Kenji Kawai, un des compositeurs les plus connus du petit monde de la japanimation, n’a pas usurpé sa réputation et reste une valeur sûre. A ce titre, la musique de Seirei no Moribito mérite sans conteste de figurer parmi ses compositions les plus réussies.

Premier bon point, cet OST fait partie de la minorité qui ne s’oublie pas sitôt le visionnage terminé et s’écoute très bien toute seule. Je sais de quoi je parle car je n’ai pas regardé un seul épisode de cette série et ça ne m’empêche pas de réellement en apprécier la musique.

Toutes les pistes ne sont pas excellentes (et certaine se zappent même allégrement). Malgré tout, le ratio de bonnes pistes sur les pistes quelconques est très honorable ; on n’a pas affaire ici au genre d’album avec 35 pistes dont 32 servent de soupe d’ambiance et 3 retiennent notre attention et c’est un deuxième bon point.

Ici, plus de la moitié des pistes est de bonne voire très bonne facture, tandis que quelques morceaux sortent davantage du lot. Cette dernière catégorie, à laquelle appartiennent des morceaux comme Omoi Haruka, Yakusoku Shi ga Iku ou Nahji no Uta, représente l’élite, l’excellence, la crème de l’album et mérite à elle seule qu’on se procure l’album : une mélodie bien marquée et originale qui reste longtemps dans l’esprit, une bonne instrumentation et une identité forte.

Côté instrumental, les cordes prédominent avec de temps en temps des percussions en renfort. Etant fan de cet instrument, je noterai aussi quelques solos de flûte, plutôt de style flûte andine et quéna d’ailleurs, comme dans Kizuna. Pour finir en beauté, un chœur d’enfants vient transcender la dernière piste, Nahji no Uta, un de mes gros coups de cœur de cet album.

Plutôt qu’un long discours, écoutez les quelques extraits présentés sur la fiche AK et, s’ils vous plaisent, foncez !