Très largement et librement inspiré de faits réels ce manga en deux volumes marie des faits divers japonais à une enquête policière pour le moins hors du commun au sens surnaturel.

Tout commence par des histoires « normales », normales étant à prendre avec des pincettes puisqu’il est question de meurtres proférés par des mineurs et mettant les cadavres de leurs victimes dans des sacs poubelle dans certains cas, par le biais de cassettes vidéos et de snuff movie (film amateur montrant un meurtre en direct) dans d’autres ou bien encore d’un jeune homme ayant assassiné tous les habitants de son village avant de se donner la mort comme selon la légende urbaine du village de Sugisawa .

Le surnaturel arrive ensuite via une lieutenant de police très sensuelle et masculine à la fois, Matsuri, capable de communiquer avec les esprits, censés habiter le corps des meurtriers ce qui les pousserait à accomplir leurs actes de violence. Je vais vous épargner les détails techniques qui sont le nombre d’esprits dans chaque individu et comment le mal arrive car cela est assez bien expliqué dans le manga.

Niveau gore on est vraiment bien servi : scènes de crucifixion, de démembrements, de découpages, j’en passe et *miam* des meilleures. Il n’y en a pas partout non plus mais bien là où il le faut. On a aussi droit à quelques passages d’humour (noir, si tenté qu’il soit de le préciser), et autant le chara-design (charadriiforme me conseille le correcteur orthographique de word o_o complètement à côté de la plaque lui) est un peu brouillon lors des saynètes démoniaques avec des esprits dans tous les sens, autant il est plus qu’appréciable dès qu’il s’agit de Matsuri.

Somme toute un manga à lire avec un tant soit peu de recul, faire fi des faits étant réels à la base, quoique cela étant assez facile de s’en dégager car le parallèle réalité/fiction n’est signalé qu’à la fin de chaque petite histoire, à raison de trois-quatre par tome. Faire attention tout de même à rester concentré lors de la lecture car hop quelques pages survolées et le fil du scénario est complètement perdu.