Certains animés au format court (12 épisodes) mériteraient largement plus d'épisodes, ne serait-ce que pour développer la trame. Hataraki Man en est le parfait exemple.
Le sujet était pourtant intéressant. Fini le décor du monde lycéen, place au monde du travail avec une héroïne journaliste de profession. Son métier la passionne tellement qu'on la surnomme «Hataraki Man» lorsque qu'elle passe en mode «masculin». Elle est si absorbée qu'elle en oublie de satisfaire ses besoins primaires tels que manger, boire et dormir (sympa l'image donnée des hommes...)
Cette caricature un peu poussée contraste avec l'autre personnalité d'Hiroko. En effet, autant elle se montrera très sûre d'elle au boulot, autant sur le plan personnel c'est tout le contraire. Ses fréquents changements d'humeur ont une certaine teinte de réalisme. Il est clair qu'avec ce mode de vie, sa vie amoureuse en pâtira. Sur ce plan, l'animé est assez réussi, le Japon étant réputé pour son culte au travail.
Comme il a été souligné précédemment, l'intrigue n'est pas le point fort de l'animé. Les enquêtes d'Hiroko sont bâclées et c'est bien dommage. Un fil conducteur plus suivi aurait pu donner plus de cohérence à l'histoire et relever l'intérêt. Quand aux personnages secondaires, ils font vraiment satellites et c'est tout. Encore dommage car deux de ses collègues lui feront comprendre que, dans un monde compétitif, une femme peut être très bien considérée par ses pairs sans pour autant renier sa féminité.
Malgré le choix d'un ton humoristique pour aborder les thèmes de rivalité, jalousie inhérents au monde du travail, l'animé n'a pas réussi à m'intéresser suffisamment aux aventures d'Hiroko. Pourtant, la fin présage une éventuelle suite, des questions restant en suspens.
Quand au chara-design, celui de l'héroïne m'a fait penser à Hachi de Nana, sauf qu'elle a des lèvres plus grosses...Aucun commentaire sur le couple opening et ending que j'ai zappé sans vergogne.
En conclusion, un animé aussi vite vu aussi vite oublié, qui ne marquera aucunement les mémoires.
Connexion
Infos sur l'anime
Hataraki Man
Matsukata Hiroko, 28 ans, est rédactrice pour le magazine Jidai. Ses collègues la surnomment "hataraki man" (homme passionné par son travail) car sa capacité à faire abstraction du monde qui l'entoure, aux dépens de sa féminité, lui permet de s'investir à fond dans l'écriture de ses articles. Cependant, l'ampleur de cet engagement a des répercussions sur sa vie privée et elle se demande comment elle pourrait bien réussir à concilier les deux.