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Balsa : portrait d’une femme

Publié le 05/01/2009 par El Nounourso dans Dossiers - 15 commentaires

Attention, ce dossier dévoile de nombreux passages clés de l’intrigue. Sa lecture est donc fortement déconseillée à ceux qui n’ont pas regardé en entier l’anime. Cet article se place dans la continuité de Fenêtre ouverte sur Seirei no Moribito.

Mis en valeur par le titre de la série, le prince Chagum semble être un héros tout désigné, mais Balsa n’a aucun mal à lui voler la vedette. Dès les premières minutes, la guerrière à la lance irradie un mélange troublant de maturité, de puissance et de sérénité. Une aura bien particulière qui ne peut que capter l’attention du spectateur. A mille lieux des icônes racoleuses de shônen, l’héroïne de Seirei no Moribito est un personnage profond et fascinant. Le triple portrait qui suit tentera d’esquisser ce qui la caractérise.

Une guerrière expérimentée

Menacée par une conspiration visant à tuer le toi, Balsa fuit son pays natal à l’âge de six ans, en compagnie du lancier Jiguro. Le père de la fillette est assassiné peu de temps après, rejoignant son épouse décédée l’année précédente. Orpheline et pleine de rage, Balsa décide alors d’apprendre les arts martiaux. Elle étudie et copie le style de son mentor jusqu’à ce que celui-ci accepte de lui enseigner ses connaissances. Plutôt douée, la petite fille de Kanbal ne tarde pas à devenir une combattante hors pair, une vraie experte du maniement de la lance. Cette arme plutôt réservée aux fantassins s’oppose au sabre, symbole des samouraïs et de la noblesse. Ce choix reste donc en accord avec ses origines aisées – fille de médecin royal – mais roturières.
Le flash-back que nous venons d’évoquer n’intervient que dans le dernier quart de l’aventure. En fait, le spectateur découvre une Balsa de 29 ans, dans la force de l’âge. Impossible de ne pas remarquer sa musculature imposante, preuve de l’entraînement physique très stricte qu’elle s’est imposé, en frôlant sans doute les limites de ce qu’un corps féminin peut endurer. L’épisode de la lutte rucha est à ce titre éloquent. Mais la puissance brute ne sert à rien si elle ne s’accompagne pas d’une dextérité à toute épreuve. Au fil de l’anime, les quelques combats menés par la jeune femme démontrent justement une vivacité ahurissante, quasi surnaturelle.

Alors qu’elle refuse d’accomplir le salut rituel devant le passage du prince, Balsa n’hésite pourtant pas une seule seconde à de sauter dans la rivière pour lui porter secours l’instant d’après. Le courage est une des vertus cardinales du guerrier, non ? Et tant pis pour le protocole. Cependant, la jeune femme n’applique pas de code strict et n’a pas d’ego surdimensionné. Les compromis ne l’effraient absolument pas. Ainsi, pour ne pas froisser inutilement la seconde épouse de l’empereur, elle effectuera finalement les fameuses courbettes requises.
Bien que très brave devant le danger, elle n’est pas non plus infaillible, en témoigne l’affrontement contre les quatre assassins dans la rizière où elle reçoit une grave blessure au ventre. Cette scène démontre sa volonté de ne plus tuer mais, là encore, ce constat apparemment sans appel est contrebalancé par le duel où Balsa se change en tigre résolu à occire son adversaire. Notre héroïne a donc bel et bien des principes et un style de vie exigent, mais rien n’est immuable. Balsa souhaite simplement faire expiation pour les huit âmes prises par Jiguro mais, à l’intérieur de cette contrainte fixée, la liberté est énorme. Etre une yôjimbo (garde du corps) lui permet en effet de voyager, de choisir où elle exerce son métier et de sélectionner ses contrats.

