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Le monde de Glie, entre les murs (2/3)

Publié le 29/12/2008 par Starrynight dans Dossiers - 8 commentaires

Haibane Renmei, de Yoshitoshi ABe

Attention, ce dossier dévoile de nombreux passages clés de l’intrigue. Sa lecture est donc fortement déconseillée à ceux qui n’ont pas regardé en entier l’anime.

Haibane Renmei est un anime des plus atypiques, de par son ambiance, les personnages qu’il met en jeu, mais également par la diversité des thèmes qu’il aborde et les très nombreuses pistes d’interprétation qu’il permet. Ce dernier point est encore plus frappant, si on a lu le roman La Fin des Temps1 de Haruki Murakami.

Glie

Le monde de Glie est un endroit mystérieux défini uniquement à l’intérieur d’un Mur qui l’isole complètement. S’y côtoient des Haibane et des hommes « normaux », pour lesquels l’entrée et la sortie de ce microcosme se déroulent de manière étrange. Comme on l’a dit, les Haibane arrivent, à n’importe quel âge, dans un cocon au cours d’un rêve et partent lors de leur Jour de l’Ascension dans un grand éclair de lumière. Pour les hommes, on n’a aucune information à leur sujet (mais la collègue de Nemu tombe enceinte, donc …).
De plus, ceux qui arrivent dans ce monde ont à leur insu coupé tous les ponts avec leur vie antérieure. Pour tous ceux – famille, amis, … – qui les connaissaient avant, ils n’existent plus et réciproquement, les Haibane ont tout oublié de leurs vies antérieures. Le rêve pendant lequel s’effectue le passage d’un monde à l’autre est aussi une amnésie : le Haibane repart de zéro en renaissant et en revivant une vie. Comme dit une Haibane à Rakka, le monde de Glie est « le monde de l’oubli ».
Le monde de Glie est-il un paradis, un endroit oublié sur terre ou autre chose encore ?

Dans l’épisode 5, Nemu puis Rakka racontent la légende, qu’ils viennent d’inventer, pour expliquer l’origine du monde de Glie : naissance depuis le néant vide de toute lumière, puis Dieu créa le sol et y  mit des êtres vivants : les premiers furent les Haibane mais Dieu les refusa et recommença, il créa alors les hommes. On peut y penser à la légende avec les hommes d’or, les hommes de fer dans la mythologie grecque où, là aussi, les dieux créèrent d’abord d’autres races avant de créer les humains. Pendant le sommeil de Dieu, semblable au 7e jour où le Seigneur se reposa, les Haibane purent sortir de sa mémoire et s’envoler. Ce dernier point permet de faire un rapprochement avec la thématique du rêve, car on peut dire que les Haibane s’échappent d’un rêve de Dieu, ou du moins de sa tête pendant qu’il rêve. Un autre thème évoqué ici est celui du souvenir et de l’oubli : les Haibane sont nées, car elles ont été oubliées de Dieu, ce qui explique leur présence et leur vie dans un monde coupé du reste et où règne l’oubli. De plus, Dieu, dans son infinie mansuétude, accorde aux Haibane le droit de vivre en paix dans une ville qui flotte dans le néant (en romançant un peu). Cette interprétation sous-tend que le monde de Glie n’existe que pour les Haibane, mais dans ce cas pourquoi des humains d’apparence ordinaire y vivent aussi ?

Deux saisons sont nettement marquées dans le temps à Glie, l’été et l’hiver. En hiver, il neige systématiquement et suffisamment pour que le monde de Glie tout entier soit recouvert d’une épaisse pellicule de neige. Glie ressemble alors à un nuage sur lequel vivent des anges, ou encore, les nuages dans lesquels Rakka se voit dans chacun de ses rêves lorsqu’elle rencontre le corbeau. La neige est associée également à la pureté par sa blancheur – voir par exemple la couleur des ailes des Haibane, au silence (la neige tombe sans bruit), au froid et aux maux et maladies, soit à une bonne partie des thèmes présents dans l’anime.

