Parlons en de ce
Ted avec
Marc Wahlberg. Comme
Nakei l'a dit, le film débute comme un de ces films de fin d'année avant l'heure. Cette romcom U.S. apparait rafraichissante et presque réussie. Presque parce que le versant dramatique introduit sur la fin ne collait pas avec le reste. M'enfin le divertissement est sauf avec une peluche attachante, vulgaire et marrante aux cotés de son proprio incarné par
Wahlberg. Malgré mes craintes à l'égard de
Mila Kunis et son jeu d'actrice, je ne regrette pas l'investissement. Les caméos avec
Norah Jones et
Ryan Reynolds étaient rigolos.
Savages: Thriller d'action autour du transit et trafic de stupéfiant. L'intro' charnelle est assez too much pour présenter les trois personnages principaux. D'ailleurs, ce trio passe aisément en second plan en raison du charisme, du jeu d'acteur et la fonction des personnages secondaires. En l’occurrence
Del Toro et
John Travolta dans un grand soir. Pour le reste, le développement demeure classique avec un finish quelque peu inédit, il faut le dire.
Taken 2: Le film est simplement mauvais. Dialogues plus scriptés qu'un
Call Of Duty sans saveur, des séquences d'action mainstream et Lolesques (Cf la course poursuite en voiture). Trop de sur jeu et de réaction artificielles... Pour finir, le scénario se situant dans la continuité du premier tient à peine sur un timbre poste. Comment
Liam Neeson a t-il encore fait pour être embarqué là dedans ? WTF Luc Besson.
Quelques Heures de Printemps: Émotion au RDV. Le récit s'axe autour de la liaison difficile et violente qui subsiste entre une mère et son fils.
Vincent Lindon et
Hélène Vincent jsute géniaux sont habités par leurs personnages. Les échanges s'exécutent à la manière d'un
Drive. C'est à dire sans trop de dialogues. Tout est dans la gestuelle et le langage non verbal pour créer un lien. Ensuite, la reconstruction de cette relation s'avère douloureuse pour les deux parties derrière leurs secrets et passé dissimulé. Le final n'en était que bouleversant et formidable. J'ai laissé plus d'une larme.
God Bless America: Ma plus belle surprise et découverte cinéma. Ce film peut se révéler être une espèce de critique avec une dose de cynisme de notre société actuelle et son évolution à travers différentes structures. Télévision, Capitalisme, Technologie... par extension les USA et le modèle Occidental; le film se révèle vraiment intelligent dans sa construction et il est facile d'y faire un rapprochement avec notre réalité. L'ensemble reste traité de manière légère mais relativement efficace pour que le spectateur prenne conscience du propos ainsi que la portée du métrage.
Joel Murray et sa comparse apparaissent comme des découvertes prodigieuses pour moi, ils sont formidables. L'intégration de la petite
Roxy a parfois été traitée sans cohésion dans ses apparitions ce qui fâche et écorche un peu la qualité du film. On est pas passé loin du chef d’œuvre.
Looper, j'en attends beaucoup... et l'avis de
Number 8 me rassure quelque peu.
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