Critique de l'anime Namiuchigiwa no Muromi-san

La petite sirène, vous connaissez ? Mais si, cette histoire touchante dans laquelle une jeune créature mi-femme mi-poisson tombe désespérément amoureuse d’un prince après le naufrage de ce dernier. Bon, eh bien ici, c’est plus ou moins le même trip, sauf que la sirène est tellement stupide qu’elle mord à l’hameçon d’un adolescent lambda…

L’anime joue à fond la carte du n’importe quoi, mettant les sirènes et leurs connaissances dans des situations relativement débiles mises en scènes comme de courts sketchs. Le problème, c’est qu’on a droit à un WTF bas de gamme et quelque peu répétitif qui devient rapidement prévisible. On sourit plus qu’on ne rit vraiment…

Les demoiselles croisées en cours de route sont toutes de vrais stéréotypes (sur-vitaminée, surdimensionnée, enfantine…) et comme l’humour, réservent finalement peu de surprises, même si leur passé est loin d’être banal. J’aurais apprécié que les relations entre protagonistes soient davantage mises en avant, avec une vraie évolution et ne servent pas simplement de prétexte à de nouvelles aventures rocambolesques.

Un dernier mot sur la réalisation : passable… Cela-dit, le format en épisodes de 12 minutes permet de moins ressentir l’ennui et de profiter malgré tout du spectacle.

Bref, un anime idéal pour combler le vide entre 2 séries, rapidement terminé, rapidement oublié, mais ça occupe. Je doute qu’il me laisse un souvenir impérissable.