Encore une série harem mettant en scène un jeune homme entouré de plantureuses demoiselles, pas vraiment de surprises à prévoir donc. Au début, je m’attendais à un scénario façon Hayate no Gotoku, mais non.
C'est vrai que le coup du jeune roturier qui débarque dans une école pour richissimes héritiers (plutôt des héritières dans le cas présent) a déjà été repris une multitude de fois en long en large et en travers dans l'histoire de la japanimation. Sans surprise, on retrouve les classiques passages à la piscine, la plage, la fête de l'école, le rendez-vous...bref autant d'occasions pour permettre au spectateur de se rincer l'œil en toute impunité. Il y en a bien sûr pour tous les goûts: forte poitrine, vicelarde, maladroite, loli, travestie (et même une princesse orientale accompagnée de sa garde du corps, sans doute une de mes préférées), chacune présentée plus en détail au cours d'un épisode. Les personnages masculins se comptent sur les doigts de la main et, hormis le héros, n'ont pas vraiment d'incidence sur l'histoire, ni aucune chance de sortir un jour avec une de ces demoiselles. La palme de l'inutilité revient au seul héritier que compte cet établissement de très haut standing, dont on se demande finalement à quoi il sert, vu qu'il n'apporte même pas d'élément comique.
Le seul point pour lequel la production semble avoir décidé de tout donner reste finalement dans la représentation de l'anatomie des jeunes étudiantes. La censure devait sacrément dormir pendant que les épisodes sortaient, mais il est clair que je n'avais jamais vu des tétons aussi détaillés dans une série "grand public" jusqu'à présent. La seule chose qu'on ne verra pas (et encore je suis sûr qu'en faisant un arrêt sur image au bon moment...) est l'intimité des héroïnes. Pour le reste, c'est open-bar sans aucun complexe.
Une nouvelle production qui vient rejoindre les rangs de celles qu'on oubliera vite et ne servent qu'à rameuter un maximum de public en manque de chair fraîche. Malgré tout, l'animation n'est pas trop mauvaises et il y a eu quelques moments qui m'ont fait sourire. Je mets donc la moyenne, ni plus ni moins.
