Critique de l'anime Highschool of the Dead

HOTD se complaît dans l'excès et ça lui va plutôt bien.

Une fois qu'on s'est résolu à passer en mode "je range mon cerveau au placard", on peut apprécier la série comme il se doit. Car on sait déjà à quoi s'attendre, les images parlent d'elles même, alors autant se mettre dans les prédispositions adéquates. Ceci étant dit, on va pouvoir parler plus en profondeur de la série, bien que rien de bien profond ne s'y passe réellement.

Visuellement, HOTD est réussi, on a le droit à des scènes de massacre avec le lot d'hémoglobine et de petites culottes qui va avec, what else ? Dans les premiers épisodes, la série va même jusqu'à mêler suspens et psychologie torturée; une recette classique pour le genre mais qui reste efficace.

Les personnages ont beau être des étiquettes de la japanimation, le casting n'en est pas moins excellent et se marie très bien au contexte. La seule tâche parmi cette pléthore de personnages reste Shîdo, un non sens à lui tout seul et qui n'apporte rien au déroulement de l'histoire, seule erreur de casting à mon goût.

Il faut quand même noter que la série n'est pas exempt d'incohérences, loin s'en faut. Les réactions et propos de nos protagonistes sont loin d'être rationnels par moment. On a également l'impression qu'entre chaque épisode, tous les personnages principaux gagnent 10 ans d'expérience en matière de combat. Vers la fin, l'anime se perd avec un scénario qui tourne à l'Armageddon, ce qui ne colle pas avec l'ambiance générale de la série.

Malgré ces quelques coquilles et un abus certain d'echhi (je ne vais pas m'étaler là dessus, certains l'ont très bien expliqué), HOTD joue correctement son rôle de divertissement et les épisodes s'enchaînent facilement. Finalement, pour une série de ce genre, c'est tout ce qu'on demande non ?