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Critique de Chrono Trigger

» par Yomigues le
2011-12-02 23:35:17
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Vous savez quoi ? J’ai longuement hésité aujourd’hui. Il y a peu de review sur les animes et les jeux vidéo dans ce blog. Finalement, mon choix s’est penché sur les jeux vidéo. En féru de RPG que je suis, j’ai dû faire un choix cornélien, qui s’est finalement porté sur cette merveille venue de l’âge d’or de Squaresoft : Chrono Trigger.

Ah, la belle époque de la SNES !

Il y a des jeux qui, au fil des années, restent intemporels et continuent de susciter l’admiration de tous. Chrono Trigger fait partie de la trempe de ces jeux qui vous marquent à tout jamais, vous laissant l’empreinte du bon goût au bout des doigts.

Pour l’époque, l’animation du jeu est tout simplement superbe : les rideaux volent face à une brise légère, les feuilles tombent des arbres… Pour de la 32 BIT, laissez-moi vous dire que ce souci du détail faisait la différence entre le bon et le mauvais jeu aux yeux des gamers. Les développeurs ont su exploiter au maximum le moteur graphique de la console pour nous fournir un jeu au chara-design soigné et signé Akira Toryama.

D’ailleurs, quel bon goût que d’avoir fait appel au papa de Dragon Ball ! Son dessin se prête merveilleusement à l’univers des RPG de type héroïc- Fantasy comme on a déjà pu le voir dans la saga Dragon Quest. Le bestiaire est varié, les héros sont classes, merci Toryama.

La map, à défaut d’être immense, change tout au long du jeu : effectivement, Chrono Trigger est une histoire de voyages dans le temps, par conséquent vous serez amené à visiter des époques (7 au total) ou la verdure foisonne autant que les dinosaures ou bien dans des environnements plus chaotiques et sombres.

Une équipe de rêve

Avant même que le jeu ne sorte, les joueurs devaient probablement sentir la future qu’annonçait Square. Effectivement, aux commandes de ce jeu mythique, nous retrouvons :

-Hironobu Sakaguchi qui est le créateur et producteur de la saga des Final Fantasy, rien que ça. Ici, il supervise le projet de Chrono Trigger, et cela se ressent fortement, on y reviendra dans la partie Gameplay.

-Yuji Hori, lui aussi créateur et producteur d’une saga rivale à celle de son confrère : Dragon Quest. Il s’occupe du plan du scénario, lui qui est assez fan des jeux ayant pour fond les voyages dans le temps.

-Masato Kato (Script de Xenogear), Yoshinori Kitase (scénariste et directeur du FF 6,7 et 8) et Takashi Tokita (au scénario sur FF4) s’occupent respectivement d’étoffer le scénario avec des histoires sous-jacentes.

-Nonuo Uematsu, compositeur de la plupart des Final Fantasy, qui fait équipe avec Yasunori Mitsuda pour l’occasion (qui plus tard travaillera sur Xenogear puis Xenosaga).

Avouez qu’il y avait de quoi bander tout de même. Pardon, je m’emporte, mais cette dream team n’augurait que du bon et n’a fait que confirmer cette impression à la sortie du jeu : le succès est au rendez-vous et planétaire, la critique en plus des joueurs ovationnent le jeu.

Une quête principale passionnante

Un RPG classique, c’est l’histoire de héros qui vont devoir péter sa gueule au mal pour faire revenir la paix dans leur monde. Ce scénario basique est pourtant la recette du succès, encore aujourd’hui. Alors comment changer ladonne ? Comment faire preuve d’originalité ? Comment propulser un jeu au rang de "culte" ?

Et là SHBAM : Yuji Hori aime les voyages dans le temps. Il sera question d’un jeu où les différentes actions du joueur influent sur le cours des événements. Si Chrono Trigger se finit en moyenne assez rapidement (20 heures à tout casser), la richesse de son histoire nous laisse l’opportunité de terminer le jeu de 12 façons différentes (13 avec le remake de la DS). Oui tu as bien lu, 13, comme le dernier FF sorti.

Cette possibilité rallonge de ce fait considérablement la durée de vie du jeu et renforce le côté génial de son concept de base : en fonction de vos actions, il est possible de changer le futur de vos héros. Et ça, c’est le bien.

