J’avais au début quelques doutes concernant ce jeu, qui n’avait pour moi pas grand intérêt, à part celui de faire patienter avant l’épisode 6 de la saga. Fan de zombies, de Left 4 Dead, j’ai finalement été séduite par ce jeu à mi-chemin entre le défouloir et une histoire plus poussée (à prendre avec des pincettes toutefois) que je me l’étais imaginée au départ.

Qui dit en général zombie, dit bourrin. Oui, mais pas que. La stratégie a une place à part entière dans les différentes missions du jeu. Il sera quasiment impossible de foncer dans le tas et d’en ressortir indemne (ou presque mort), sans avoir prévu à l’avance un plan d’attaque ; que ce soit une stratégie d’équipe ou faite en solo. Le mode solo est facilement jouable, grâce à de bons bots, qui prennent souvent l’ascendant sur le personnage joué (au lieu de rester sempiternellement en arrière comme le faisait Sheva dans l’épisode 5, ou comme dans bien d’autres jeux du genre).

La difficulté est ici en dents de scie. Et je ne parle pas uniquement des « boss » ou des séquences finales d’épisodes, qui sont un cran au-dessus de la difficulté fixée du jeu. Il faut rester sur ses gardes de façon permanente, pour ne pas finir soi-même en zombie. Oui, c’est l’un des points les plus stressants du jeu : se faire griffer ou mordre et devenir un infecté, qui va se transformer en zombie au bout d’une ou deux minutes. Et donc en personnage injouable : on recommence donc la séquence.

Les cinématiques ne cassent pas trois pattes à un canard, mais sont bien réalisées quand on a son mot à dire (fin alternative selon ses propres décisions). RE-ORC reste un bon jeu de tir, autant en solo qu’en multi-joueurs, qui joue également beaucoup sur les bruitages et les sons émis par les différents types de zombies, aussi bien que ceux émis de la part des co-équipiers, qu’il faut également garder à l’œil...