Mère du jour au lendemain

Très jeune, Balsa a été privée de ses parents et s’est retrouvée sous la tutelle de Jiguro, forcé de prendre soin d’elle. Bourru et non expérimenté, le lancier est pourtant devenu le modèle parental de la petite orpheline. La relation Jiguro / Balsa a naturellement trouvé écho dans le rapport Balsa / Chagum. Le lien entre la guerrière et le prince, partant lui aussi d’une obligation morale, va mettre un certain temps à s’affirmer. Chagum, notamment, est très réticent à l’idée d’accompagner Balsa, pour la bonne raison qu’il ne veut pas quitter sa mère.  Il est cependant intéressant de remarquer les efforts immédiats que réalise Balsa. Dès la sortie du palais, elle le réconforte et le porte sur son dos, lui expliquant que c’est une coutume roturière, qu’il n’y a pas de honte à cela. Se souvenant des premiers jours silencieux en compagnie de Jiguro, Balsa tente ici de ne pas reproduire le schéma qu’elle a vécu vingt-quatre ans plus tôt.
Impossible cependant de gommer l’éducation à la dure qui a été la sienne. Lors du trajet vers Toumi, l’intransigeance de Balsa est choquante : elle refuse que le prince se repose alors qu’il est épuisé et vient juste de perdre son frère Sagum. Dans le même genre, le passage où Chagum se fait violemment gifler rappelle la claque de Jiguro au camp des caravaniers.

Malgré ces moments difficiles, une tendresse palpable et maladroite existe entre eux. Quand elle le juge nécessaire, Balsa attire Chagum contre elle et lui caresse doucement les cheveux; des moments d’autant plus forts qu’ils sont plutôt rares. Cette complicité naissante se remarque aussi via des pointes d’humour, des compliments ou des moments privilégiés : l’application de pommade sur des mains abîmées, l’achat de bonbons (hekimomos) au marché, etc. Comme toute bonne mère, Balsa transmet ce qu’elle sait à son « fils », du fonctionnement d’un moulin à la façon d’éviscérer un poisson. Elle le pousse aussi à se faire des amis, une chose qui lui a peut-être manqué pendant son enfance. Après l’aventure du festival, il est amusant de remarquer que Balsa ne trouve pas la force de gronder Chagum pour avoir désobéi. Elle finit carrément par admettre qu’elle n’a fait qu’empirer les choses en intervenant auprès du père.

La détermination de Balsa ne fait vraiment aucun doute. Tout au long de la série, elle se montre prête à assumer son rôle de mère de substitution, comme si c’était une évidence compte tenu de la situation. Elle ne remet jamais en question ses obligations. Pour renforcer ce côté maternel, Balsa possède une voix grave à la fois douce et apaisante, un timbre assez rare chez les héroïnes d’animes. En outre, sa poitrine opulente n’est jamais mise en valeur à des fins de fan-service. Même pendant les scènes de baignade au palais, elle porte une sorte de robe blanche et ample.
Terminons avec la relation entre Balsa, Tohya et Saya, plus difficile à cerner. Les enfants de la rue sont tellement autonomes et débrouillards qu’ils ne semblent pas avoir besoin d’une autorité pour les encadrer. Ils éprouvent malgré tout un mélange d’admiration et de reconnaissance pour celle qui leur a sauvé la vie, mais l’amour semble passer au second plan, à tel point que le terme de profonde amitié pourrait être le plus approprié. En réalité, Tohya et Saya sont si proches l’un de l’autre qu’aucune personne extérieure à leur « couple » ne semble pouvoir atteindre le cœur.

Louve solitaire ou future compagne ?

A l’instar de son modèle Jiguro, Balsa choisit un mode de vie libre et sans attache, dédié au perfectionnement de son art guerrier. La jeune femme de 29 ans n’a pourtant pas adopté le côté taciturne et renfermé de son maître, bien au contraire. Elle se montre aimable avec les passants qu’elle rencontre et partage même ses pensées à voix haute, avec le plus grand naturel. Bien évidemment, ses instincts de garde du corps empiètent parfois sur son capital sympathie. C’est notamment le cas lorsqu’elle défend une professeur et son guide qui ne se savent pas menacés de mort. Balsa se montre alors sèche et laconique, l’esprit entièrement tourné vers le dangereux Kalbo rôdant alentours.
La lancière semble avoir bien peu d’amis, c’est du moins ce que nous montre la série. Ses fréquentations régulières se limitent en fait à Tohya, Saya, Torogai et Tanda. Son métier et la quête qu’elle s’est imposée lui empêchent de se fixer, certes, mais elle pourrait entretenir une correspondance, évoquer des personnes que lui sont chères… Niet !

