Isshoni Sleeping : Sleeping with Hinako - Viens coucher avec moi, ce soir !

» Critique de l'anime Isshoni Sleeping : Sleeping with Hinako par Rydiss le
20 Août 2012

Chose promise, chose due. Je me suis juré de regarder l'ensemble des Isshoni-mettez-n'importe-quoi et d'en faire la critique. Et après plusieurs mois, que dis-je, après plus d'un an, je me suis décidé à regarder la deuxième œuvre de ce que j'ai nommé Le Cycle d'Hinako. Après avoir transpiré pour vous ici, j'ai dormi pendant cinquante minutes devant Isshoni Sleeping, ou Dormons ensemble en bon français. Mais contrairement à la dernière fois, ce n'était pas pour vérifier si l'anime faisait bien son travail.

Avant de commencer la critique, il est nécessaire de rappeler deux ou trois trucs sur les Faisons quelque chose ensemble. L'intérêt de ces œuvres d'art uniques repose sur un concept intriguant : l’interaction entre le personnage principal et vous. Et accessoirement sur le fan-service ecchi omniprésent. Vu que j'adore la référence faite dans ma critique de l'épisode précédent, je la reprends : à la manière de Dora l'exploratrice, Hinako va vous parler pendant qu'on la regarde vivre sa vie bien palpitante, qui consiste à faire de la "gym", dormir, se laver et bosser en tant qu'actrice pour anime. Si possible avec le plus de plans pervers imaginables. Trop cool. Bref, dans l'épisode précédent nous avions eu droit à une séance de... Euh... Muscu-step-gym complètement aberrante et chiante (disons les choses telles qu'elles sont). Maintenant que la miss est bien fatiguée, elle va aller dormir et... Elle veut qu'on dorme avec elle. Wouahou, ils osent les mecs! Allons-nous avoir droit à une nouvelle séance de sport bien soutenue? Après tout, ils ont raison, la session de sport avec les plans bien osés, c'était pas suffisant. Ils ont bien compris le souhait de toute personne suffisamment tarée pour regarder de son plein gré un truc pareil : le cul! Allez, balancez moi la dose les gars, que je vois ce que vous avez dans le pantalon. Mais avant de savoir si la nuit a été aussi chaude que je le pense, on va vous parler des autres composants de l'OAV. Ah, vous avez les boules, hein? J'adore faire ça, que voulez-vous. Mais rassurez-vous, ce ne sera pas bien long. Parce qu'il n'y pas grand-chose niveau composants.

Bon, on va déjà évoquer le cas de Hinako. Elle n'a pas changé. Pour répondre aux critères du fan-service, elle est juste parfaite. La preuve : j'ai eu envie de la tuer. Elle est toujours aussi niaise, sa voix est toujours aussi niaise, sa putain de bretelle gauche pend toujours (à se demander comment son haut ou sa nuisette peut tenir en place), elle a toujours un bonnet G... Nickel chrome, messieurs les réalisateurs. Vous avez bien fait votre job. Parlons donc un peu de ce qui change, c'est-à-dire la tenue (qui avait une importance considérable dans l'épisode précédent) avec cette fameuse nuisette, qui est sans doute la plus courte qui m'ait été donné de voir. Elle s'arrête pile au niveau du pubis, c'est grandiose. Et elle offre un décolleté splendide. L'effet vaguelette, très recherché, ferait enrager de jalousie Jean-Paul Gaultier. Pourquoi est-ce que je m'étends sur ce bout de tissu? Parce qu'il vous permet de voir un autre morceau de tissu : la fameuse culotte que tout le monde attend au tournant. Et là, grand Dieu, quelle déception! Pas une once de créativité! Un blanc immaculé (on aurait pu en douter...)! Mais c'est d'un ennui à regarder! Surtout pendant cinquante minutes! Je m'attendais à retrouver la fibre créative du premier volet, où on voyait Hinako changer de tenue lors de certaines sessions d'abdominaux; mais non, rien, seulement cette culotte blanche et cette nuisette moche. Ah, ça va leur faire perdre des points, je vous le dis... On va en finir aussi avec l'aspect sonore et graphique : c'est quelconque, c'est classique, bref ça n'a rien de bien formidable. Un plan me montrant un réveil (dont on ne voit pas les aiguilles...) et le décor qui l'entoure me ferait même basculer dans le "en dessous de la moyenne".

