Critique de l'anime Koi Kaze

C'est le troisième anime que j'ai regardé depuis ma replongée dans l'animationjap.

Après Naruto et Enfer et Paradis, autant vous dire que j'ai pris une sacrée claque.

Le sujet traité tombe « limite » dans la pédophilie, mais c'est bien l'inceste comme sujet tabou, qui nous est dépeint ici. Vu la difficulté à aborder un tel sujet, j'avais la crainte de tomber sur quelque chose de vulgaire, mais mes doutes ont été estompés dès le premier épisode. C'est beau, doux et accompagné de belles mélodies.

La mise en scène compte sur la lenteur, pour provoquer une véritable empathie envers le grand frère Koushirou Saeki. Les plusbelles scènes d'introspectionssont pour ce dernier, qui vit dans un quotidien tiraillé entre ses pulsions et sa morale.

Suivre cette histoire a déclenché en moi une certaine confusion dans mon jugement, car même si l'on ades idées très arrêtéesà ce sujet, on a la surprise de voir que cet anime arrive à nous guider vers une autre représentation de cet interdit.

La fin m'a plongée dans un sentiment de malaise et m'a profondément attristée. Être spectateur d'une telle culpabilité ne m'a pas laissé indifférente.

Un anime fantastique avec des moments vraiment poignants, des messages forts et lourds de sens, qui ne peut pas «toucher» tout le monde, mais c'est une œuvre qui sort vraiment du lot et avec laquel j'ai passé un très bon moment.