'Chuis pote avec un Dieu, tu peux pas test' !

» Critique de l'anime Inari, Konkon, Koi Iroha. par Redwonderwall le
20 Avril 2014

C'est en cherchant un peu dans les anime en relation avec le folklore japonais que je suis tombée sur Inari, Kon Kon, Koi Iroha (tiens, serait-ce un "déjà-vu" avec la critique pour Gingitsune ?)
Effectivement, ma motivation pour commencer Gingitsune et Inari, Kon Kon est la même.
Aussi, les deux anime sont des types "tranche de vie" et "amitié". (Je me sens tellement puissante pour avoir le don de choisir des anime similaire pour les comparer sans le faire exprès...Huhu.)
MAIS, ces thèmes sont traités de manière très différente dans ces deux anime, et voici donc ma critique d'Inari (avec comme point de comparaison Gingitsune.)

L'histoire :
La jeune lycéenne/collégienne Inari est désespérément amoureuse de Tanbabashi-kun son camarade de classe très convoité par la gente féminine pour sa "beau-gossité" et sa gentillesse. Seulement voilà : Inari est très...maladroite voir malchanceuse ! Et ce sera suite à un accident très honteux pour la jeune fille avec son premier amour qu'elle sera vraiment à bout et appellera intérieurement si fort à l'aide que la Déesse Inari (haha vous sentez venir les soucis de compréhension ?) aussi appelée Uka-sama va répondre à cet appel et lui accorder un voeu... qui évidemment tournera au vinaigre ! Finalement, Uka conférera une partie de ses pouvoirs à Inari et également commencer une relation amicale et de confidente mutuelle avec la jeune fille. Et ce sera CA le truc qui fera tout dans cet anime !
Bien que le début très typé romance lycéenne ainsi que certains éléments annexes de la série paraissent terriblement kitch et gnangnan, ce sera rattrapé habilement par cette amitié très particulière que vont entretenir Inari et la Déesse Uka-sama. Inari est POTE avec une DEESSE ! Et en plus, elle lui file son POUVOIR DIVIN ! Comme ça, en gage d'amitié. Normal quoi. A côté de ça, Makoto qui est pote avec un renard messager des dieux dans Gingistune c'est un un cloporte à la dérive dans l'univers !
De plus, la relation entre la divinité et cette lycéenne sera mise en avant dans la série et donc très, très, TRES bien illustrée et même plutôt réaliste au final.
Néanmoins, je compte quelques points négatifs dans cet anime. Mais pas au niveau scénario.

Les personnages :
Inari, notre jeune maladroite VIP chez les dieux m'a quand même bien tapé sur le système. Au début, je pensais que c'était normal puisqu'elle doit évoluer durant la série et mûrir de jour en jour. Sauf qu'il faut pas non plus abuser... J'ai vraiment pas réussi à avaler le coup du "au lieu de te dire que j'ai perdu ta lettre je vais te donner raison et m'accuser de l'avoir jetée et donc m'excuser platement à en ressembler à un pancake surgelé écrasé un soir de 24 décembre." Non mais...sur le coup elle avait moins de caractère qu'un personnage secondaire ! Non, moins qu'un paresseux réduit à l'état de légume par un tyrex !
Passons à Uka-sama, je l'aime bien, elle est drôle mais pas ridicule. J'apprécie son attitude amie/protectrice envers Inari car elle n'est ni une mère poule ni une copine ado en crise. Le seul hic dans son personnage qui fait pourtant son charme c'est sa passion pour les jeux videos. Je m'explique : cette passion ne colle pas du tout à l'image d'un dieu. Et c'est ça qui fait qu'un dieu qui est addict' aux Eroge* (Ero = Amour, Ge de Game, jeux de drague type harem pour fille) et autres MarioKart c'est fun ! Mais dans Inari, Kon Kon, Koi Iroha, Uka-sama joue effectivement de temps en temps et est très intéressée par les jeux du grand frère d'Inari mais ce côté "démystifiant" n'est pas assez joué, il n'est pas assez exploité pour vraiment paraître ironiquement logique et donc hilarant. Ici, il fait sourire quelques fois puis commence à paraître un peu ridicule ou barbant.
Autres personnages qui m'ont marqués sont Sumizome et Sanjo-san. L'une est l'incarnation de la féminité et l'autre est un vrai garçon manqué. Ces deux filles, ainsi que Maru-chan, une otaku fan de yuri, seront amenées à se côtoyer grâce à Inari (quand je vous dit que l'amitié est au centre de cet anime !!) Mais la relation de Sumizome et Sanjo, ou plutôt les sentiments de Sumizome envers la garçonne sont pour le moins inattendu dans ce genre d'anime et, du coup, très agréables car ils sont choux. Sumizome a tout simplement le gros béguin pour Sanjo car elle représente un peu son idéal masculin mais en féminin ! Et vu qu'elles ne sont pas encore assez proches pour que ce soit choquant ou émoustillant, c'est juste sympas et mignon de voir Sumizome rougir et Sanjo ne rien voir ou faire semblant de ne rien remarquer.

