Bilan 2022 :
Quelle belle année en termes d’animation que 2022.
Marqué dans un premier temps pour ma part par le retour de plus ou moins vieilles licences. Comme la dernière saison de
Danmachi qui finalement m’aura moins accroché qu’espérer. Du à certain personnage qui s’est avéré très agaçant a force de déclamer ses prémonitions jusqu’à saturation. Mais c’est surtout
Overlord IV et Made In Abyss la deuxième saison qui en particulier ont capté mon attention. La première cité que j’appris à apprécier avec le temps s’est révélée fort satisfaisante, le Roi Liche continuant d’étendre son influence et la deuxième très attendue, un retour depuis presque cinq ans, a été parfaite dans sa continuité.
Made In Abyss est une œuvre à ne pas louper.
Je citerai bien entendu au passage la troisième saison de
Kaguya qui s’installe tranquillement comme un rendez-vous biannuelle et se place en référente de la comédie romantique. Sans parler d’un
Komi dont la deuxième partie s’est avérée assez paresseuse. Mais vous pensiez que j’allais l’oublier, 2022 fut aussi marqué par la fin de la deuxième saison de
Kimetsu no Yaiba, dont le résultat est finalement anecdotique en soit. Je lui accorde largement la couronne pour son affrontement intense et passionnant, mais elle m’aura laissé assez froid du fait d’une production bien trop écarté en terme d’années pour des petits arcs adaptés.
L’année 2022 c’est aussi le retour de Berserk que ce soit en anime ou en manga. L’anime mémorial à peine irrespectueuse de l’auteur, ne fait qu’enfoncer le clou sur un vaste potentiel gâché dans ce média. On retiendra malgré tout quelques scènes supplémentaires, un os à ronger pour les fans endeuillés. La suite du manga par contre mérite encore moins d’éloges, le projet était surement dès le départ voué à l’échec. Je lui accorde pour la suite le bénéfice du doute en espérant qu’ils finissent par mieux maîtriser l’intrigue.
Un oublié dans tout ça sur les retours est bien entendu la suite des aventures de Maï.
Ascendance of Bookworm a fait comeback bienvenue et nous a rappelé la qualité de cette licence. Un autre retour non attendu qui a débarqué en faisant grand bruit c’est
Mob Psycho 100 avec une troisième saison pour conclure la fin des aventures de Mob, dont je ne peux bouder mon plaisir à avoir apprécié ce final touchant qui clos les aventures de notre Psyker préféré.
Afin d’être exhaustive je ne peux passer à côté de la saison deux de
Shadow House dont l’ambiance ombragée ne me laisse pas indifférent, les mystères trouvant un semblant de réponse sur cette suite.
Finalement on pourrait dire que c’est l’année du comeback mais c’est aussi l’année de nouveaux titres voués à s’installer. Comme
Spy X Family dernier shonen du jump avec son slice of life sous fond de guerre froide. Mais c’est surtout l’arrivée fracassante de
Chainsaw Man qui place la barre haute en terme de divertissement shonenesque. Une nouvelle légende est née.
En parlant de légende cette année fut aussi marqué par de gros titres puissants comme
Summer Time Rendering dit Time Shadow, mon gros coup de cœur de l’année, avec son intrigue intense, thriller sous fond fantastique, qui m’aura porté et accroché à mon fauteuil pendant vingt cinq semaines haletantes. Mais c’est aussi le grand fracas qu’a posé
Ousama Ranking en se terminant cette année, comment ne pas parler des aventures de Boji le petit Roi. Aventure épique, une véritable. A voir sans faim. Mais reste encore un titre on ne peut plus qualitatif, le bien nommé
Cyberpunk Egderunner avec un Imaishi en grande forme qui nous a livré un récit d’anticipation fort puissant dont la ville est l’ennemi. Merci à lui aussi pour ce chef d’œuvre.
Un petit mot aussi sur
Sexy Cosplay Doll dont la prochaine saison arrive bientôt, cette jolie comédie romantique, animée en douceur et adaptation de qualité n’aura pas non plus déméritée.
L’année 2022 marque aussi la fin de la série
Dragon Quest L'aventure de Dai, qui aura durant deux ans adapté avec des hauts et des bas de façon honorable ce shonen de mon enfance.
L’année 2022 c’est aussi l’année des vampires avec des titres plutôt sympathiques comme
Call Of The Night, petite fable urbaine fort agréable, et
Vanitas petite bêtise vampiresque qui se laisse manger sans forcer pour tout fan de dents pointus. Passons sur
Vampire in The Garden, pitance primaire du fan de croqueur de cous.
Dans les déceptions il y aura en grand champion
Samidare. Adaptation du pauvre, à peine animée, qui souille presque un manga de grande qualité dont le récit fut le seul élément capable de porter cette série pathétique, d’une production lamentable.
Tokyo 24-ku qui lui finalement ne raconta rien du tout, une belle farce, par des gens qui ne comprennent pas ce qu’ils écrivent et peine à assumer leur propos. Pareil pour
RWBY même si j’en attendais pas grand-chose, qui s’est révélé être un pétard mouillé, je dirai même un pétard glacé.
En dernier point sur cette belle année animesque, je vous parlerai d
’Akiba Maid War qui fut ma grosse surprise et mon deuxième coup de cœur. Cette histoire de Yakuza Maid sur l’origine de la profession est un documentaire d’époque que tout le monde se doit de voir.
Après ce long pavé je me permets un dernier mot sur l’actualité manga.
Kaguya love is War est terminé, une larme coule de savoir que jamais plus je n’aurai de nouveau chapitre à savourer de cette épopée romantique qui s’est terminé avec classe, posant dans notre cœur sa place à jamais conquise. Merci à toi, je te relirai cent fois avec plaisir.
Et sur ces bons mots je vous souhaite à toutes et à tous une bonne année 2023.