Curieux, que cela soit sur cette série que je pose ces mots.
Je n'ai pas trouvé mieux, ou je n'ai pas cherché, ou c'est pile celle qui correspondait.
Zenshu est une série faisant appel à ce qu'il y a de plus profond en nous. L'aventure, ce sentiment primaire, la découverte, et la perte.
La perte qui en vieillissant nous fait oublier les premières passions, les premiers émois, la première fois où nous avons vu une fiction qui nous a fait voyager.
Certaines fictions étaient, parmi les précurseurs (y a pas de féminin pour ça, c'est un scandale), marquantes, car elles finissaient par un drame formateur, cathartique.
Nous penserons à l'Histoire Sans Fin, pour ceux de ma génération.
Mais, si comme dans le film nous avions pu réécrire l'histoire terrible qui a formé nos fondements le ferions nous ? En dépit du récit, quitte à la travestir ?
Zenshu parle un peu de ça. De cette première passion, celle qui fut le fondement de notre engagement, dans ce que nous aimons tous ici : l'animation.
Avez vu Le Roi et l'Oiseau ? Les Maîtres du Temps ? Gandahar ?
Je ne sais pourquoi, ou je ne le sais que trop bien, mais Zenshu nous renvoi à ça.
Isekai, sans l'être, magical girl, sans l'être, fantaisie, sans l'être, aventure il en est. Dans la traversé de l'histoire de l'animation, dans l'ensemble de ses références dont même ce récit en est le plus grand appel.
Caustique il est de savoir que Mappa est aux manettes, quand on voit que le sujet parle d'animation ou de réalisateur qui bourrinent et qui en meurent. Enfin ça en parle pas vraiment, ou beaucoup, mais voilà, un léger sourire si on sait, peut se dessiner, face au départ, hypocrite ou révélateur. Ce qui est sûr, c'est que le travail fut fait avec passion.
Reste, le chemin parcouru.
Un premier amour, le premier, quand pour la première fois j'ai apprécié à la télé, quand j'ai vu pour la première fois s'animer un dessin animé.
Merci de me l'avoir rappelé.
On peut toujours recommencer.
