Vite fait mal fait !

Sous forme d’un OAV de deux épisodes de 45 minutes chacun, Denpa Teki na Kanojo peut aussi bien se voir comme une série de deux épisodes mais aussi comme un film. Chaque épisode connait une fin bien à elle mais la totalité de l’anime suit un fil directeur global.

Beaucoup d’éléments présents ici m’ont fait penser à d’autres animes. En particulier Kimi Ga Nozomu Eien (de par les tenues des lycéennes et leurs états d’âme particuliers) et Higurashi (compte-tenu du grand nombre d’éléments gore représentés, jusqu’à l’utilisation de battes de baseball).

Au niveau des graphismes, il n’y a rien de bien transcendant. On sent même une certaine vieillesse inexpliquée dans le design général, ainsi que des visages masculins qui tirent sur une légère féminité à peine déguisée.

L’avancée de l’énigme est très appréciable. Des meurtres ont lieu, on se demande alors par qui et pourquoi. Tous les éléments sont présents pour mener l’enquête et les fauteurs de trouble sont également là. Ce qui permet d’avoir sous les yeux un maximum de données pour envisager toutes les possibilités. Les dénouements des deux épisodes sont en revanche bien médiocres. Ils tombent comme un cheveu sur la soupe, avec des explications plus que tarabiscotées. C’est bien dommage, car on sent là un manque flagrant d’imagination, tout en souhaitant montrer une fin qui sort de la norme. En effet, elle sort de la norme, mais pas pour les bonnes raisons.

Je ressors déçue de Denpa Teki na Kanojo, qui aurait pu être bien plus exploité que cela. Que ce soit au niveau des graphismes et décors, que surtout au niveau du dénouement (aussi bien sur le premier épisode que le second). Ce qui est doublement frustrant, car vu la peine qu’ils ont eu à boucler le premier épisode, on s’attend à une meilleure fin concernant le suivant.
Il ne reste pourtant pas désagréable en soit et se regarde un dimanche de décembre, sous la couette, quand il neige dehors.