Son attention d’enfant puis d’adolescence a été entièrement monopolisée par son père adoptif, pourtant peu démonstratif en matière d’affection, à une exception près, lorsque la Balsa de 16 ans demande à Jiguro de l’oublier et de chercher le bonheur. C’est à cet instant qu’il lui annonce qu’il l’aime, elle et la vie qu’ils ont construite ensemble. Avec le passage où elle apprend la mort de son père, c’est le seul moment où l’on verra Balsa pleurer.
Cette omniprésence de la figure paternelle et l’assimilation de son mode de vie nomade impliquent que Balsa n’ait jamais eu de « petit ami ». Le terme parait joyeusement anachronique mais passons. Construire une relation avec un homme lui apparaît secondaire, voire futile, comme le montre la scène où Tanda confie enfin ses sentiments. Jusqu’alors, Balsa n’avait même pas remarqué l’attention particulière que lui portait son ami d’enfance, alors qu’elle crevait les yeux. Quand elle comprend enfin, on la sent prise de cours et un peu gênée de ne pas savoir quoi répondre. La guerrière ne semble pas avoir l’habitude de gérer ce genre de situations ! Elle et Tanda se fréquentent depuis si longtemps, difficile pour elle d’imaginer un changement dans leur relation. L’herboriste connaît d’ailleurs son anatomie par cœur à force de soigner ses blessures, d’où l’absence gênante de pudeur entre eux.

La conclusion de la série ouvre néanmoins des horizons nouveaux. La sécheresse a été évitée et le calme est revenu dans l’empire de Yogo. Chagum est désormais hors de danger. Alors, Tanda et Balsa vont-ils s’installer ensemble ? Aucune certitude là-dessus car la lancière repart immédiatement en voyage à la rencontre de Jiguro afin qu’il puisse enfin reposer en paix. Sur la route, Balsa regrette de ne pas avoir emporté de ragoût cuisiné par Tanda, un détail qui montre avec subtilité que son ami lui manque. Sera-t-elle capable de mettre de côté sa soif d’aventure et de danger pour fonder un foyer ? Les plus romantiques d’entre nous se risqueront sans doute à dire oui.

Merci à Svia pour ses conseils

15 commentaires

1 Horn le 05/01/2009
Très bel article sur Seirei No Moribito encore une fois.

Balsa me fait un peu pensé à Motoko Kusanagi, ce qui n'est pas étonnant vu que certaines personnes ayant bossé sur GITS sont impliqué dans Seirei No Moribito.
C'est le chara-design. Tout comme Holon de Real Drive :)
Production I.G possède une patte graphique immédiatement reconnaissable. C'est un peu trop léché, mais d'une précision diabolique.

Le portrait est très réussi, c'est un texte que j'ai pris plaisir à lire.
3 beber le 05/01/2009
Moi aussi , j'aime bien l'article , mettant bien en avant les différentes facette de Balsa. J'ai juste un bémol concernant ce personnage. Si je ne lui enléve pas un charisme évident, je trouve qu'il manque une face sombre. Sans doute refoulée, celle ci explose lors du combat ou elle est symbolisée en tigre. Elle repart presque aussitot, mais n'est plus exploité par la suite.
La série montre un réél paradoxe dans le personnage, finalement trés maternel (elle ne le nie pas d'ailleurs lorsque Tanda le lui fait remarquer) , et pourtant redoutable guerriere. Cependant je trouve que si la premiére face est parfaitement bien exploité (on ne tombe jamais dans le pathos, et rien que ça, c'est deja remarquable). Le coté guérriére pacifique me géne plus, car un peu trop utopiste (iréaliste?) pour etre crédible.
Sauf que le chara-design de Real Drive est un peu râté selon moi surtout pour les personnages féminins avec ces grosses cuisses.

