Critique de l'anime Kurokami

Kurokami est une série qui développe selon mon interprétation le refus pour certaines personnes d'accepter l'histoire qui leur est prédéfinie: le destin.

C'est donc dans cette lutte que l'intrigue mettra en avant Ibuki keita, une jeune garçon qui se sera embarqué dans une histoire basée sur le système doppeliner. Et à partir de ce moment il se retrouvera associé à Kuro, une Mototsumitama pour le meilleur et le pire. Il en suivra donc par la suite des affrontements rythmés, relevant chacun son lot de retournement de situation, le tout accompagné de surprises renfermant diverses émotions. Le scénario n'en était que plus qu'intriguant en ce qui me concerne, car même si on se doute un peu du résultat final, on était amené à se demander de quelle manière ou encore quels moyens emploieront-ils pour atteindre leurs objectifs.

Très grosse impression en ce qui concerne l'animation, les combats sont très fluides et le terme dynamique prend ici toute sa valeur. La chorégraphie des coups employés lors des échanges m'ont rappelé celle du jeu vidéo King of fighters et bien d'autres du même genre. Seul bémol, on a comme l'impression qu'il y'a un côté magical-girl avec leur histoire de synchronisation durant les séquences de combats et celà fait un peu tache à ce niveau. Surtout qu'à mi-parcours on nous abonde de phases de combat comme si les réalisateurs souhaitaient boucher un vide dans le scénario. Les graphismes sont plutôt réussis puisqu'ils arrivent à retranscrire assez convenablement l'univers moderne dans lequel baigne l'animé. Le chara-design est assez inconstant en particulier au niveau du visage des protagonistes et c'est un peu irritant au vue du travail fourni sur le panel imagé.

Les protagonistes principaux frôlent tout de même un faible développement en début avec Keita qui est l'archétype du héros apparaissant comme étant quelqu'un de meurtri par le malheur qui l'a frappé par le passé, le plongeant souvent dans des phases dépressives et très hésitant voir réticent lors des séquences de combat. Kuro est la touche humoristique de la série même si je ne ressens pas ce mélange comme étant une parfaite réussite puisqu'elle parait assez bécasse sur les bords. Mais en avançant dans l'histoire ses derniers finissent par gagner en valeur et être assez attachants. A leurs côtés, bien d'autres figurants tout aussi charismatiques (Puni Puni) voir aussi moindre viendront compléter le panier des personnages de cet animé.

Le volet musical quant à lui, remplit entièrement sa fonction car il était présent lors des moments qui s'imposaient, se mariant convenablement à l'ambiance régnante au sein de la série. On ne peut qu'être satisfait sur cet aspect je pense.

Kurokami dans son ensemble reste une bonne série non exempt de défauts qui sut me distraire malgré ses inconvénients. J'espère qu'il en sera de même lorsque vous vous occuperez en la regardant.