TSUBASA

Je n'ai compris la vrai profondeur de ce mot qu'a la dernière page du dernier chapitre du dernier tome du ...hem... pour faire bref, je ne l'ai compris qu'à la toute fin. Et encore, la complexité du titre n'as d’égale que la profondeur de l’œuvre.

T.R.S.

3 Lettres, représentant une série culte, à elles toutes seules. le "must have" à posséder dans ses rayons privés, ces œuvres que l'on manipule comme une bouteille de vin millésimé. Clamp frappe fort avec ce manga, prouvant a travers son succès, leur maîtrise des différents univers qu'elles créent et manipulent à leur gré. Autant j'ai aimé le Charadesign de Code Geass, autant je me suis laissé séduire par cette histoire même si, n'ayant pas lu XXXholic et CCS, j'ai eu la nette impression d’être passé a coté de quelque chose d'essentiel. Je me suis surpris à relire la fin 2 ou 3 fois pour être sur de l'avoir comprise. Car TRC n'est pas à prendre a la légère.

Démarrant comme un Shojo, l'arrivée du magicien et de l’épéiste change la donne. Ça jongle entre le léger et le brutal; le sucre et le sang. C'est un style à part comme il a été remarqué plus tôt. Même les yaoistes trouveront dans la relation de "papa" et "maman" une ambiguïté insaisissable. Le rythme est entraînant puis, tout à coup, les coups de théâtre se succèdent, il faut rester accroché, l’œuvre devient profondément sombre et les cartes se révèlent. l'horizon qui se profilait disparaît dans une tache d'encre et tout se remet en question.

Bref, de l'art de la maîtrise, pour ce studio sans rival. Je ne peux que vous conseiller de le découvrir car il est de ces mangas qui s’avère très difficile a critiquer sans spoiler un minimum.