 Février 2015

Good Morning Populace (ou Afternoon, voir même Evening en fait... ça dépendra de l'heure à laquelle vous lirez ma petite boucherie) ! Cette critique signe le retour d'un petit prodige de l'orthographe catastrophique ou comme certains l'appellent "la honte de l'Académie Française". Il s'agit bien entendu de l'invraisemblable Zalitz, pour vous servir ! Je préfère quand même le préciser, tuer le vocabulaire n'a jamais été mon intention et je ferais de mon mieux pour vous empêcher d'utiliser du collyre afin de soigner vos futurs yeux blessés. Petite question de logique : savez-vous quel est le moyen le plus connu pour un illettré tel que moi de pouvoir toucher 200 000 boulasses par mois ? Certainement pas en écrivant des critiques (bien que j'apprécie en rédiger), mais en devenant Footballeur, voyons ! Tiens, la transition parfaite est pour le sujet du jour : "Area no Kishi" ou "Le Chevalier de (ou dans) la Surface" (De réparation. Il faut quand même le préciser, on ne sait jamais).

Area no Kishi, c'est quoi ? Voilà qui sera la question la plus pertinente de toute ma critique : il s'agit d'un anime de sport contant les aventures d'un jeune lycéen du nom d'Aizawa Kakeru, adorant le football. Cette simple réponse suffirait à faire fuir n'importe quelle personne hésitant à regarder cet anime. Honnêtement, je les comprend, c'est vrai que je n'avais pas cherché à être très convaincant ici, mais il serait un peu injuste de considérer cet anime comme une pâle copie de l'indémodable Captain Tsubasa ou comme un anime footballistique fadasse. Les rares personnes qui ont lu ma critique sur Major vont alors me traiter de radoteur (Insultez-moi, ça fait plaisir à mon égo), mais je vais devoir le redire ici : Area no Kishi construit sa force sur un drame rondement bien mené. Avoir deux frères aux caractéristiques différentes comme personnages principaux rend déjà un sujet comme le foot, devenu ennuyeux, plus consistant et déjà plus alléchant à la vue. Il vous suffit d'avoir un drame bien construit comme AnK (C'est pas l'abréviation d'Anime-Kun, que l'on soit bien d 'accord) et deux personnages principaux fortement liés, pour enfin obtenir un beau mouton qui se démarque du troupeau.
Après, ne soyons pas débiles, le drame qui va s'abattre ici est assez évident ! Il suffit de regarder les premiers épisodes pour comprendre quelle genre de catastrophe va toucher de plein fouet nos deux petits lurons. La vrai force de ce drame, c'est plutôt les conséquences qu'il engendre pour nos protagonistes, car il va être le déclencheur d'une évolution des personnages.

Tout ce que j'ai dit jusque là, c'est vraiment du compliment (Surprenant n'est-ce-pas ?), mais je vais devoir maintenant m'attaquer aux points négatifs que j'ai pu relever tout au long du périple de notre fan incontesté du football. Le premier sera évident celui qui me répugne le plus, celui dont je veux débarrasser au plus vite, ô combien il m'horripile. Plus originaux sont les éléments et plus apprécié est l'anime (ça marche comme ça... logiquement), mais le sport fait partie de ces quelques genres têtus ayant du mal à innover... bah sachez que Ank ne fait pas exception à la règle ! Le bon vieux bahut est toujours là ! C'est devenu THE lieu pour mettre au point un anime sportif. Je sais que tout un tas d'experts va alors sortir du même buisson pour me dire : "Oué Zalice, c'est toi qui comprend pas ! Ce genre d'anime doit correspondre à cette tranche d'âge pour faire des résultats convenables "... Euh Okay (déjà c'est Zalitz pas Zalice, petit bâtard) d'accord ! Mais pour dire qu'ils sont lycéens, t'es forcément obligé d'y introduire un lycée et des péripéties récurrentes comme deux équipes se disputant un terrain alors qu'ils pourraient se le partager ? Quel dilemme stupide et c'est l'une des raisons pour laquelle le genre sportif s'efface peu à peu de nos écrans.
Une fois que le héros Aizawa Kakeru entre au lycée Enoshima et dans le club de foot qui lui est affilié, pas besoin de se gratter les fesses pour deviner quelle aventure l'attend là-bas : SE QUALIFIER POUR LE TOURNOI NATIONAL. Traitez-moi de spoiler si vous voulez, mais osez me dire face to face que vous ne vous attendiez absolument pas à ce que l'histoire prenne cette direction. Ce sentiment quotidien de déjà vu est exaspérant, pour un fan de sport tel que moi.

Le personnage principal, Aizawa Kakeru m'a laissé assez perplexe. D'un côté, nous avons un personnage "tourmenté" par des rêves qu'il veut à tout prix atteindre : celui de jouer pour la sélection nationale et d'être champion du monde. Si dans certains animes du même genre, ce genre de déclarations passe au second plan, ici il s'agit vraiment d'une des pierres angulaires de l'anime. Si ce rêve n'existait pas, l'anime n'existerait pas ! Aussi simple que ça ! Du fait qu'il en parle et qu'il l'insinue tout le temps, il est évident qu'on lui souhaite de réussir et c'est l'une des raisons qui nous donne envie de suivre son périple. Match après match, on peut également noter une évolution du personnage où Kakeru, tiraillé par son passé, ses drames et par le poids qu'il porte, doit trouver la force d'avancer pour atteindre le rêve qu'il espère tant. Donc, d'un côté, il est facile de s'accrocher à ce personnage principal qui semble visiblement, avoir beaucoup à faire pour rien que pour toucher ce rêve des doigts.

