Etonant, une OST d'aussi bonne qualité, et qui passe relativement inaperçue.
Je peux comprendre que certains ne reconnaissent pas à sa juste valeur la qualité de certaines OST, mais bon, si désormais toutes les compositions non-signées par Yuki Kajiura ne sont pas prises en considération, je tiens à vous signaler, messieurs dames, que vous allez passer à côté de petites perles comme cette excellente bande originale.
Le tout commence avec le superbe opening de l'anime, original, poignant, même pour ceux qui n'ont pas découvert l'anime. On plonge instantanément dans une ambiance vive, derrière laquelle se cache une incroyable mélancolie, une composition basée sur la peine, et qui va sombrer petit à petit dans le désespoir. Merci à Yato Yuria pour cette excellente interprétation.
Arrive ensuite un morceau qui, malheureusement, sera comme la plupart, banal, lent et ininteressant. Il faut être honnête, j'ai beau énormément apprécier cet anime, je ne peux pas non plus vanter des mérites inexistants. Cette OST n'échappe pas à la règle, plus de la moitié des morceaux sont à foutre en l'air.
Mais elle se démarque avec les bonnes pistes, majoritairement apaisantes et classiques, comme le troisième morceau : Futari no yoru. Quel morceau ! L'utilisation de la flutte traversière, au beau milieu de la piste, apporte une fraîcheur fabuleuse à l'ensemble. Un pur moment de bonheur et de détente. Voila pourquoi cette OST vaut le coup : certains morceaux, très simples, sont fabuleux et véhiculent des sentiments avec une simplicité déconcertante.
C'est réellement à partir de la quatrième piste, Kanashimi no nukumori, que la bande originale prend une tournure sombre, qui ne va pas s'arranger. Les morceaux restent dans l'ensemble de bonne qualité, avec une instrumentalisation classique soignée, qui s'écoute sans que l'on y réfléchisse.
A mes yeux, il faudra attendre la piste 15, la version accoustique non chantée du générique de fin Sayonara, pour retrouver une excellente piste. Celles d'avant n'offrent qu'un intérêt très limité, et certaines même osent se lancer dans de l'éléctro-soupe, complètement à côté de la plaque par rapport au reste de l'OST.
Le 17ème morceau ne prendra que toute son ampleur une fois l'anime visioné. En effet, Hoshi no hate symbolise un passage extêmement important dans l'anime, qui rend cette piste surpuissante, pour peu que vous ayez apprécié le scénarion de Larme Ultime (vraiment naze ce nom français, au passage).
L'ensemble se termine à la fois très mal, avec la version "musci box" de Sayonara ; et à la fois très bien, avec la vraie version du même morceau.
En d'autres termes, les pistes valant le coup sont très rares, mais me paraissent tellement bonne qu'elles justifient largement à mes yeux l'acquisition de l'OST. De plus, si vous êtes fans de l'anime, vous ne pourrez pas être déçu ; et tout comme Diyo, vous replongerez pour quelques temps dans l'ambiance si spéciale de Saikano.
Sayonara.