Critique de l'anime 30-sai no Hoken Taiiku

30-sai no Hoken Taiiku, ** **** Tuuu ******* ** **** ******* Tuu Tuu. Censuré.

Imagawa Hayao est un vieux puceau de 30 ans désespéré de n'avoir personne d'autre dans sa vie que Momoko, sa poupée gonflable. Il va faire la rencontre d'un dieu du sexe (si si!) qui lui promettra de lui faire perdre sa virginité. A première vue, rien de très sérieux, hein? Ben comme on le dit souvent, la première impression est toujours la bonne. L'histoire est un grand n'importe quoi. Et si ce n'était que l'histoire... Néanmoins il y a quand même du bon la dedans.

Déjà, certains personnages sont tellement étranges que ça en est drôle. Le concierge, réincarnation de notre chère tortue géniale, l'armée des 5 doigts (ouai, c'est bien ce que vous êtes en train d'imaginer), la déesse du sexe qui est juste bonne à dire des cochonneries en français (va savoir pourquoi... à ce point là, on essaye même pas de comprendre. ceci-dit, l'accent japonais c'est bien délirant). Quant aux autres divinités, j'en parle même pas... Les deux personnages principaux de l'histoire ont plus la mentalité d'enfants de dix ans que de trente, plus coincé tu meurs. Heureusement qu'ils ont leurs paires de dieux dérangés avec eux pour faire bouger les choses.

Le chara-design se veut simple mais les personnages sont les trois quarts du temps en super deformed. SD assez réussie et variée par ailleurs. Les décors sont jolis mais vides. A croire qu'il n'y a personne d'autre au Japon que les deux trentenaires puceaux et leurs dieux. Au niveau de la réalisation, j'ai quand même pas mal apprécié certaines scènes atypiques que ce scénario tordu peut aborder sans problèmes, visuellement ces séquences sont plutôt originales. La musique se passe de commentaires, de la J-pop pendant dix minutes.

Au fait, j'allais oublié de préciser, les épisodes font dix minutes chacun. Ça me semble être un format acceptable, car l'humour n'est pas très varié. Que des allusions explicites ou non au sexe. On frise l'overdose, mais grâce à ce petit format, la pilule a plus facile à passer. L'histoire, comme je l'écrivais ci-dessus, c'est un grand n'importe quoi. La femme dont tombe amoureux Imagawa a aussi fait la rencontre d'une déesse, ce qui fait qu'on a deux autistes qui se font guider par Cupidon et ça créera pas mal de scènes "comique", un peu pipi caca, pas très subtile... Pendant la seconde moitié de l'anime, on a droit à une romance cucul à l'eau de rose toujours dans ce contexte complètement décalé.

Au fond, ça reste une petite comédie romantique. Avec un scénario insolite, voir carrément absurde, et une réalisation pas trop mal fichue. Mais c'est beaucoup trop répétitif et lourdingue pour que je le conseil à qui que ce soit.