Critique de l'anime Bleach - The Diamond Dust Rebellion (Film 2)

Mais combien de fois encore vais-je m'infliger ce genre de productions? La sagesse vient avec l'expérience mais faut croire que j'ai pas assez expérencier dans la japanime pour m'empêcher de supporter ce genre de... choses dirons-nous pudiquement et avec retenue.

(Certains d'entre vous l'auront déjà compris, les fans feraient mieux d'arrêter la lecture qui va surement virer au lynchage typographique de leur licence favorite. Pour ceux qui auraient pas encore compris, ceci est un message de prévention du comité de ceux qui n'aiment pas les espadrilles et qu'on les prennent pour des truffes).

En effet, mon unique lien avec la licence Bleach se résumant au manga et au visionnage du 1er film (oui ça fait une expérience unique double. Et alors?!), j'espérais tel un béotien que je ne devrais plus être, qu'un joli shonen pouvait tout à fait aboutir à une production cohérente, graphiquement réussie et divertissante (arrêtez de rire dans le fond, c'est déjà assez humiliant comme ça). Erreur!

Bref, pour le coup, oubliez le dernier paragraphe, il n'y aura rien de tout ça au sein de ma critique. Ca va grogner sec et avec du gravier. Pour ceux qui sont encore là on va faire ça dans les formes.

Côté graphisme donc... Ben c'est incroyable à dire mais plus le temps passe, plus Studio Pierrot arriver à diminuer son niveau de production. Cela peut sembler irréel et pourtant... A tous ceux qui pensait déjà au temps de GTO qu'il était pas possible de ne pas réussir à tenir un charadesign cohérent et une animation correcte sur 20 minutes, viendez voir ça!

Le design est initialement correct mais visiblement, à un moment au cours de la production, l'équipe a du se mettre en grève ou manquer de matos... En résumé, le dessin vire du passable au moche. Dérangeant pour une production ciné.

Pour ce qui est de l'animation, c'est finalement là que je suis le plus choqué. Pour être tout a fait honnête, j'avais déjà visionné quelques passages de l'anime (oui j'ai menti mais c'est notre problème à ma conscience et moi) et je m'étais déjà fait la réflexion que comme à son habitude, Studio Pierrot avait fait des économies côté technique. Je m'étais fourvoyé: Soit les économies ont été faites sur le film, soit ils ont carrément supprimer le poste à l'animation...

Tout ça donc pour arriver à la conclusion, que la réalisation n'est pas, mais alors pas du tout, à la hauteur d'une super production sensée vendre la série aux néophytes et permettre aux fans de laisser échapper quelques gargarismes de plaisir baveux (ah bon ça vous le fait pas d'habitude?... Passons)

Pour le côté son, ma foi c'est une misère mais je dois confesser qu'il est assez rare que je sois musicalement espanté par nos amis nippons. Du classique va-t-on dire... Oui c'est ça! pudiquement et avec retenue! Bravo!

Non ce qui m'a choqué au final dans cette partie, c'est le doublage. Attention, en lui même, il n'a rien de scandaleux ou d'inaudible. Néanmoins, les seiyuus (oui je francise les mots japs avec des "s". Parfaitement) ont réussi l'incroyable pari (car c'était surement un pari) de systématiquement parlé à côté de l'animation (regardez bien, vous allez rigoler). Alors certes, je chipote mais ce détail m'a troublé, voire fortement irrité (j'en ai même redémarrer le visionnage avec un autre lecteur pour vérifier que c'était pas simplement un décalage son/image...).

Encore une fois, je trouve choquant qu'on nous livre un tel raté technique.

Et donc, la musique ne me demandez pas, je risquerai encore la censure.

Ahh... Mais et pour le scénar alors? Est-ce que je vais oser être méchant aussi avec le scénar? Hein? Dis? Dis? Dis?

Eh bien oui... mais moins qu'avec les autres parties étonnament...

Si j'avais bien aimé l'intrigue du premier film produit, il apparait rapidement dans ce deuxième opus, qu'on a juste écrit une vague saynète pour justifier l'intervention de multiples combats où les bankais et autres techniques bilesques pullulent.

Néanmoins, l'intention louable d'explorer la personnalité visiblement torturée d'Hitsugaya était louable. Louable mais ratée puisque si vous avez suivi, je viens de vous dire que y avait que des combats.. Donc du coup, le prétexte est somme toute assez peu exploité.

Plus dérangeant encore, les scénaristes n'ont pas pris la peine d'essayer de rendre l'histoire cohérente. Le méchant est rapidement présenté, ses sbires ne sont même pas détaillés, vu que de toute façon c'est de la chair à zanpakuto (oui rappelons nous pas de canon dans Bleach, sauf pour rentrer chez les gens sans frapper) et on évite de faire parler les persos, ça ferait du combat en moins...

C'est ennuyeux car même les combats ne sont pas extraordinaires, souffrant par trop des lacunes techniques déjà évoquées ci-dessus. De ce fait c'est quand même dommage d'avoir gommé un des rares intérêts du film...

En conclusion, je suis bien obligé de reconnaître que la licence Bleach n'échappe pas à la règle habituelle des shonens. Les films qui en sont issus ne sont bon qu'à avoir l'allure d'une pompe à fric d'où sortent monceaux de goodies aussi futiles que rapidement dépassés puisque le film est rapidement suivi par un autre...

Finalement, Bleach est bien une claire daube (paske "sombre" c'est quand même du racisme primaire) ne méritant pas mieux que le nombre de jours que l'équipe technique a passé dessus. 3 donc... (Justifions l'absence de 1 par le fait que comme tout shonen qui se rescpecte ça peut quand même permettre de se vider la tête)