Critique de l'anime Zettai Karen Children

» par Soren le
03 Juillet 2011
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Ayant un petit creux animesque à combler, je passe rapidos chez mon dealer habituel voir ce qu'il a à me proposer. Et là, alors que j'attendais un nom ronflant déjà croisé 10 fois aux détours des forums, vas-y qu'il me sort que Zettai Karen Children c'est le bien. Intrigué(Zettai Karen Children, kezako? Jamais entendu parler) je commence à me pencher un peu sur la chose, me disant que de toute façon, on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise. Banco.

Mais avant d'aller plus loin je vais répondre à la question que j'ai posé plus haut.
Zettai Karen Children, qu'on abrègera ZKC parce que ça commence à me gonfler un peu, est une adaptation des 15 premiers volumes du manga de Takashi Shiina, qui nous entraîne au Japon dans un futur proche où sont apparus des humains dotés de pouvoirs psychiques, les espers. La société doit faire face à cette nouvelle situation, et particulièrement à tous les problèmes liés aux espers. Parce que des types qui peuvent défoncer un coffre de banque en claquant des doigts ou carrément se téléporter à l'intérieur, c'est pas facile à gérer au quotidien.
La réponse réside dans l'agence gouvernementale BABEL et ses espers, notamment Kaoru(télékinésie), Shiho(psychométrie) et Aoi(téléportation), trois gamines de dix ans surpuissantes, rassemblées sous le nom de code "The Children". Lesquelles, au début de la série, causent plus de problèmes qu'elles n'en résolvent, à cause de leurs caractères difficiles qui valent à leurs superviseurs successifs de péter les plombs et de démissionner.

La série commence lorsque Koichi Minamoto, jeune homme de vingt ans surdoué devient le nouveau superviseur des Children. Cette rencontre avec quelqu'un qui les considérera ni comme les trésors de la nation, ni comme des monstres dangereux, mais simplement comme des petites filles ordinaires, va changer radicalement leur vie. A partir de là il n'y a pas vraiment de fil conducteur à l'histoire, on suivra juste le quotidien surréaliste de Minamoto et de ses protégées au travers de missions farfelues. Parce que c'est en partie ce qui fait la force de ZKC: ça ne se prend pas du tout au sérieux. Pas du tout.

La série est absurde et l'assume jusqu'au bout. Rien que le premier épisode met les Children aux prises avec un travelo qui balance des rayons pétrifiants de son entrejambe. Les Children s'amusent à faire des entrées façon magical girls ou super heros, les épisodes sont bourrés d'humour à tel point que même dans les plus sérieux il y aura souvent un gag qui viendra faire retomber la tension. Et contrairement à beaucoup de productions, cet humour, qui passe non seulement par les facéties des Children mais par presque l'ensemble du casting, est vraiment drôle. J'ai ri de bon coeur à chaque épisode.

En parlant du casting, le second point fort de la série se trouve là. Je dois tirer mon chapeau au mangaka Takashi Shiina. Les Children font partie des personnages les plus attachants de la japanimation. Souvent très drôles, jamais à cours d'idées et aux caractères bien trempés, ces trois furies juvéniles sont tout simplement adorables, et leur relation avec Minamoto en plus d'être mignonne comme tout fournira une bonne part de l'humour ravageur de la série. Derrière elles il y a toute une foule de personnages sympathiques et qui possèdent tous une personnalité. On pourra citer entre autres et en vrac "The Double Face" Hotaru et Natsuko, les jolies réceptionnistes de BABEL, Kiritsubo, chef de BABEL et véritable papa gâteau pour les Children qui en profitent au maximum, le charismatique Kyosuke Hyobu et son organisation terroriste Pandora, toujours accompagné de Momotaro l'écureuil volant doté de pouvoirs psys(quand je vous dis que ça va chercher loin...), Naomi et son superviseur pervers Tanizaki ou encore Sakaki, docteur et don Juan de son état. Une sacrée troupe de saltimbanques avec qui j'ai passé 52 épisodes extras.

Si vous cherchez un anime drôle porté par des personnages attachants et qui évoluent, qui peut parler de sujets "graves" comme le rejet, le terrorisme et le racisme tout en étant rafraîchissant et poilant, je vous conseille vivement ZKC. Moi je m'en vais faire une prière pour avoir droit à une adaptation de la suite du manga, parce qu'en ces temps de famine ce serait un bonheur pour moi d'avoir 50 épisodes de plus à passer avec Kaoru, Aoi et Shiho. Je ne vais pas vous ennuyer avec la réalisation et tout ce bordel parce que quand on a sous le nez l'un des animés les plus attachants qui soient, on s'en fout un peu.

critique écrite depuis ma calculatrice TI-82.../troll

Verdict :8/10
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A propos de l'auteur

Soren, inscrit depuis le 06/12/2010.
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