N’oublions pas de préciser que les sous-quêtes sont très nombreuses et intéressantes. Comme je le disais plus haut, à défaut d’avoir une carte du monde gigantesque, vous avez la chance de la voir à 7 époques différentes, de la préhistoire au futur en passant par le moyen-âge. Ces voyages vous permettent de rencontrer de nouveaux alliés aux capacités complémentaires, mais aussi de découvrir un nouveau bestiaire ayant d’autres points faibles/forts. Les décors eux aussi changent, ah ke c’est ke du bonheur !

Gameplay

Je vous ai déjà parlé de l’une des spécificités du gameplay, à savoir les voyages dans le temps et ses conséquences en fonction des choix que vous ferez. L’autre gros morceau, c’est bien sûr le système de combat, qui était assez novateur à l’époque.

Les monstres que vous affrontez sont invisibles sur la map, mais apparaissent dès lors que vous rentrez dans une grotte ou une forêt. Vous avez donc le choix de les affronter, les assommer avant d’entamer un combat ou bien de les éviter, comme dans Secret Of Mana. Parfois le combat est inévitable (embuscade/poursuite de monstre qui vous rattrape).

Sauf que Secret Of Mana est un A-RPG et que Chrono Trigger se joue au tour par tour… Les développeurs ont effectué un mélange des genres : vous pouvez voir les monstres comme dans SOM, mais le système de combat adopté est celui de l’ATB (Active Time Battle) apparut depuis FF 4.

Outre cette fusion des genres réussie, l’autre grosse innovation du jeu consiste en des attaques groupées avec votre équipe. Vous avez donc un certains nombres des skills propres à chaque héros, qui peuvent s’unir pour effectuer des combinaisons en duo, voire en trio. A vous de trouver toutes les combinaisons !

Nous avions aussi droit aux énigmes et autres stuff qui accompagnent habituellement les RPG, mais la difficulté du jeu n’était pas bien grande. Ce qui rendait principalement ce jeu additif, c’était son gameplay carrément bien ficelé.

Une Bande-son d’exception

Quand on va voir au ciné un film comme « The Expendables », on sait très bien à quoi s’attendre : un film de bourrinos plein de testostérone et de sang. Ben c’est pareil pour la bande-son de Chrono Trigger : tu vois Nobuo Uematsu et Yasunori Mitsuda, dans ta tête tu te dis « ça ne peut qu’être bien »… Et tu as raison.

Je ne m’y connais en terme de musique, donc je ne vais pas te mentir en te disant que les tonalités sont justes, que les accords sont parfaits, non… Je vais te parler de mon ressenti personnel, ça sera bien mieux.

Wahou ! Voilà j’ai fini. Non plus sérieusement, j’ai été complètement happé dans cet univers. Déjà que le travail global qui a été fourni dans ce jeu est énorme, la musique a fini de m’achever comme pour « Zelda Ocarina Of Time ». C’est beau, c’est entraînant, tu réécoutes le truc 20 fois et putain… Tu ne t’en lasses toujours pas. C’est là que les bons et les mauvais compositeurs se démarquent sûrement. Allez je vous mets mon ost préférée, frissons garantie :

[url]http://www.youtube.com/watch?v=6-uMkAWj28o&feature=player_embedded[/url]

Je suis absolument envoûté quand je l’écoute, les bons souvenirs remontent, les larmes me montent aux yeux… CMB. Désolé, c’est le trip du moment dans mon forum, j’ai pas pu y résister.

Pour finir

Si je n’ai pas réussi à vous convaincre avec ce putain d’article de fanboy, je ne sais plus quoi faire. Chrono Trigger est une expérience à part, une réussite en tous points venue de l’âge dorée de Square. Voilà un jeu comme on en fera peut-être plus jamais, je vous invite de préférence à tester l’opus sorti sur SNES, sinon jetez-vous sur vos PS1 ou sur le remake de la NDS. Sachez qu'il y a eu une suite à Chrono Trigger intitulé Chrono Cross.

Verdict :10/10
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A propos de l'auteur

Yomigues, inscrit depuis le 01/12/2010.
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