Maken-ki est un manga de Takeda Hiromitsu, un pro du hentai et de la main droite qui, jusqu'à maintenant, s'est fait les poches avec du doujin porno - il reprend les œuvres des autres et les quéquettise. Pour sa première création originale, il profite d'une adaptation en anime par le studio Xebec et le réalisateur Hikaru Kaneko. Une nouvelle réussite ? Pas vraiment.
Les seuls rebondissements auxquels vous aurez droit dans l'histoire sont ceux des melons qui font office de poitrines à nos protagonistes féminins. Le scénario est inexistant, les musiques vous brûlent les oreilles et le design repousse les limites de l'excès.
Dans ce monde il y a des choses dont la magnificence est telle que l'on en veut toujours plus. PLUS ! PLUS ! Encore et toujours plus de seins, de culs, de bonniches faciles à baiser... Le problème étant que l'enfer est pavé de bonnes intentions et que le mieux est l'ennemi du bien.
Mais nos deux amateurs, eux, ils s'en branlent. Ils aiment quand c'est bien grossier, bien provoquant, quand la taille grotesque des boobs est telle que vous en avez des nausées, du dégoût, voir même de la peur. Ils aiment les grandes naïves, ils font des bobettes. Ils aiment les strings, ils font des stripteases. Ils aiment les animaux, peut-être...
Donc soyons clair : fuyez pauvres fous ! Ne touchez pas à ce poison ! Regroupez-vous pour la grande autodafé et brûlez le mal par la racine ! Non à Maken-ki !
C'est en critiquant n'importe quoi que l'on critique n'importe comment. Excusez cette médiocre tentative, Maken-ki à déteint sur mon karma. Je me devais de mettre à l'abri, de prévenir mes collègues critiques de ce mal.