Je considère Balsa comme l'un des personnages féminins les plus marquants de la japanimation, et ça devient presque rare dans les animes de voir un personnage aussi mûr qu'elle.
5 Afloplouf le 05/01/2009
Jusqu'à Seirei no Moribito, je trouvais que Mokoto Kusanagi était le personnage féminin le plus réussi de la japanimation. Paradoxal pour une ciborg. Puis vient Balsa qui a supplanté la Major dans mon coeur. Je trouve d'ailleurs que la maternité et le côté guerrier ne sont pas contradictoires, l'Histoire et la littérature pullulent de mères qui savent monter les crocs pour leurs gamins.

Quant on est à parler d'enfant, Chagum est lui aussi un modèle du genre, parfait dans son rôle.
6 topachook le 06/01/2009
Excellent article! chapeau bas. On retrouve le personnage de Balsa dans toutes ses nuances.

C'était surtout le personnage de Balsa qui m'avait intéréssé dans Serei no Moribito (beaucoup plus que l'histoire en elle même). C'est avec Gally de Gunnm (le manga), le personnage féminin qui m'a semblé le plus réussit dans mes lecture de mangas et visionnnages d'animes.
Merci, El-Nounourso
7 Gin le 06/01/2009
Moi c'est surtout la voix grave de la doubleuse (que l'on retrouve assez souvent) qui m'a bien plu.
Ca collait parfaitement au personnage.
8 El Nounourso le 06/01/2009
Merci à tous pour vos retours encourageants. =)

Beber :"Le coté guerrière pacifique me gêne plus, car un peu trop utopiste (irréaliste?) pour être crédible"
L'exemple du tigre qui tu cites montre néanmoins les limites de cette ligne de conduite !
Elle est alors persuadée qu'elle a tué son adversaire...

Pour ce qui est de la crédibilité de sa quête, je ne pense pas que cela soit réellement essentiel. C'est de la fantasy poignante et épique sans être trop cliché, moi je n'en demande pas plus.
Balsa a beaucoup été critiquée pour son aspect monolithique, mais je trouve qu'elle a quelque chose de rassurant, c'est un personnage adulte et il n'est plus question de remettre en cause ses idées. On a l'habitude de voir des personnages secoués par leurs idéaux et leur vie dans les animés, mais Balsa a déjà traversé cette période, elle est adulte, le temps du questionnement est révolu. C'est peut-être ce qui va la pousser à frôler la mort peu après le début de la série, c'est ce passage qui l'a rendue vraiment attachante à mes yeux. Oui, elle est faillible, mais en dépit de ça elle inspire une certaine sérénité de part sa stabilité intérieure.

La scène où elle gifle Chagum est celle qui m'a le plus marqué, avec ce combat où elle est comparée à un tigre, ce sont les seuls véritables moments où son côté monolithique est mis de côté, où elle s'autorise une brève exultation. D'ailleurs le fait qu'elle soit persuadée qu'elle a tué cet homme a beaucoup d'importance puisqu'à partir de ce moment là elle change, c'est très léger, mais elle est peut-être plus douce qu'avant, moins laconique. J'ai aussi eu l'impression que lorsqu'elle regardait Chagum, il la renvoyait à l'image qu'elle a de son enfance, elle l'a éduqué de manière à ce qu'il lui ressemble, parfois avec la même dureté que l'éducation qu'elle a reçu de Jiguro, elle refuse qu'il commette ses erreurs et le fait passer par les étapes qu'elle a vécu, et reproduit sans s'en rendre compte le schéma qu'elle tentait à tout prix d'éviter au début du périple. Elle fait un transfert en quelque sorte, on peut sentir un combat perpétuel entre son éducation passée et celle qu'elle doit donner à Chagum, partagée entre l'affection d'une mère et la dureté d'un père représenté par Jiguro.

