Étant un véritable fan de GTO, je me suis naturellement jeté sur cette oeuvre. Autant vous le dire tout de suite, je suis resté sur ma faim.

Graphiquement, c'est vraiment très beau, il n'y a rien à redire - même si celui qui a choisi les couleurs de la couverture devrait aller consulter un opticien d'urgence…

Le chara design est très soigné, les 2 héros principaux ressemblant d'avantage à leurs versions adulte de GTO qu'à leurs versions lycéens de Shonan Jun Aï Gumi. Les motos très présentes dans ce manga sont aussi particulièrement réalistes et les décors sont eux aussi superbes (chose pas si courante dans les shônens).

Si les dessins sont parfaits, on ne peut pas en dire autant du scénario.

En effet, Bad Company n'est rien d'autre qu'une sorte de "trailer graphique" de ce que va être GTO, Torû Fujisawa voulant montrer à ces fans les progrès indéniables qu'il a fait depuis Shonan Jun Aï Gumi.

Du coup, l'histoire s'en ressent : il n'y a pas de rebondissements, pas plus que de grandes scènes d'action dont l'auteur nous avait pourtant habitué jusque là. Même l'humour bien particulier de la saga est absent.

A l'arrivée, on se retrouve devant une histoire vraiment fade représentant très peu d’intérêt…

Si vous êtes fan de GTO, vous pouvez toujours vous pencher sur ce one shot qui ne va pas vous ruiner. Mais je vous préviens : il ne vous captivera pas plus.