Je ne renoncerai pas à mes rêves !

» Critique de l'anime Cynthia ou le Rythme de la Vie par Kael le
15 Mars 2017

Ma première critique porte sur une série diffusée en 1986 : Hikari no Densetsu.

Hikari no Densetsu est destinée aux adolescentes. L’œuvre d’origine est un manga qui débuta en 1985 et qui s’acheva à son 16ème tome en 1988.

Au Japon, la série n’ayant pas eu le succès escompté, Tatsunoko Production décida de l’arrêter plus tôt que prévu, soit au 19ème épisode. En revanche, en France, elle trouva son public qui s’en alla gonfler les inscriptions des clubs qui proposaient la GRS. Est-ce donc à cause de cette série animée que j’ai dû faire une performance au cerceau au collège ?

Quoiqu’il en soit, de quoi parle cet Hikari no Densetsu ?

Hikari, l’espoir de son école, souhaite participer aux championnats nationaux inter-collèges. Pour cela, elle doit finir dans les deux premières aux régionales. Deux rivales sont sur son chemin, Hazuki et Megumi. Notre héroïne doit donc finir devant l’une des deux.

On comprend vite que l’élégante Hazuki, plus âgée qu’Hikari, possède un niveau trop élevé pour qu’Hikari puisse la dépasser dans l’immédiat. La rivalité se fera dans un premier temps entre notre dynamique héroïne et la contrariante Megumi qui n’en ratera pas une pour la critiquer et la mettre en difficulté.

Hikari est passionnée par le GRS et idolâtre une icône bulgare de la discipline : Diliana Gueorguieva. Cette dernière est encore en vie de nos jours. C’est une personne réelle.

Hikari rêve de se tenir sur le même tapis qu’elle. Cependant, ses sentiments amoureux vont l’amener à s’interroger sur ce qui est le plus important pour elle.

Mao, son ami d’enfance, a de multiples talents. Il chante, compose de la musique, écrits des textes et joue de la guitariste. Peu aimable et bagarreur, il ne verra pas d’un très bon œil le rapprochement entre Hikari, qui le suivait toujours jusqu’à présent, et Takaaki, un talentueux et populaire gymnaste.

Au premier abord, ce qui m’a étonné, c’est de m’apercevoir qu’Hikari était déjà très performante et parvenait à enchaîner des mouvements de grandes difficultés avec aisance et grâce. En outre, la série ne traîne pas et nous propose le début des qualifications pour le tournoi national dès la deuxième partie du premier épisode. C’est l’occasion de remarquer la belle animation des différentes prestations des jeunes filles.

Ensuite, la série se concentre rapidement sur les relations qu’entretiennent le quatuor composé d’Hikari, Hazuki, Mao et Takaaki.

Malgré leurs rivalités sportive et amoureuse, l’entente prévaudra sur le conflit.

Jeune Reine de la discipline, Hazuki doutera et devra se surpasser afin de préserver son statut de numéro 1 face à notre pétillante héroïne Hikari qui ne cessera d’essayer de la rattraper.

À côté de cela, Mao et son groupe de rock essaieront de percer dans le monde de la musique et Takaaki de s’imposer à la barre fixe.

La série s’arrêtera assez peu sur le parcours de Takaaki, préférant ceux d’Hikari, Hazuki et Mao. Néanmoins, le gymnaste ne sera mis de côté que sur le plan sportif. Vous le verrez régulièrement à l’écran pour les histoires d’amitiés et de rivalités amoureuses.

Tout ce qui traite des relations humaines entre ces quatre personnages est bien écrit et développés dans un ton plutôt léger, bienveillant et classique. Lorsque la série s’attarde sur les déboires de Mao, on rentre un peu dans la caricature du monde des maisons de disques, mais rien de dérangeant.

La plupart du temps, et c’est la logique même, l’anime se centre sur la GRS au rythme de ses entraînements et compétitions.

Là, on en vient au cœur du spectacle. Les enchaînements de figures artistiques, soutenus par l’animation de bonne qualité, sont convaincants et variés. Tout est au programme, du ruban, du cerceau, du ballon, des massues et de la corde. Je ne suis pas un amoureux de la discipline mais j’ai apprécié les nombreuses performances proposées. Elles sont également très intenses.

En revanche, on ne retrouve pas une qualité équivalente du côté du groupe de rock de Mao qui n’a droit qu’à une technique artistique basique et peu inspirée.

En fin d’épisode, la série use parfois du cliffhanger. Habiles, ils surviennent lors des fins d’enchaînements compliqués et donnent envie de lancer l’épisode suivant pour savoir si la réussite est au bout ou non. La tension est palpable et le suspense est total. On doute clairement. On ne se dit pas que cela va passer crème et qu’on peut aller se prendre une canette au frigo. Non, on est dans l’incertitude et captivé.

La série est rythmée, ne traîne pas en longueur, ce qui lui permet de proposer beaucoup de contenues en seulement 19 épisodes.

En outre, malgré l’échec lors de sa diffusion, la série ne se délite pas en cours de route. Elle préserve la consistance de son contenu, la qualité de sa narration, de sa mise en scène, de son art…

L’anime propose même un final qui se respecte et qui permet à la série de ne pas s’achever abruptement.

En définitive, nous avons là une série attachante qui mérite le détour grâce à ses relations amicales et amoureuses, et ses performances sportives et artistiques. Je la recommande de manière appuyée et j’espère que ceux qui regarderont Hikari no Densetsu passeront un agréable moment !

Verdict :8/10
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A propos de l'auteur

Kael, inscrit depuis le 27/09/2014.
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