Le Mur

Le Mur est ce qui définit le monde dans lequel vivent les Haibane : il enferme complètement Glie de l’extérieur, comme une prison ou un paradis. Il est infranchissable – sauf par les oiseaux – et inviolable : ceux qui le touchent ou tentent de l’abîmer souffrent et deviennent maudits. Il est suffisamment haut pour que même du sommet de la tour de l’horloge, point culminant de Glie, on ne puisse voir quoi que ce soit au-delà. Il empêche les Haibane de sortir de Glie avant leur Jour de l’Ascension. Les Haibane qui quittent ce monde lors du Jour de l’Ascension partent d’une sorte d’autel situé près du Mur dans la forêt de l’Ouest.

Lors du travail de Rakka, on se rend compte que le Mur est creux et que son intérieur est traversé par un canal le long duquel se dressent des stèles avec le nom des disparus et de la matière à auréole qui s’y accole. Le Mur est donc le coeur du Monde, un coeur extérieur au lieu d’être central, ainsi que commencement et fin du « Cycle des Haibane » puisqu’il est à la fois source des auréoles, fabriquées à partir des petites particules translucides qui se collent aux stèles – une des marques distinctives des Ailes Grises et surtout la première qu’ils reçoivent, avant que leurs ailes ne poussent – et dépositaire des stèles qui marquent le souvenir de leur présence en ce monde, presque des tombes en fait.

Le Mur sert également de réceptacle à souvenirs. En effet, une fois par an, pendant un court laps de temps, le Mur devient luminescent et restitue les souvenirs accumulés pendant l’année. Si l’on tend l’oreille, on peut même entendre les sons associés à ces souvenirs. De plus, lorsque Rakka effectue son travail à l’intérieur du Mur, elle entend à plusieurs reprises des cris d’enfants qui semblent rire en se poursuivant dans la voûte du Mur, tandis que des gouttes tombent dans le canal. De même, à l’épisode 9, lorsqu’elle appuie son oreille contre le Mur, elle croit entendre la voix de Kuu. D’après le Washi, le Mur a agi comme un miroir en réfléchissant le propre désir de Rakka d’entendre à nouveau la voix de son amie. Le Mur est également lieu de passage et de transition. Les rires d’enfants qu’entend Rakka sont-ils les voix de ceux et celles qui l’ont franchi lors de leur Ascension ? De même, l’association faite dans la première partie de ce dossier entre Rakka et le passeur Charon qui fait franchir le Styx renforce cette symbolique d’un lieu de passage entre deux mondes très différents. Le mur devient presque un être vivant : lorsque Reki et Hyôko ont tenté d’y planter un clou, le Mur a comme saigné.

De l’autre côté du Mur, il y a l’Extérieur, le Dehors, inconnu et sujet à nombreuses interprétations. Rakka en tant que nouvelle arrivante se pose tout naturellement plein de questions à ce sujet, et à la réaction des autres, on comprend que cette curiosité s’estompe au fur et à mesure de leur présence en ce monde, vu que, de toute façon, quoi qu’ils tentent, ils seront bloqués ici et que toutes leurs questions resteront sans réponse.

Cependant, le pouvoir du Mur s’affaiblit légèrement en hiver, moment le plus pénible pour les Haibane, car les souvenirs d’avant se font plus vivaces – le Mur arrive à moins les filtrer/arrêter – tandis que les troubles du dehors, i.e. les événements qu’ils ont vécu dans le monde du dehors, et notamment les événements pénibles pour les ailes pécheresses, deviennent plus forts. Ainsi, c’est en hiver que Rakka voit ses plumes noircir, signe que son péché l’a rattrapée. Le Mur est ainsi un filtre qui isole le plus possible les Haibane de leurs vies antérieures et participe à leur isolement et leur amnésie. Mur de protection ou bien muraille d’enceinte d’une prison ?

