Critique de l'anime Nicky Larson - Complot pour un Million

» par SoulJapanExpress le
27 Juin 2011
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Troisième escale de cette croisière, le temps est ensoleillé et la mer d'un bleu turquoise.

Complot pour un million de dollars, ce titre me rappelle celui des films d'action hollywoodiens des années 70. Ceux-là même dans lesquels ont retrouve des acteurs charismatiques devenus depuis lors de véritables légendes. Les premières séquences du film mettent à l'honneur toute la classe que présente les City Hunter à l'exception de quelques clichés maladroitement véhiculés. Les premières notes ont flatté mon ouïe en portant des sonorités Jazz visionnaires semblables à celles des 1960, celles que l'on retrouvent timidement entre les accords de Miles Davis, ceux des sidemen et le courant du hard bop de la même époque.

La plage de Berverly Hills, c'est là où tout commence, le rêve américain culturel présent dans ce panorama stéréotypé. Une population bronzée, des rollers, surfs, vélos sur le walk de la plage, des palmiers, le kite et les vagues, l'ambiance festive estivale américaine rapportée au pays du soleil levant.

Pour ce titre, le scénario est construit de telle sorte à ce que l'on ne s'attende pas vraiment à ce qui va se passer. Les plans sont saccadés et il y'a un réelle adaptation des techniques utilisées dans les films d'actions (même si on s'en doute, au fur et à mesure que les années avancent, j'en reste bluffée). Donc bon, une bonne petite intrigue basée sur l'espionnage, le complot mettant en scène la CIA et autres agences d'espionnage. L'effet voulue est là, on y croit.

J'ai remarqué aussi une particularité qui est de plus en plus mise en avant et ce parallèlement aux sorties mangas et animes de la même date: le design des armes. Je ne sais pas mais il n'y a que dans CH que je prend plaisir à les comtempler, tant leur aspect et la régularité du dessin sont plaisants, ce, sous n'importe quel angle.

J'espère (vraiment) que ce n'était pas dans le script original mais les doubleurs français (oui j'accuse) ont osé qualifié les sushis: d'authentique gastronomie japonaise. Impardonable.

Pour finir, la réalisation de l'ending "More more Shiawase" de Yoko Oginome (confirmée pour les CH) sera très réussie et comme d'habitude ce sont les voix féminines qui collent le plus à l'ambiance City Hunter. Cela apporte quelque chose de doux, de sexy et de macho à la fois qui m'a toujours plu.

- " ... Je ne permettrais jamais que Ryo serve d'appât, pas même pour un million ... "

L'homme qui valait un million

Verdict :8/10
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