Il est de ces mangas qui ont ancré en moi le plaisir de la tatanne, qui l'ont imprimé, modelé, crée mes standards.

Kenshin est de ceux là. Jeune je fus quand je l'ai commencé, le nombre de fois où je l'ai relu ne se dénombre plus, cela est oublié dans le flux du temps, comme partie intégrante de moi même, comme une philosophie, des répliques et instants de ce manga a jamais tatoué sur mon être.

Pourtant l'oeuvre n'est pas de dénué de tout reproche. On sent dans ce manga l'importance de l'équipe constitué par Nobuo Watsuki, cette synergie qui lui a permis de transformer d'aller au delà. Cela se ressent dans les parties, la vie de ce manga, les départs et les nouvelles arrivées. Lui aussi a grandit, que ce soit graphiquement et dans son histoire, jusqu'à parfois donner des signes de sénilité, mais tout en gardant la sagesse de l'age.

Reste de grande figure, une grande histoire, un concept fort, et des bastons palpitantes, des techniques, tout un esprit, un code. Rentrer dans le détails serait fastidieux, il y a de quoi manger, cela je peux vous l'assurer, le temps ne lui a pas forcément fait que du bien, cela aussi je peux le confirmer. Existe-t'il un nouvel équivalent ? Non je ne l'ai pas encore connu, ni entraperçu.

Historique, Kenshin fut aussi le manga qui m'a ouvert à l'histoire du Japon, qui me l'a véritablement fait découvrir et donner l'envie, d'en savoir plus, qui m'a passionné de sa culture, de son style, de son swag comme disent les jeunes d'aujourd'hui. Les valeurs transmises sont nobles, le paysage décrit ne laisse pas indifférent, les figures rencontrés marquent et impactent tout autant que leur mots, leurs coups échangés, au poings comme à l'épée.

Kenshin le Vagabond, vagabonde dans mon imagination pour toujours apporter sa réponse, montrer sa détermination et sa valeur. Kenshin le Vagabond, vagabondera toujours.

Kenshin le Vagabond restera toujours le plus Thug, Swag & Bad Ass des Vagabonds. Cela je peux le jurer (enfin presque, mais c'est classe de finir comme ça).

8.5