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Hatsukoi Limited – C’est tellement simple, l’amour

Publié le 18/05/2009 par Afloplouf dans Anime - 4 commentaires

Hatsukoi Limited est l’adaptation du manga éponyme de Mizuki KAWASHITA, auteure qui s’est déjà faite remarquer avec un certain Ichigo 100%. J’ai été surpris d’apprendre l’adaptation en préparation de Hatsukoi Limited et je n’ai sûrement pas été le seul. En effet, faute de ventes suffisantes et de retours de sondages d’opinion encourageants,  la série s’est brutalement arrêtée avec le 4ème volume au Japon. J’ai d’ailleurs eu un peu de mal à comprendre cet insuccès même si je peux imaginer des pistes. Hatsukoi Limited est en effet bien moins ecchi que ne l’a été Ichigo 100%. L’auteure a eu plus tendance à jouer avec les codes pour décrire des ressorts comiques que d’en faire son argument de vente. Il en résulte une histoire moins lourde et plus agréable à suivre mais qui a pu décevoir une partie du public.

Ange ou démon ?Et oui, j’ai essayé de le cacher pour éviter de faire fuir certains lecteurs trop vite mais Hatsukoi Limited est une énième comédie romantique collegio-lycéenne (il y a les deux classes d’âge dans la série). Mais là où on a souvent un garçon avec un troupeau de filles (cochez shonen) ou une fille avec un troupeau de mecs (cochez shojo), ici on a un troupeau de nanas avec un troupeau de mecs. Je vous arrête tout de suite, le résultat n’est pas une partouze (cochez hentai) mais plutôt un beau paquet de nœuds au cerveau. En effet, la profusion des personnages et la complexité de leurs relations entre eux ont pu en dérouter plus d’un. Vous trouviez les triangles amoureux ennuyeux ? On vous donne plusieurs triangles amoureux, imbriqués façon étoile de David. Quand il vous faut noter sur un bout de papier les noms et qui aime qui pour avoir une chance de suivre et que le résultat rempli une pleine page A4, c’est qu’il y a un souci de clarté évident.

L’idée était cependant intéressante et avec un peu (beaucoup) de structure le rendu aurait pu avoir de la gueule. Le manga brasse pas mal de clichés tellement caricaturaux qu’ils vous font encore sourire bien que vous les ayez déjà expérimentés trop souvent. Voici une liste non exhaustive dans le désordre d’apparition de ce qu’on peut trouver dans Hatsukoi Limited. Vous pouvez essayer de remettre un nom sur chacune des définitions pour voir si vous avez au moins le QI d’une taupe :
– Celle qui aime son frère (enfin aimer, aimer quoi)
– Celui qui aime sa sœur (pas dans la même famille, raté)
– Celle qui aime son prince (et je ne parle pas des biscuits fourrés au chocolat)
– Celle qui aime celui qu’elle ne veut pas aimer (relisez la phrase si vous n’avez pas compris)
– Celui qui aime celle qui est effrayée par lui (soyez attentif bordel !)
– Celle qui est complexée par la taille de ses seins (et pas parce qu’ils sont trop petits)
– Celui qui est un peu pervers (un ado normal pour une fois quoi)
– Celui qui aime son amie d’enfance
– Celle qui aime les sucettes (à l’anis)
J’en passe et des meilleures.

Wake up Neo

En fait, là où un School Rumble se vendait sur un humour bordélique et un saupoudrage de romance, Hatsukoi Limited lui cherche à se vendre sur une romance bordélique et un saupoudrage d’humour, en forçant un peu le trait si vous voulez. Le résultat ne manquait pas d’intérêt sur le papier mais la recette a été maladroitement exécutée.

J’ai l’air de démonter le manga depuis tout à l’heure mais j’ai pris du plaisir à le lire. L’humour vibrait juste et je commençais à avoir mes couples fétiches. Rajoutez à cela le chara-design plus que réussi, notamment dès qu’il s’agit de dessiner les représentantes de la gente féminine et vous n’obtenez certes pas une œuvre révolutionnaire mais tout de même un divertissement plaisant.

Ah mais attend l’escroc, tu nous parles du manga, pas de l’anime en cours deCruche repérée ! diffusion ! Certes, mais l’anime se présente comme la copie parfaite du manga, les couleurs et l’animation en plus, jusqu’au chara-design qui a été fidèlement reproduit. La musique quant à elle ne casse pas trois pattes à un canard mais remplit son office. La série n’est prévue que pour 12 épisodes, dommage : c’est insuffisant pour couvrir toute la série. On verra s’ils zappent certains personnages (c’est mal parti pour), s’ils zappent certains passages ou s’ils zappent la fin qui, bien que précipitée, avait l’avantage de vraiment conclure, et assez joliment en plus, l’histoire.

Hatsukoi Limited est donc comme une bonne sucrerie. On grignote ça avant le repas, on n’en garde pas un souvenir inoubliable et on finit un peu sur sa faim quand le paquet est vide mais sur le coup c’est agréable et on se laisse toujours tenter par gourmandise.

4 commentaires

Pas lu le manga...
Mais j'avoue que j'ai pris plaisir à voir les 5 premiers épisodes. :)
Et je pense que bon nombre de gens qui ont lu le manga et qui ont été déçus par son arrêt doivent trouver cette série pas mal. ^^
J'ai décidé de commencer le manga. En fait j'ai lu laborieusement le premier volume hier. Autant dire que celui-ci n'a pas beaucoup d'arguments à faire valoir : de petites histoires de cœur bien fades ponctuées par un dernier chapitre où on suit une étudiante qui a malencontreusement oublié... de mettre sa petite culotte.

La série a ses arguments mais je pense pas m'y mettre après avoir lu le manga... Le fil du récit est bordélique en effet.
Depuis que j'ai entendu parler d'une adaptation de ce manga, j'avais décidé de ne pas m'y mettre vu que j'ai trouvé la version originale "nulle" comme son aînée Ichigo 100%.
4 orieur le 18/05/2009
L'auteur sait bien dessiné les filles et elles sont généralement très attachantes.
Ce qui est un très bon point pour des manga de ce genre.

Hatsukoi Limited est constitué comme une succession d'histoires courtes et on n'a pas vraiment l'impression qu'elles sont connectés entre elles.
C'est dommage car les personnages se connaissent.
Il y a bien des tentatives mais on a parfois l'impression que les situations sont un peu trop claires.
C'est dur aussi de se concentrer sur plusieurs histoires au début car on ne connait pas encore les personnages.
Peut être que le manga partait dans une mauvaise direction donc ce n'est pas plus mal qu'il ait fini tôt comme ça l'auteur pourra garder ses bonnes idées pour une autre production.

Il y a deux histoires qui m'avaient bien plu pourtant :
- Celle qui aime les sucettes justement, la plus intéressante pour moi.
- Celle qui aime celui qu’elle ne veut pas aimer, mais là ça aurait été cruel ou pénible si ça avait duré plus longtemps.
Les autres histoires, bof.

Ceux qui ont aimé Ichigo100% devrait aimé cet anime.
Pour moi Ichigo100% a eu un seul intérêt : Satsuki Kitaōji qui rayonne et est vraiment trop bien pour cette larve de Junpei Manaka.
J'ai lu que les premiers tomes d'Ichigo100% puis je suis allé directement au dernier chapitre et je n'ai pas eu l'impression de rater quelques choses.
Et autant vous dire que j'ai été content du choix final de Junpei...

Je pense que le plus gros défaut de l'auteur se situe sur la durée.
Elle a vraiment du mal à faire des rebondissements intéressants si bien qu'on a l'impression de tourner en rond en attendant la fin.

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