Planzet ou l'art du vide

Planzet est un film qui m'a paru très court. J'entends par là que ce n'est pas qu'à cause de sa maigre durée d'une cinquantaine de minutes, mais surtout parce que j'ai eu l'impression qu'il ne s'y passe pratiquement rien.

En effet, le peu de personnages que j'ai eu l'occasion de voir ont tellement peu à offrir, qu'ils m'ont laissé totalement de marbre. L'impression de vide s'est accentuée encore plus lorsque je me suis rendu compte que les forces sensées protéger «l'humanité de l'envahisseur» (c'est tellement convenu...) ne sont constituées que de... Trois personnes?! Quatre, pardon! J'avais déjà oublié qu'il y avait un commandant pour diriger une telle troupe...
En fait, la façon dont l'histoire m'a été présentée m'a franchement donné l'impression qu'il n'y avait plus personne à protéger sur Terre, ce qui donne une dimension assez pittoresque à l'ensemble, pour ne pas dire que je me demande si les scénaristes ont pris la peine de réfléchir deux secondes en écrivant un scénario aussi plat et ennuyeux.

Techniquement, les décors sont réussis et bien fournis, mais l'animation des personnages souffre d'une raideur qui leur donne l'impression d'être plus des pantins que des êtres humains, ce qui vient entacher la seule qualité que j'aurais pu trouver dans cette œuvre. C'est bien dommage.

Je ne vois aucune bonne raison de conseiller Planzet à quelqu'un, même pas celles qui font l'intérêt d'un nanar. Passez votre chemin!