La ville

Dans le deuxième épisode, Rakka définit ainsi la ville qu’elle ne connaît pas : « Une ville inconnue. Je ne peux pas me souvenir de la ville dans laquelle je vivais, mais je sais maintenant ce qu’on entend par ville inconnue ».
La ville de Glie est indissociable du monde de même nom qui constitue un microcosme autonome séparé de l’extérieur par le Mur. La ville est le centre du monde de Glie et le lieu de rattachement de tous ceux qui y vivent : les humains, les Haibane de la « Old Home », ceux de l’Usine Abandonnée, le Washi et les autres membres du Haibane Renmei, les Tôgas. C’est là également que s’ouvre le seul portail percé dans le mur, seul point de communication avec un extérieur dont, finalement, on ne sait rien. La ville est à la fois l’endroit qui offre du travail aux Haibane – ce qui leur est essentiel – le lieu où elles pourront s’acheter des vêtements, de la nourriture, etc. En temps que lieu où se situent la bibliothèque et son livre pétrifié, c’est aussi un lieu de mémoire et un vestige d’un passé propre aux Haibane.

En croisant avec l’histoire racontée par Haruki Murakami dans son roman La Fin des Temps, on peut se demander si en fait la ville de Glie n’est pas une sorte de construction mentale à l’intérieur de la tête de Rakka, comme c’est le cas pour le héros du roman. Toute la ville n’est donc faite que pour, et par, la jeune fille, ce qui expliquerait certaines incohérences, par exemple comment vivent les humains qui ne sont pas Haibane ou encore où Reki trouve l’essence pour son scooter. Mais ce n’est qu’une des interprétations possibles. Toujours est-il que dans son roman, Murakami décrit une ville qui ressemble fort à celle-ci : elle est entourée d’un haut mur infranchissable et dont il ne faut pas s’approcher, percé par une porte unique dont le gardien, sorte de Washi, est l’interlocuteur privilégié de tout nouvel arrivant, ainsi que celui qui d’une certaine manière règle la vie des membres de la communauté (il a de plus un rôle presque sacré en brûlant les licornes mortes et en récoltant leurs crânes imprégnés des souvenirs de ceux qui vivent dans la ville). Cette ville contient aussi des campagnes et une forêt mystérieuse et dangereuse où il ne faut pas pénétrer, à la lisière de laquelle se tient l’Usine – ici, en fait, une centrale qui alimente la ville en énergie. Dans la ville proprement dite, se dressent une grande tour horloge et une bibliothèque où travaille le héros et dont la responsable joue un rôle important dans sa vie. ABe a apparemment lu les romans de Murakami, ce qui expliquerait les nombreux parallèles possibles entre les deux œuvres.

Là où vivent les Haibane

Importance des ponts qui séparent chacun des quatre environnements majeurs, à part la Forêt de l’Ouest : la « Old Home », la ville de Glie, le temple du Haibane Renmei et l’Usine Abandonnée. Pour passer de l’un à l’autre, il faut une sorte de rite de passage, en l’occurrence traverser un pont. On notera au passage que celui en entrée du temple des Haibane est le plus branlant et le plus dangereux de tous.
Lorsque Rakka et Midori discutent sur un pont, on peut peut-être y voir un symbole de la réconciliation des deux environnements.

Les Haibane sont regroupés en deux communautés ne s’appréciant guère mutuellement et résidant dans deux bâtiments distincts : la « Old Home » : le lieu où naissent les Haibane et, pour les enfants, le lieu où ils sont éduqués jusqu’à un certain âge et l’ « Usine » : le lieu où les enfants sont ensuite envoyés pour poursuivre leur croissance, ou leur éducation. Les deux édifices sont assez froids, lugubres – impression renforcée par la prééminence de l’hiver – et peu accueillants mais les Haibane semblent vraiment les considérer comme le logis réconfortant où ils peuvent se retrouver.

