Critique de l'anime Nicky Larson - Amour, Destin & un Magnum 357

» par SoulJapanExpress le
24 Juin 2011
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Un avion atterri sur une piste dans un panorama azur. C'est de cette façon que débute Amour, Destin et un Magnum 357, un titre légendaire pour une réalisation légendaire. Alors avec ça, on se remet dans l’ambiance City Hunter, l'action arrive en trombe et le public se retrouve à nouveau plongé dans cette atmosphère où le suspense se met en place progressivement et les actions s’enchainent jusqu’à ce qu’on retrouve notre homme.

Après cet énième visionnage, je ne maîtrise toujours pas cette sensation frénétique que j'éprouve lorsque je pense à ce titre évocateur. C'est toute une classe infinie qui englobe la réalisation. Il ne faut pas oublier que Amour Destion et un magnum 357 est le premier film de la série. Malgré quelques défauts dans l’animation qu’il sera bon d’aborder plus tard. Cela reste une perle de Tsukasa Hojo, qui figure au palmarès des studios Sunrise. Comment expliquer ce succès? Deux éléments très simple à relier: City Hunter > Film. Les films se sont avérés êtres des fondations formidables pour soutenir le mythe Hunter.

XYZ c'est toujours le code pour faire appel au service de Ryo et de sa partenaire. D'ailleurs il convient d'apprécier l'effort des studios français et des doubleurs pour avoir gardé les noms d'origine des personnages: Ryo, Kaori, Umibozu (oui on ne le répètera jamais assez mais tout est dans l'original).

La force de cette animation tient dans son excellente maitrise de l’architecture urbaine et automobile un vrai régal rétinien. Il y'a un nombre de détails surprenant dans la conceptualisation de l'environnement que l'on ne retrouve pas toujours dans la série. En ce qui concerne les personnages, il est toujours plaisant de voir Hojo mettre en beauté toutes ces femmes tel une hymne à la féminité. Les hommes sont imposants, de grandes carrures, des épaules larges, un design qui vient appuyer cette cassure idéaliste entre hommes et femmes.

La comédie est toujours présente malgré l'ambiance sérieuse qui s'est profilée dès les premières scènes du film. C'est avec plaisir que l'on retrouve Kaori et son marteau de 1000 kg ainsi qu'un Ryo toujours fidèle à lui-même, éternel coureur de jupons, idiot à souhait. Mais comme les femmes qui l'entourent, je ne lui comprend pas cette habilité à passer d'un extrême à l'autre pour redevenir cet exécuteur ténébreux, diablement beau. Des gags répétitifs qui feront sourir ici et là mais une perte de rythme conséquente, peut-être parce que le scéanrio ne s'y prêtait pas. Il y’a eu d'autre part, un effort serieux en ce qui concerne la qualité des doublages mais les dialogues des "méchants" restent toujours aussi platoniques et impertinents. Du moins en ce qui concerne la version française. Ils ont réussi par tous les moyens à nous le balancer ce "bobo".

Scénaristiquement parlant, cet épisode ne sera pas vraiment marquant, il s'agit ni plus ni moins qu'une énième aventure de Ryo adapté sur un plus large format, faisant intervenir les mêmes personnages secondaires et utilisant les mêmes codes de la série. Une jolie femme, une enquête, de l'action, un dénouement. Après, des variantes possibles dans cette combinaison permettront d'apprécier certains éléments du film. Un Ryo plus incomfortable que jamais face à cette notion et ce sentiment qu'est "l'amour".

"Pourquoi faut-il que les femmes tombent toujours amoureuses des hommes qui les mettent en danger …"

Un grand cru!

Verdict :8/10
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