Critique de l'anime Ayashi no Ceres

Une daube comme j'en ai rarement vu dans ma vie, qui mérite d'être oublié. Ou d'être regardé uniquement pour pouvoir apprécier n'importe quel autre animé. Ne vous fiez pas au synopsis. L'histoire a l'air alléchante, hein ? Les trois premiers épisodes sont même prenants. On se dit qu'on est tombé sur un bon animé. Pas la perle du siècle, mais bon quand même.

Aaargh, la déception ! Très vite, on déchante. Et on s'ennuie. On s'ennuiiiiiiie... Aya est une jeune fille sans cervelle qui se fait constamment sauter dessus sans trop protester (je pense notamment à la longue scène où elle est agressée dans un lit et où ensuite elle ne pense même pas à se couvrir la poitrine pendant qu'elle discute avec son assaillant...). Toya est un abruti fini qui n'a pas plus de cervelle qu'un moineau. Croyez-moi, faut pas être très intelligent pour laisser les autres (tous les autres !) penser à sa place. Un jour il est dans le premier camp, le lendemain, il est chez l'ennemi, le troisième jour il revient, et entre deux allers et retours il fait cavalier seul... Tout ça faisant pleurer notre pôôôvre Aya qui se console comme elle peut dans les bras d'un bagarreur pervers, macho et jaloux.

Bon, passons sur la psychologie des personnages, pas très fouillée si vous voulez mon avis. Même le double d'Aya, la nymphe Cérès, est agaçante à force d'hésiter sur les décisions à prendre. Un jour elle veut tuer, le lendemain elle ne veut plus, puis elle veut aider... Pitiiiiéééé ! Qu'on la tue une fois pour toutes !!!

Dans tout ça, seul le frère jumeau d'Aya s'en sort plus ou moins bien. Plutôt moins que plus, mais comme il faut justifier la note 1 que je donne à l'animé...

Croyez moi, à moins d'être un nostalgique de la série Santa Barbara saupoudrée de fantastique, passez votre chemin.