Le Temple ressemble à une ville de Glie en miniature, entourée d’une muraille circulaire très élevée et abritant à l’intérieur un jardin de verdure (une petite forêt). Y officie la Fédération des Ailes Grises et notamment le Washi, tous masqués et muets – excepté le Washi, seul habilité à s’exprimer dans l’enceinte. Les Haibane y communiquent sommairement via de petits clochettes qu’on leur pose sur les ailes : on peut interpréter cela comme le signe que dans le Temple c’est par un de ses principaux signes distinctifs, ses ailes, qu’une Haibane peut communiquer. C’est le coeur de la communauté des Haibane, à la fois lieu où se trouvent les petites boites avec leurs vrais noms, ainsi que le passage pour accéder à l’intérieur du Mur, là où travaille Rakka.

La Forêt de l’Ouest

Dans la Forêt de l’Ouest – endroit du couchant donc de la fin – se trouvent des ruines informes au pied du Mur : ces ruines constituent une sorte de temple où les Haibane prient ceux d’entre eux qui disparaissent en traversant le Mur. Parmi ces ruines, une sorte d’autel – plateforme de départ pour le Jour de l’Ascension ? – sur laquelle repose l’auréole éteinte de Kuu et quelques plumes blanches.

Quelque part dans la forêt, Rakka découvre un puits. C’est là, au fond de ce puits que la jeune fille comprendra la nature de son « crime » et saura s’en absoudre en se réconciliant avec « l’âme de sa victime ». En effet, la jeune fille enterre le squelette du corbeau, elle exécute les rites et rend hommage au mort dont l’âme ne pouvait jusque là trouver le repos. Pourquoi un puits ? Pour y enterrer le plus profondément possible, et donc le plus loin de soi,  ce qui reste de sa vie passée ? Et la difficulté à en sortir est peut-être à rapprocher avec la vision chinoise de la grenouille au fond du puits qui croit que le monde se limite au bout de ciel qu’elle peut apercevoir en levant la tête. Sortir du puits, c’est alors se débarrasser de ses ornières et accepter de faire face au monde (de Glie) tel qu’il est.

 

Ceux qui ont des ailes de cendre (1/3)

La vie rêvée des anges (3/3)

 

1 La Fin des Temps de Haruki Murakami (titre VO : Sekai no owari to hādoboirudo wandārando), traduit du japonais par Corinne Atlan, édité en France par le Seuil (collection Points), 528 pages, 2001 pour l’édition française

8 commentaires

Roh, je savais pas qu'ils avaient renommés ça "Glie" dans la version française... J'aime pas trop.

Bon, je newse ça sur mon site et je garde le texte sous le coude pour quand j'aurai revu la série...
Un dossier qui commence à être très complet.
Haibane Renmei doit être une des rares séries (peut-être la dernière qui sait...) slice-of-life à ne pas tomber dans l'épisodique/moe/humour qui pullule de nos jours. Rien que pour ça elle est un must-see!
Ouais enfin bon, ne soyons pas si caricaturaux. Il existe tout de même des séries slice-of-life qui se défendent très bien. Je pense notamment à Michiko To Hatchin ;)
4 El Nounourso le 07/01/2009
C'est un peu HS mais tu pourrais nous résumer l'histoire de La Fin des Temps et nous donner ton avis dessus ?
Comment as-tu fait le rapprochement entre les deux oeuvres ?
Avais-tu lu le bouquin avant de mater Ailes Grises ?
Heineken ou Kronenbourg ?
5 Starrynight le 08/01/2009
Avant un petit résumé/avis, je réponds d'abord à tes autres questions :

Comment as-tu fait le rapprochement entre les deux oeuvres ? Par pur hasard : on m'a offert le livre. Quand je l'ai lu, j'y ai vu de gros rapprochements avec Haibane Renmei, sur lequel j'étais déjà en train de cogiter. Après quelques recherches, ce n'était visiblement pas une coïncidence, ABe aurait beaucoup lu Murakami.