Il ne faut pas non plus oublier qu'entre le flashback et le moment où la série commence, il s'est écoulé une dizaine d'année, pas mal d'évènements se sont sans doute produits pendant cette période qui expliqueraient en partie ses traits de caractère, le peu d'attention qu'elle porte aux relations amoureuse et son côté maternel qu'elle assume avec une étonnante facilité. Balsa et Tanda se connaissent aussi depuis longtemps, on ne peut pas exclure la possibilité qu'ils aient déjà été ensemble, d'où cette affection amicale mais gênée qui les unit, leurs gestes semblent affectueux mais sont en partie retenus et leurs regards sont plutôt mélancoliques lorsqu'ils pensent l'un à l'autre. On ne peut même pas exclure la possibilité que ce soit la mort d'un enfant qui les ait séparés, même si j'extrapole complètement ça expliquerait pas mal de choses. Les romans d'origine contiennent sans doute des informations supplémentaires à prendre en compte, mais je ne les ai pas lu et il y a peu de chances qu'ils aient été traduits...

J'espère ne pas avoir été trop long, mais je voulais présenter mon point de vue sur ce personnage atypique et quelque part fascinant, on a trop peu souvent l'occasion de faire ces analyses sur des animés, les personnages issus de l'animation étant bien souvent réduits à leur état le plus simple, parfois à juste titre mais pas toujours. Ce type de réflexion renforce mon opinion selon laquelle un personnage tiré d'un animé comme d'une œuvre visuelle quelconque peut être aussi fouillé et complexe qu'un personnage de roman.
10 El Nounourso le 22/01/2009
Je suis d'accord avec la plupart de tes interprétations concernant l'influence plus ou moins consciente de Jiguro sur Balsa.

En revanche, je ne crois pas à l'existence d'une ancienne relation amoureuse entre Balsa et Tanda. Je trouve la réaction de la guerrière plutôt éloquente suite à la demande de son ami : la surprise la plus totale. Même la façon dont Tanda s'y prend suggère que c'est un premier essai. Je persiste à penser que leur familiarité prend uniquement racine dans les années d'amitié qu'ils ont partagé.

Pour ce qui est des romans, certains sont traduits en anglais mais personnellement je ne crois pas avoir le courage de m'y plonger. Si ça t'intéresse, voici le nom des deux premiers tomes :
- Moribito: Guardian of the Spirit
- Moribito II: Guardian of the Darkness
Je crois que je vais m'y intéresser pour en apprendre plus et mieux cerner l'animé, j'espère y trouver des réponses concernant Blasa et d'autres personnages trop peu présents dans l'histoire (Shuja par exemple), l'époque à laquelle l'histoire prend place et le côté semi-fantastique sont aussi des éléments qui pourraient rendre le lecture intéressante à mes yeux.

En ce qui concerne la relation entre Balsa et Tanda, je ne peux pas vraiment te contredire, ce ne sont que des hypothèses, j'espère là aussi en apprendre plus en lisant les romans, en espérant en pas être trop "choqué" par les libertés nécessaires à leur transformation en série animée... D'ailleurs il me semble que la série n'est adaptée que du premier tome, est-ce que ça veut dire qu'une suite est à prévoir ?
12 963220 le 12/02/2009
salut ^.^
vive le manga naruto et bleach et DBZ et one piece et gto et............
13 Starrynight le 12/02/2009
...... et on parle de Seirei no Moribito, là, donc t'es pas trop dans le sujet.
Très bel article !
Et pour ce qui est des livres, j'avoue que ça me tenterait. :)
15 Gringo le 05/08/2012
Souperbe article, merci.

Bah moi je suis fou de Balsa, c'est une belle femme et une vraie femme quoi, pas une midinette. Et le petit Chagum c'est une crème lui. Mon petit garçon préféré de la Japanimation. Serei No Morobito c'est l'une des plus bonnes histoires animée que j'ai pu suivre et le tout respire l'évasion et la qualité.

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