Durendal nous fait une petite rétrospective sur les 2 Silent Hill au cinéma. La première vidéo parle rapidement du premier opus, les 4 autres se concentrent sur Révélation.
Globalement, je partage son avis, il résume en une phrase ce qui m'a dérangé dans cette production et que je n'arrivais pas à formuler: "le réalisateur n'a rien compris à Silent Hill"...
Les mondes de Ralph: Vu cet après-midi. On suit donc les aventures de Ralph, méchant dans un jeu-vidéo (façon Donkey Kong) depuis une petite trentaine d’années. Après autant de bons et loyaux services, il aspire à davantage de reconnaissance de la part de son entourage, et de trouver enfin un vrai ami avec qui parler. Devant le silence de ses collègues, il décide de prendre sa vie en main et de débuter une nouvelle carrière dans un jeu plus récent. Commence alors pour lui une nouvelle aventure, car sans le savoir, il va perturber l’équilibre de plusieurs mondes numériques.
Ma foi, voici une production plutôt réussie, truffée de références vidéoludiques ou cinématographiques (au moins une), plus quelques clins d’œil à la culture geek… Les 3 univers visités par cet anti-héros maladroit ne pourront que rappeler des souvenirs aux plus anciens gamers, qu’il s’agisse de la bonne vieille borne d’arcade 16 bits des années 80, des courses à la Mario Kart ou encore des RTS/FPS façon « Starcraft », « Gears of War » et bien d’autres. Bien sûr, Disney oblige, le passage dans ce dernier monde est très court et l’essentiel de l’action se déroulera dans le jeu « Sugar Rush » qui, comme son nom l’indique, adopte des couleurs très rose bonbon et risque de faire avoir une overdose de sucreries aux spectateurs sensibles.
L’histoire en elle-même est très classique, mais malgré un petit coup de mou en milieu de course (c’est le cas de le dire) et le fait qu’on retombe dans les travers classiques de ce genre de productions, comme le fait de mettre un background un peu dramatique et dégoulinant de bons sentiments sur les personnages (même si pour certains, c’est presque comique), histoire qu’on s’attache davantage à eux, il faut quand même admettre que l’on ne s’ennuie pas vraiment… Et il y a quelques bonnes idées et surprises en cours de route.
Mais finalement, la grande force du film, ce sont quand même les personnages. Le duo Ralph/Vaneloppe von Schweetz, malgré son classicisme, n’en demeure pas moins extrêmement attachant. Plus originaux viennent ensuite Felix (le héros du jeu de Ralph) et le sergent CALHOUN. Curieux mélange entre Sarah KERRIGAN et Lara CROFT, celle-ci est plus virile qu’une bonne partie du casting, joue très facilement des poings ou du flingue, et ne se laisse pas facilement déstabiliser quand il y a péril autour d’elle.
Les bandes annonces laissaient aussi voir un nombre plutôt conséquent de stars du jeu vidéo qui seraient de la partie. En réalité, on les voit surtout durant le premier quart d’heure, le temps de poser un peu le décor et la problématique. Alors oui, ça fait forcément fan-service pour rameuter davantage le chaland et les geeks de tout poil, mais comme c’est bien fait, on ne va pas se plaindre. Et puis le générique de fin en rajoute encore une couche, donc ne quittez pas la salle une fois le mot FIN affiché à l’écran.
Bref, vous l’aurez compris, j’ai passé un excellent moment et je conseille vivement d’aller voir cette production.
Dommage en revanche que la salle où j’étais n’ait pas jugé bon de passer le petit court métrage habituellement présent avant chaque Pixar. D’après ce que j’ai pu en lire sur le net, c’était une petite merveille de 5 minutes pas plus.