Avais-tu lu le bouquin avant de mater Ailes Grises ? Non, je l'ai lu quelques années après (en 2007)

Heineken ou Kronenbourg ? Leffe :)

Résumé maison (donc très perfectible) du bouquin, en espérant ne pas trop spoiler : dans un futur proche, le héros, informaticien, arrive pour un nouveau boulot. Son client est une sorte de savant excentrique vivant dans une grotte enfouie sous la ville. Chez lui, le héros découvre un crâne de licorne et l'emmène. Peu à peu, plusieurs individus semblent beaucoup s'intéresser à lui.
En parallèle (les chapitres sont alternés), le héros (le même) arrive aux portes d'une ville, ceinte d'une muraille. Là, il est accueilli par un gardien qui le sépare de son ombre. Il vivra maintenant toute sa vie entre les murs de cette ville, travaillant à la bibliothèque. Son boulot : vider les crânes des licornes de tous les souvenirs qu'elles y ont accumulés. Un troupeau de licornes vit en effet dans cette ville, sous la houlette du gardien. Seuls êtres (avec la gardien) à pouvoir franchir la porte de la ville (pour brouter), elles emmagasinent peu à peu les souvenirs de ceux qui vivent dans la ville. Chaque nuit, quelques licornes meurent de froid et le gardien récupère leurs crânes (et donne donc du boulot au héros). Dans l'enceinte de la ville, il y a également une forêt très dangereuse où il est quasi interdit de pénétrer, sauf dans la zone où se situe la Centrale.

Un livre étrange comme tout ce que produit Haruki Murakami. J'ai néanmoins pas mal accroché, beaucoup plus qu'à la Chronique de l'Oiseau à Ressort, l'autre livre de lui que j'ai lu (faudra que je tente Kafka sur le Rivage à l'occasion, j'en ai entendu beaucoup de bien). Je vous le conseille : c'est un poche en plus, donc pas très cher.
6 El Nounourso le 08/01/2009
A priori, l'histoire n'a pas grand chose à voir donc, même si on retrouve quelques thématiques communes. En tout cas ça a l'air vraiment spé... donc ça m'intéresse !

Merci pour tes réponses ^^

PS : nan mais Leffe c'est pas le même standing aussi...
7 Starrynight le 08/01/2009
En fait, c'est plus ou moins comme si, dans la moitié du roman, le héros était Rakka qui arrivait à Glie, avec une ville dont on ne comprend pas l'existence et entourée d'un haut mur infranchissable, un gardien/washi, des animaux (licornes ou oiseaux) qui - eux - peuvent aller de l'autre côté du mur et emportent les souvenirs des hommes, une forêt dangereuse, la nécessité de travailler, la présence de la bibliothèque, la symbolique du froid et de l'hiver, etc, etc.

Lis le bouquin ;)

P.S.: Oui, en effet, nous n'avons pas les mêmes valeurs :)
8 Haude le 01/05/2009
Hey Starrynight !
La comparaison avec La fin des temps m'a frappée aussi, alors que je commençais (à l'instant) le troisième épisode. J'avais déjà essayé d'analyser l'histoire de l'amnésie des Ailes Grises, du mur autour de la ville, le fait que seuls quelques personnages aient la possibilité d'en sortir, et surtout que personne ne semble se rebeller, ni même être curieux de ce qui se passe de l'autre côté. Je vais poursuivre la série puis lire ton dossier et relire le roman, en espérant faire un peu plus de lumière sur tout ça, parce que quand j'ai lu le livre il y a quelques années j'ai trouvé ça vraiment très fortiche, mais je savais aussi que plusieurs choses m'échappaient, et le pire c'est que parfois je savais exactement quels passages avaient une signification que je ne comprenais pas. Et puis peut-être lire Le manuscrit trouvé à Saragosse, voir si ça aide... j'espère que ce ne sont pas des références à l'intention exclusive des Japonais, ça me laisserait sur ma faim...

Sur ce... peut-être un autre commentaire à la fin des Ailes Grises ?

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