Critique de l'anime Fruits Basket (TV 2001)

» par Sacrilège le
12 Mai 2008
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Trois mois, rien que ça. J’ai mis trois mois pour finir de visionner toute la série. Je vais essayer de décrire méthodiquement ce qui fait le charme de cet anime, car ce n’est pas par dépit que je le regardais au goutte à goutte mais par simple manque de motivation. La motivation revenue j’ai fini les dix derniers épisodes ces deux derniers jours.

Les cinq premiers de la série carburent assez vite, tout est nouveau il faut expliquer l’incipit et tout s’enchaîne, logiquement, assez précipitamment. Et là, on découvre avant tout Torû, avec son lot de niaiserie et d’absence totale de recul qui l’entoure. Allez allez elle est bien mignonne alors on l’excuse, elle sourit tout le temps à tout le monde et même si elle nous donne l’envie de la secouer et de lui foutre une bonne claque sa naïveté est un peu bonus de fraîcheur qui permet d’aborder des sujets plus ou moins délicats avec le sourire qui la caractérise.

Les épisodes suivants se suivent quant à eux avec un grand ralentissement de cadence. Je veux dire par là que ce sont plutôt des petites histoires mises bout à bout avec finalement pas d’intérêt principal ; ce qui est malheureusement souvent le cas des séries avec plus d’une vingtaine d’épisodes mais ici sans que l’on ne s’ennuie pour autant, on en apprend davantage sur les personnages ; que ce soit des explications sur leurs relations ou le pourquoi de leur sensibilité par leur pauvre-passé-bien-triste, ce qui ne les rend que plus attachants. La série se regarde alors avec plaisir, pas grand besoin de se concentrer, elle se laisse voir en somme.

Avec les deux voire trois derniers épisodes on repasse à la vitesse supérieure un peu brusquement, ce n’est pas mal fait en soi mais assez soudain pour une série qui en fait de compte ne nous avait pas habitué à être si rapide dans ses enchaînements de nouvelles et d’actions.

Côté personnages on a pour l’occasion droit à tous les stéréotypes : l’intellectuel distant, le garçon mignon et sympa qui plaît aux filles, la fille cruche qui énerve et qui manquerait si elle n’était pas là, celui qui veut se venger d’on ne sait quoi jusqu’au dernier épisode, la yandere amoureuse ou encore la jalouse fétichiste qui ne laissera jamais tomber dans sa quête de l’homme de ses rêves.

Comme dit précédemment, bien que Torû ne soit pas bien futée cela aide la série à aborder le sujet normalement douloureux de la mort de sa mère, à dédramatiser d’autres situations comme les problèmes scolaires de « la jeune fille lion » ou amoureux « du gars amoureux d’elle » (désolée les prénoms s'envolent une fois tout visionné ^^;).

-1 pour l’opening et surtout l’ending qui sont vraiment à se taper la tête contre les murs.

Pour finir l’histoire est quant à elle très simple mais toute sympathique, plus une histoire d’amitié que d’amour elle arrive à susciter un vif intérêt grâce aux caractères des uns et des autres et au côté fiction qui permet de se détacher du réel et ainsi éviter les scénars plats que l’on voit un peu partout proliférer comme des champignons dans un endless game.

Verdict :8/10
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A propos de l'auteur

Sacrilège, inscrit depuis le 27/10/2005.
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