Cependant, d'un autre côté, on retrouve un côté niais, innocent, gêné pour des choses stupides et qui, à longue deviennent insupportables. Il est d'ailleurs accompagné de son ami d'enfance "Seven" (c'est son surnom, c'est juste que j'ai oublié son prénom), elle aussi talentueuse joueuse de foot. Si je vous dis qu'elle est mignonne, devinez alors quelle relation va se développer entre les deux ? Rappelez-vous tout de même qu'il s'agit d'un anime sportif, donc le sport passe avant tout. Le reste n'est que très subjectif et ne doit que nourrir nos pauvres rêves abusés. Bien qu'elle ait plus ou moins une histoire tracée en parallèle à celle de Kakeru, même la plus ignare des chèvres comprendrait ce que l'un ressent pour l'autre et réciproquement. Si je vous dit qu'elle choisit de devenir manageuse du club de Kakeru juste pour rester avec lui... cliché ! Mais au moins, ça montre que même dans AnK, on a la formule Kakeru innocent garçon + magnifique fille, suivant Kakeru jusque dans son club de sport = Je laisse vos pensées trouver la réponse. En tout cas, cette formule a été utilisé dans tellement d'animes ! Ce serait peut-être du spoil de vous dire que cette anime sera même sujet à un triangle amoureux au milieu duquel se trouve le héros...

Que dire sur les persos secondaires ? Rien de spécial en fait ! On comprend bien que les coéquipiers de Kakeru sont une joyeuse bande de petits lurons et qu'ils seront toujours là pour soutenir le héros dans ses problèmes. Où ai-je déjà vu ça ? Nan, je dois sûrement me tromper ! Pour vous prouver leur importance, sachez que je n'ai retenu aucun de leur prénom. Ils sont juste là pour composer l'équipe d'Enoshima F.C ou pour servir d'équipe adverse à battre et c'est tout. Parfois, on dirait que certains personnages de cette équipe vont devenir importants, mais nos espoirs se brisent assez vite, puisqu'il s'agira très souvent de phrases subjectives plutôt qu'actes objectifs (Je vous parle du gardien en particulier, Reo je crois). Seul Araki Ryuchi, ami de Kakeru et de Suguru possède cette aura de personne importante. Il est d'ailleurs selon moi, le personnage le plus original et le plus marrant de cet anime. En fait, c'est presque à se demander comment il peut jouer au football et c'est cette contradiction qui lui donne cette position de personnage très attachant.

D'habitude, je commence toujours ma critique en commençant par évoquer le studio ainsi que son parcours dans le milieu de la japanimation. J'espère que vous me pardonnerez de l'avoir mis à la fin, car je vais être franc avec vous, je ne connais absolument pas ce studio : Shin-Ei Animation... et avec les recherches, j'étais bouche bée d'apprendre qu'il était aussi vieux que Sunrise. Certes, je suis l'homme le plus débile du monde, mais j'ai quand même quelques connaissances sur les studios d'anime japonais. J'ai alors fait ma petite collecte d'infos pas chers sur ce studio et je me suis curieusement demandé comment un studio comme celui-là a pu s'occuper d'un anime sportif ? C'est d'ailleurs le seul du genre qu'ils ont traité ! Ce doit être pour ça que les graphismes ne sont pas du tout transcendants. On reste sur une impression très fade et sur des couleurs manquant de profondeur et de peps. Les matchs ne sont pas immondes à voir, mais en terme d'animation sportive, on peut clairement trouver mieux, que ce soit sorti après Ank ou même avant.
Je ne ferai pas un long arrêt de 20 minutes sur la musique ! Si je devais vous sortir un titre là, je vous conseillerais vivement de taper "Area no Kishi Ost" sur Youtube. Aucune d'entre elles ne m'a réellement marqué que ce soit pendant les matchs ou hors des matchs. Parfois même, j'ai le souvenir qu'ils utilisaient l'opening pour dynamiser les actions d'un match. Ok, il est pas mauvais l'OP d'ailleurs, mais sur 37 épisodes, il aurait préférable de varier leur registre.

Concluons ça vite fait ! Je me rend compte que j'ai trop raconté ma vie et je m'en excuse solennellement. Area no Kishi se compose d'un drame bien construit qui sera d'ailleurs le fil conducteur de cet anime, mais autour, il s'est malheureusement construit des stéréotypes répétitifs (Tournoi National, Bahut, etc... ) faisant plus de tort que de bien à un genre qui continue à souffrir aujourd'hui. Le personnage principal n'est pas complètement raté en soi, mais a du mal à convaincre et donc à porter l'anime. Les matches ne sont pas horribles à regarder, mais n'inspirent généralement aucune excitation à faire hérisser vos poils. Cela est d'ailleurs dû à des graphismes pas assez travaillés ainsi qu'au manque d'OST percutantes. Moi, Zalitz j'octroie au "Chevalier dans la surface de réparation", la note de 6/10. Franchement, un 7/10 aurait été bien, mais si je vous dis que plus l'on s'approche de l'épisode 37 et plus du fan-service inutile sera présent. S'ils s'étaient arrêtés à 24-26 épisodes, je pense que ma note aurait été différente, mais là, c'est adjugé vendu !!!

Verdict :6/10
Ce que les membres pensent de cette critique :
Convaincante (3)
Amusante (1)
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A propos de l'auteur

Zalitz, inscrit depuis le 05/09/2014.
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