Jeu terminé.
Mes aïeux, quel jeu, et quel splendide jeu. Quelle fin et quelle splendide fin. Je n'en ai fait qu'une pour le moment, car je ne voulais pas "salir" ou "altérer" les sentiments suscités. J'essaierais les autres plus tard, quand je serais en état d'expérimenter "cliniquement" les autres possibilités.
J'ai choisi:
De refuser les 3 solutions, et de mourir. Si j'ai bien compris, les races intelligentes du cycle suivant ont pu elles arriver à détruire les moissonneurs. Grâce à notre sacrifice. J'aime bien cette fin. J'aime l'idée du dernier pied de nez à une conscience supérieure qui croyait pouvoir imposer ses solutions aux espèces conscientes. Et même si "je" suis mort, la menace a été détruite, ce qui n'est pas si mal.
Mais quel jeu. Quel puissance d'implication du joueur. Ce final, ou on se traîne à moitié mort en refusant toujours d'abandonner, quelle intensité.
Mass Effect est définitivement ma licence préférée. En fait, j'ai beau admirer énormément les Elders Scrolls, qui représentent pour moi l'alternative, je trouve qu'ils n'impliquent pas assez le joueur. Personnellement, je préfère avoir un "cadre de jouabilité" plus rigide, un scénario plus directeur mais plus travaillé qui laisse le joueur libre de choisir les voies qu'il suit. Je trouve que ça implique plus le joueur, que ça lui fait plus "vivre" l'histoire que de lui laisser simplement toute liberté.
La preuve, c'est que je n'ai jamais réussi à"finir" un Elder Scrolls, toujours car cela me lassait au bout d'un moment.
Soyons honnête, Mass Effect n'est pas si vaste. Mais il est extrêmement travaillé, et c'est ça qui le rend si génial. Même le fan-service (genre tout le monde qui revient pour la fin, les multiples clin d'oeil du 3 aux autres opus...) est tellement bien géré qu'on est emporté sans se poser de questions. Et je n'ai jamais demandé plus. Chaque personnage est véritablement "sorti de son cadre" pour moi. Garrus, Liara et les autres sont devenus grâce aux travail des développeurs bien plus que de simples figures vites oubliée.
Quel jeu. Quel putain de jeu. A tout ceux qui n'y ont pas encore joué, vous ratez quelque chose d'énorme. Vraiment.
La seule chose chose qui m'aura fait sourire au final, c'est que le "setting" de fin est pratiquement le même que celui de...
Gurren Lagann.