Mais il est temps de passer à cette fameuse nuit en compagnie de Hinako. Et précisons-le pour les plus pervers et pressés, pas une once de sexe (le mec qu'elle invite dans son lit a été castré, c'est pas possible autrement). De toute façon, si ça avait été le cas, je n'aurais pas regardé... Bon, disons-le tout de suite : ce furent les cinquante minutes les plus longues de ma vie. Je ne m'étais jamais autant ennuyé en regardant un anime. Et il s'agit un peu de ma faute. Car oui, il y a une façon spéciale de visionner ce machin. Après quelques recherches, j'ai appris pas mal de choses. Il faut savoir que Dormons ensemble a vraiment été créé pour dormir avec Hinako (et là je dois avouer que je suis terriblement inquiet pour l'humanité si on en vient à de telles extrémités). Son but est de faire oublier qu'on dort seul, littéralement. En gros, vous êtes censé mettre en marche le DVD au moment de vous endormir. Il choisit aléatoirement une séquence et la fait tourner en boucle toute la nuit, jusqu'au fameux moment du réveil que vous aurez programmé. Pour ma part, je suis loin de désespérer au point de mettre un DVD lors de mon sommeil (oui, il n'y aura pas de passage "expérimentation" cette fois-ci), donc j'ai regardé l'ensemble des séquences d'un coup, ce qui se traduit par cinquante minutes d'ennui comme vous l'avez déjà compris. Pour ne pas m'endormir, je me suis amusé à compter. Oui. Compter. Les minutes, les plans, les répétitions... Et ça s'est révélé très constructif.

Allez, entrons dans le cœur du sujet. Le début nous montre Hinako jouer aux jeux vidéo. Puis elle nous remarque, dit qu'il est l'heure d'aller se coucher et va se changer (pas en face de nous, dommage). Et c'est parti pour vingt-cinq minutes où il ne se passe absolument rien. On contemple juste Hinako dans son sommeil. Alors attention, on a droit à quelques variations de plans. Vous aurez ainsi un très beau plongé sur sa poitrine qui se soulève et s'abaisse, chose classique, puis sur ses cuisses (ils sont même pas foutus de les faire symétriques... La gauche est plus grosse que la droite...), sur ses fesses (voir sa culotte changé de couleur aurait pu être moins lassant, vu le nombre de fois où ce plan revient...), puis sur l'entrejambe, sa bouche et quelques autres parties de son anatomie, dont notamment un splendide plan d'avant-bras pendant dans le vide. Je n'ai toujours pas compris l'intérêt... Comptez entre quinze et vingt secondes pour chaque plan (c'est long quand il n'y a pas de mouvement...), puis on recommence. Avec les même plans. Vu l'économie de papier qui en a résulté, je leur décerne pour la seconde fois le prix du Grenelle de l'environnement. Vous comprendrez aisément pourquoi j'ai trouvé ces minutes interminables. Pour les initiés, c'est un peu comme le Endless Eight d'Haruhi Suzumiya, mais en vachement moins passionnant et plus répétitif. Imaginez mon calvaire.... Juste au moment où je me demandais pourquoi les réalisateurs n'étaient pas foutu de nous intéresser un peu plus en nous montrant Hinako en train de faire une crise de somnambulisme ou bien ses rêves, bingo, le fameux rêve débarque. Problème : j'ai jamais trouvé que regarder une fille mesurer son poids était passionnant. A partir de là, c'est l'explosion. Il va se passer plein de trucs. Un nouveau rêve tout aussi débile, des discussions débiles où l'interaction est complètement foirée (je veux pas dire, mais on voit clairement un plan où elle parle à son bureau alors qu'elle s'adresse à nous...), un passage débile composé de quatre plans répétés trois fois chacun pendant qu'Hinako chante une berceuse débile et... Ambiguë ("viens sur ma poitrine"...), un autre passage débile où Hinako se lève pour manger et se laver les dents et voilà. On enchaîne avec trois séquences de réveil différentes qui m'ont poussé à me demander si j'avais fait marche arrière sans faire attention et c'est fini! Enfin! Remerciez-moi, je vous ai tout raconté, vous n'avez plus besoin de regarder cette ignominie!

Faisons donc un résumé de la situation : les vingt-cinq premières minutes sont uniquement composées de plans longs qui se répètent indéfiniment, la suite met en scène des situations désespérantes... C'est d'un chiant. Mais d'un chiant... J'en ai crié de joie lorsque le générique est apparu. Mais ne soyons pas mauvais joueur : d'un point de vue ecchi, c'est clairement une réussite (même si je suis certain qu'il existe des séries tout aussi sexy et plus intéressantes). Mais apparaît une difficulté pour noter : cet anime n'est pas fait pour être regarder, vous êtes censés dormir lors de sa mise en route. De ce fait, toutes les répétitions peuvent être légitimer : pourquoi s'ennuyer à créer quelque chose que les gens ne vont pas regarder? Comment noter un truc pareil? Heureusement, la raison et la haine viennent à mon aide : Hinako est juste insupportable et je ne peux pas cautionner un concept aussi navrant que celui sur lequel repose l'OAV, à savoir offrir de la compagnie 2D pour dormir. C'est juste affligeant. Et puis surtout, je me suis vraiment trop emmerder devant ce truc. Du coup, pas de pitié.

Verdict :1/10
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A propos de l'auteur

Rydiss, inscrit depuis le 15/07/2007.
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