La trame de Sensei no ojikan (littéralement "le temps du professeur" ou "les (folles) heures d'une prof") est simplissime : nous faire rire. Le reste n'a pas d'importance.
Ressort humoristique : Mika est la plus jeune, la plus à la rue et la plus nunuche de tous ceux qui fréquentent l'école. Détail qui a son importance (car c'est sur lui que se fonde l'essentiel de l'humour de cette série) : Mika est la prof et ceux plus âgés et encore plus dingues qu'elle sont ses élèves. Imaginez une gamine sortie tout droit de l'école primaire faisant cours à des élèves de lycée. Pour couronner le tout, chacun de ses élèves est un cas pathologique. Voilà le tableau.
En toute honnêteté, j'ai ri par moments, tellement c'est n'importe quoi, mais on se lasse très vite.
Le graphisme, le chara-design et l'animation sont typiques de ce style d'anime : ça vole pas haut, c'est moche, c'est mal animé. Bref, ne comptez pas sur l'aspect visuel, qui peut se résumer à une abréviation : SD. Il y en a tellement que par moment, on ne se souvient plus de l'aspect réel des personnages. Comme dirait une personne de ma connaissance, les dessinateurs de Sensei no ojikan et la SD, "c'est comme un enfant de 4 ans qui découvre le ketchup. Il trouve ça tellement bon qu'il veut en mettre partout". Pour le spectateur, par contre, c'est vite l'indigestion.
La musique, est à l'image du reste, insipide. Heureusement, elle s'oublie vite.
A réserver aux amateurs du genre. Pour les autres qui veulent voir une série drôle avec des étudiants, foncez sur School Rumble et Ouran High School Host Club, ces deux séries sont cent fois mieux.
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Infos sur l'anime
Sensei no Ojikan - Doki Doki School Hours
La vie n'est pas facile, quand on est une petite fille paraissant 12 ans, de surcroît tête-en-l'air et pas mal nunuche, et qu'on doit se réveiller tôt tous les matins pour aller à l'école. La vie est encore moins facile quand, en plus, on est la prof d'une bande de lycéens farfelus et dégénérés.