Critique de l'anime Black Cat

Black Cat, ou une jolie déception.

Du point de vue graphique, le chara-design surprend pour une série relativement récente car franchement anti-date et surtout abuse de couleurs qui sans agresser les pupilles, à tendance à baver à l’écran. La partie animation reste consistante, un léger cran au dessus du point précédent en terme de qualité.

Le plus choquant reste la partie narration et la construction des personnages. Cette série est presque un cas d'école sur comment rendre une narration incompréhensible et présenter des personnages totalement risibles.

Votre serviteur a pu voir des nanars et autres séries mal construites et même si on n'atteint pas les abysses de Dragonaut par exemple, cette histoire d’assassin en fuite est risible.

C'est aussi voir plus pauvre qu'un Luc Besson se paraphrasant lui même dans ses œuvres cinématographiques (et faut dire qu’après Taxi, il ressort une version américanisée de Banlieue 13 en s'auto-citant scène par scène...).

Je ne sais si cela vient de l'adaptation ou du matériel de base mais c'est foncièrement mauvais et maladroit dans la narration, surtout pour l'introduction du groupe, le premier arc.

La partie narrative concernant Sven le sweeper est relativement potable mais demeure néanmoins aussi assez maladroite dans la construction. Mais là ou on touche le fond c'est en ce qui concerne Train. Les motivations du super tueur pour quitter sa supra agence mondiale auraient pu bénéficier d'une ellipse narrative qui nous aurait permis d’éviter cette construction affligeante ainsi que la première mise en scène du grand méchant a venir Creed... C'est mal écrit, les relations sont étranges et enfantines et la mise en scène complètement ratée. J'adore le manque total de recul et de remords du super tueur qui est un brave gars... Train n'a jamais un remord, juste une vague rébellion boutonneuse, c'est effectivement un très bon sociopathe ce charmant garçon.

Cela s’améliore un peu après mais cela reste pauvre, les motivations des protagonistes indigentes et au final on quitte la vidéo par ennui. Dans Dragonaut, il y avait une histoire mauvaise mais au moins, il y avait des boobs en proportion inverse.