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» Critique du manga Twittering Birds Never Fly par Pixy le
29 Novembre 2013

Twittering birds never fly est le premier yaoi a avoir récemment baptisé ma mangathèque. Ca a été un véritable coup de coeur pour cette auteur, pour son talent et pour ses oeuvres.

Ce manga regroupe avant tout deux autres one-shot en plus de Twittering birds never fly. Un prequel du nom de Tadayoedo Shizumazu, Saredo Naki mo Sezu, traduit par À la dérive, sans couler, sans un cri et un sequel, Don't Stay Gold. On retrouve ainsi nos trois personnages Yashiro, Kageyama et Kuga auxquels vient s'ajouter Dômeki.

Yoneda Kou excelle dans la mise en place d'un univers mature, adulte. Elle met rarement en scène des amourettes lycéennes et préfère exposer un monde difficile, souvent celui des Yakuzas ou de la mafia. Ainsi, on obtient un mélange assez contradictoire entre la rudesse et la violence de ces organisations et la tendresse, la naissance d'une relation entre deux protagonistes.

Dans Twittering birds never fly, c'est exactement ça. Il y a quelque chose de spécial qui en émane, non loin de s'intéresser uniquement au sexe, on nous dépeint le quotidien de Yashiro qui se trouve être à la tête d'un clan de Yakuza. Son lien étroit avec Dômeki, cet homme impuissant devenu son garde du corps, ne peut qu'intriguer. Les deux hommes se cherchent, se trouvent parfois mais leur relation reste complexe et n'évolue que très peu. Cette mise en relation lente attise la curiosité des lecteurs. Sans vraiment échanger de mots et à peine de gestes, on voit le lien qui les unit et on en reste ébahit, fascinés.

Yashiro apparait bien plus complexe que durant les deux autres mangas. Il est lunatique, colérique, intransigeant et son attitude négligée finira par lui faire défaut, mais quelque part, on ne peut que s'attacher à lui et être pris d'empathie par sa solitude. Je suis tombée sous le charme de Yashiro, de son histoire, de son passé et de sa nature extravagante. Mais aussi de Dômeki, cet homme aux antipodes de notre masochiste.

A cette histoire intrigante et séduisante, on n'oubliera pas la patte artistique de Yoneda Kou. Les dessins sont superbes, la retranscription des émotions est réaliste, les couvertures sont belles, les illustrations de chapitres magnifiques. De manière générale, ses personnages sont très peu expressifs au départ mais les quelques émotions qu'elle fait passer sur leur visage sont touchantes. Aussi, on ne tombera jamais dans le sexe vulgaire et dégueulasse. Les scènes de sexe restent soft et on nous épargne des effusions de fluides corporels inutiles. Je pense qu'elle joue beaucoup sur ça et ça donne un côté remarquable à ses œuvres.

Pour résumer, un univers fascinant et maitrisé, des personnages attachants, charismatiques et tout ça orchestré d'une main de maître.

Verdict :8/10
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A propos de l'auteur

Pixy, inscrit depuis le 22/09/2013.
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