Critique de l'anime Tsukuyomi - Moon Phase

» par orphée le
16 Mai 2010
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Que dire à la simple vue du générique: une vampire lolita avec des neko-mimi: ça sent le mauvais moe à des kilomètres à la ronde, et pourtant...

Les studios Shaft, connu à la base pour leurs animes pour enfant, sont en plein virage artistiques, et l'arrivée du grand Shibo a marqué leur histoire. En effet, il a fait découvrir son style au public à travers cet anime: un style décalé, avec un brin de psychédélique, et une certaine poésie, qui aura influencé deux ans plus tard Shin Oonuma (apparaissant d'ailleurs dans le staff de Moon Phase), pour réaliser la pièce maitresse des studios Shaft, ef (dont les deux saisons sont aussi bien l'une que l'autre). Mais revenons au sujet.

L'histoire démarre en Allemagne, au pied d'un chateau hanté, et une équipe de spécialistes du paranormal envoient leur photographe, Kouhei, personnage principal de la série, pour faire paraitre ce lieu dans leur magasine. Et l'histoire démarre fort, par deux épisodes qui vont vite, très vite, beaucoup de choses se passent, puis l'atmosphère se détends, on retourne au Japon, changement de décors et d'ambiance, et la description des personnage commence.

Car en effet, les relations entre les personnages sont suffisamment complexes pour qu'il faille des épisodes entiers pour les expliquer.

Tout d'abord, celle qui est au centre de toute attention, dont le côté décalé se fait ressentir dans l'opening tellement insupportable qu'on finis par se le repasser en boucle.

Il s'agit de notre vampire Hazuki. Une gamine attachante, ironique, capricieuse et lunatique, qui fera le charme de la série. Et qui sera son souffre douleur?

Kouhei, personnage principal de la série, photographe passionné, dont la naïveté, la maladresse et la lenteur de son cerveaux feront son charme.

Mais c'est également grâce à ses personnages secondaires que la série nous marque: entre une Elfried hantée par son passé, avec une provocation naturelle qui cache une fragilité sentimentale, le conte Kinkel qui nous marque par son sadisme et son aisance à prendre la vie pour un jeu, mais c'est le personnage de Mido qui retiendra mon attention: un personnage qui a de la prestance, et qui retient l'admiration de tous, mais sa confiance en lui même chute au cours de l'avancement de l'histoire.

En dehors de tous ces personnages, nous pourrons aussi profiter de délires graphiques, qui feront le bonheur de nos yeux, avec des passages dont le psychédélique marque (je pense en particulier au combat contre le conte Kinkel).

Pour conclure, cette série sans prétention a le mérite de nous offrir un spectacle visuel alimenté par des personnages attachants, un rythme en alternance entre des scènes qui vont vite, et des passages où il ne se passe rien, sans pour autant être ennuyeux. Et au final, on s'éloigne d'un fan service quelconque qu'on avait peur de voir venir.

Je note donc 9, car selon moi, elle a atteint largement tous les objectifs qu'elle cherchait, bien qu'elle sois loin d'être culte, ça reste une série qui a du mérite par rapport à son genre.

Verdict :9/10
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A propos de l'auteur

orphée, inscrit depuis le 18/02/2010.
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