Les Graphismes :
Le chara-design m'a vraiment plu dans cet anime ! Pourquoi ? Et bien parce qu'il est vraiment adapté en fonction de chaque personnage ! Inari est une petite fille plate mais féminine, avec des vêtements encore un peu enfantins dont elle est consciente car elle est face à Sumizome et ses belles et longues jambes fines et aux mini jupes à volants (sans être vulgaire !). Et puis il y a la sportive Sanjo et l'otaku un peu enrobée Maru-chan* (Maru = boule/rond). Uka-sama, digne d'une déesse est très belle, avec son grand kimono à motifs compliqués et fournis. Egalement digne d'une déesse, la suprême Amaterasu, une vieille à cheveux courts, un peu rabougrie et ridée (vous croyiez qu'elle serait l'idéal de la beauté comme Uka hein ? Haha.. attendez de voir le grand Susanoo.)
Bref, le chara-design est bien car il varie de personnage en personnage donc personne se ressemble et c'est crédible vis-à-vis des caractères de chacun.
Nous avons également une animation fluide et haute en couleurs. J'ai apprécié l'idée de représenter le monde divin de façon différente du monde humain, avec ses nuages jaunes aux contours marqués comme dans les parchemins japonais ou les estampes, les maisons type pagodes et temples à l'ancienne...
Il y a un très moment de fan service pour Uka, qui se remarque du coup par son unique apparition mais je tiens à préciser qu'il est très décent et donc plutôt bien accueilli dans l'ensemble de la série très sage.

La bande son :
L'opening est très entraînant lorsqu'on le découvre et on est ainsi agréablement surpris dès le début. Mais je pense qu'une musique un poil plus rapide ou soutenue n'aurait pas été de refus, mais il s'agit là de mon avis strictement personnel. Les musiques d'ambiance sont présentes et bien choisies, mais aucune ne m'est restée en tête tout comme l'ending.
Une touche très sympas fut la chanson dans les derniers épisodes comme musique d'ambiance toutefois. Jolie et pas trop présente ni trop kitch.

Un tag qui serait à ajouter à Inari, Kon Kon, Koi Iroha serait l'aspect "magical girl", car ce côté m'a surprise et je pense qu'il pourrait diviser l'avis des spectateur puisque certains ne supportent pas ce genre d'anime. Bien qu'il soit léger, très léger dans Inari, Kon Kon.
C'est donc un anime qui m'a plu et qui m'a agréablement surprise car je m'attendais à quelque chose de bien plus gamin d'après le début du premier épisode mais au final, son sérieux singulier m'a conquise et l'a fait considérablement remonter dans mon estime malgré le fait que le côté folklore que je cherchais n'était pas tant présent que ça.
Je le conseil pour les journées solitaires à bosser dur pour faire un petit break !

Verdict :7/10
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A propos de l'auteur

Redwonderwall, inscrit depuis le 21/08/2012.
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