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Critique du manga Kimagure Orange Road

» par kuchiki byakuya le
28 Août 2008
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Ah! Qu'il est dur d'être objectif avec ce manga. L'animé m'avait enchanté dans mon enfance et même si la lecture du manga est bien plus tardive, le fait est que cela m'a rappelé des souvenirs. Essayons quand même.

La trame est une histoire d'amour entre collégiens. De prime abord, rien de fantastique avec le sempiternel triangle amoureux qui tourne en rond tel un manège. Bon, il faut admettre que le manga n'est pas tout jeune (24 ans quand même) si bien que je serai tenté de l'excuser. Par contre, je suis d'accord pour dire que 18 tomes pour une fin évidente dès le 3ème, c'est un peu une perte du temps. Les histoires sont sympathiques mais inutiles vis à vis du scénario principal. De plus, la fin est tout sauf étonnante et un peu facile dans le sens ou le résultat arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Certes, 18 tomes d'élan, pas besoin d'en ajouter une louche dans la dernière ligne droite.

L'ajout de pouvoirs ne gâche rien mais n'ajoute rien non plus. J'ai parfois eu le sentiment qu'ils ne servaient qu'à se sortir de situations difficiles (comme être à deux endroits à la fois) car la mangaka ne développe pas ce point. On ne sait que peu de choses et les tentatives d'explications sont vite avortées. On imaginait aisément qu'il en parle au moins à Madoka et que cela donne des quiproquos ou des situations cocasses mais rien.

Les personnages sont pathétiques pour la plupart. Kyosuke mérite cent paires de baffes par tome à cause son indécision chronique. "Je l'aime mais j'aime aussi l'autre", "je t'ai choisi mais demain, je choisirai l'autre". C'est marrant un temps mais l'utilisation est abusive. Respect pour Madoka qui fait preuve d'une patience à toute épreuve face à ce benêt. La jeune femme est d'ailleurs le seul protagoniste digne d'intérêt pour ses nombreuses facettes, à la fois sensible et forte. Hikaru est hors compétition car elle s'imagine des choses qui n'existent pas et vit dans sa petite bulle. Je passerai sur les deux compères de Kyosuke, liés à tout jamais dans l'imbécilité, ainsi que sur les deux soeurs.

Le dessin est typique des années 80. Bien évidemment, il parait mauvais, avec des persos disgracieux et des décors plutôt vide. Mais aujourd'hui, cela ajoute un coté nostalgique assez plaisant. Il faut tenir compte du fait que les planches s'améliorent au fur et à mesure. On note aussi un travail tout particulier sur Madoka qui sort du lot.

Malgré des points négatifs évidents, j'ai dévoré les 18 tomes avec grand plaisir. C'est aussi difficile pour moi que de juger Dragon Ball Z car il tient une place particulière dans mon coeur. Je mets 7 car il y a quand même des défauts.

Verdict :7/10
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A propos de l'auteur

kuchiki byakuya, inscrit depuis le 24/08/2006.
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