Critique de l'anime Ginga Eiyû Densetsu : Rasen Meikyû

» par Sirius le
30 Janvier 2013
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Terminons-en une fois pour toute avec la saga GinEiDen et parlons un peu de ces seconds Gaidens. A nouveau, différentes anecdotes plus ou moins longues autour des principaux protagonistes nous sont dévoilées. C'est assez déséquilibré car Yang n'a ici droit qu'à 14 épisodes alors que la précédente série était entièrement consacrée à Reinhard.

Exit la fibre épique des 110 OAVs : ce sont ici des récits simples mais variés qui nous sont racontés en essayant toujours de nous livrer plus de détails et d'informations sur l'univers de GinEiDen, son histoire et ses courants de pensées.

Quand bien même il s'agit des épisodes les plus récents de la saga, on ne peut pas vraiment dire que la réalisation ait bien vieilli. Les réalisateurs essayent de rendre quelques séquences animées plus fluides et finissent par abuser des CG durant les batailles. Le tout s'attache un aspect trop lisse qui trahit le ton de la saga avec des couleurs souvent trop vives. Le chara-design en sort dangereusement épuré et manque parfois de piquant et de caractère si on le compare aux traits durs des premiers OAVs.

A noter que la voix de Yang s'était éteinte avec Kei Tomiyama à la fin des 110 OAVs. On s'habitue assez vite à celle d'Hozumi Gouda, plus grave et posée, même si elle ne véhicule pas le cynisme et la nonchalance qui caractérisent si bien le personnage. Cela reste bien moins choquant que la seule fois où Yang prenait la parole dans le précédent Gaiden.

La série s'ouvre sur l'aventure de Yang à El-Facil qui lui valut le titre de "héros". Un coup de bluff, une chance incroyable qui le place en un instant sous les projecteurs et en proie à une épuisante célébrité. Tout est balancé en un seul épisode : pour un événement dont on parle tout au long des 110 OAVs, on était en droit d'espérer plus de détails d'autant plus que la situation de crise est bien perceptible. Puis on apprend le coup du sort qui l'a conduit à entrer dans l'armée, lui qui ne souhaitait qu'étudier l'histoire : en ces temps de guerre, l'armée a plus l'utilité de stratèges que d'historiens et son département s'est vu forcé de mettre la clé sous la porte.

Pour remédier à la frustration de Yang, Cazellnu lui soumet une enquête qui va permettre au jeune homme et à nous, spectateurs, d'en savoir un peu plus sur l'histoire de l'Alliance des Planètes Libres et le conflit qui l'oppose à l'Empire. Une enquête qui peut sembler un peu longue et monocorde comme l'histoire de Bruce Ashbey nous est narrée de façon magistrale, avec un minimum d'efforts de mise en scène. Heureusement, Yang se voit obligé de mettre son travail entre parenthèses quand il se trouve muté comme secrétaire dans un pénitencier, histoire de placer un peu d'action dans un arc admirablement ficelé. C'est l'occasion pour lui de faire connaissance avec le sympathique Patorichev, avec Dusty qui n'est pas encore sorti de l'académie et aussi avec Murai, de la police militaire.

Puis on en revient (pouf! comme ça!) à Reinhard et Kircheis, bien plus chéris par le public de GinEiDen. Au menu, une mutinerie ourdie par notre tête blonde avec comme toile de fond la discrimination sociale, un duel qui donne soudain des allures de far-west à la saga et une mission de récupération bien menée. Des récits qui semblent un peu écrits à l'arrache pour expliquer comment notre jeune prodige récolte chacun de ses galons et souffrent de quelques répétitions. Avant de conclure sur la troisième bataille de Tiamat, spectaculaire affrontement où l'imagination stratégique de Reinhard lui vaut une énième promotion... en attendant la quatrième qui introduira la saga. La boucle est bouclée.

Verdict :8/10
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A propos de l'auteur

Sirius, inscrit depuis le 16/07/2007.
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