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Bestiarius : Dans l’Empire Romain, qui sont les véritables bêtes ?

Publié le 04/12/2015 par dans Manga - 2 commentaires

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Masamusi KAKIZAKI n’est pas un inconnu en France. Malgré les déboires de la sortie française de Rainbow (avec la fermeture des éditions Kabuto), le manga a retrouvé une seconde vie grâce aux éditions Kazé Manga. Fort de ce succès critique mettant en scène sept adolescents enfermés dans une même prison pendant l’après-guerre, Kazé Manga s’est décidé à sortir une autre œuvre du mangaka : Bestiarius.

Toujours en cours avec trois volumes au Japon, Bestiarius peut être considéré comme un recueil de diverses histoires mettant en scène plusieurs protagonistes à des époques différentes. Où tout cela se passe ? A l’apogée de la Rome Antique, alors que sous le joug implacable de sa domination, elle n’hésitait pas à raser villages où cohabitaient paisiblement humains et monstres.

Monstres ? C’est exact. Au-delà de la réalité historique, Bestiarius met en scène des créatures dont l’existence est évoquée dans les livres. Wyvernes, gobelins mais aussi minotaures, ces êtres colossaux ou rachitiques font partie de l’univers de Bestiarius. Malgré ses différents protagonistes, l’histoire se déroule dans un lieu spécifique : L’arène. Cet endroit prestigieux où gladiateurs et monstres foulent le sable dans des combats à mort où seul l’un d’entre survivra. Tout cela pour le plaisir de César et des spectateurs.

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Graphiquement, nous sommes dans le haut du panier de la production actuelle. Avec les années, l’auteur de Rainbow n’a rien perdu de son talent que cela soit pour les combats ou le détail des créatures. En terme de scénario, bien que l’acte principal réside dans un combat à mort, la priorité pour les protagonistes est toujours de réussir à s’enfuir de cette vie horrible, quitte à se mettre tout l’Empire Romain à dos.

Les personnages, parlons-en. Bien qu’ayant un objectif similaire, tous sont différents. Un enfant éduqué par une wyverne, un humain avec son frère minotaure, ou encore un adolescent qui tente d’extirper son amie de l’arène, les protagonistes diffèrent suffisamment pour les rendre tous intéressants. On ressent par là la patte de l’auteur de Rainbow dans lequel nos sept prisonniers étaient uniques chacun à leur façon.

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Néanmoins, difficile de savoir jusqu’où ira le manga. Trois volumes en quatre ans, cela peut surprendre mais la publication de Bestiarius est assez chaotique. La première « arène » longue de deux chapitres fut écrite en février 2011. La seconde arène, quant à elle a été produite pendant le mois d’août 2013. Les deux sont compilées dans un seule et même volume. Quant à la troisième arène, celle-ci s’étale sur deux volumes et fut prépubliée d’Octobre 2014 à Mars 2015. Pour les amateurs de la série, autant serrer les dents et croiser les doigts ; on ne sait jamais s’il y aura une suite ou non.

Bestiarius peut se targuer d’être tout de suite une valeur sûre. Peu de volumes, des histoires qui se complètent, un dessin magnifique pour des personnages plaisants à regarder, le nouveau manga de l’auteur de Rainbow trouvera aisément une place dans chaque bibliothèque. De plus, les deux premiers volumes sont sortis en même temps alors que le troisième (ou dernier, seul le temps nous le dira) est prévu pour janvier 2016. Si vous êtes amateur de Rainbow, il n’y a aucune crainte à avoir. Si vous débutez les œuvres de KAKIZAKI et que vous appréciez son trait, rien ne vous empêchera alors de vous attarder sur Rainbow version Ultimate, qui regroupe trois tomes en un, sorti en même temps que Bestiarius chez Kaze.

Disponible depuis le 7 Octobre 2015 aux éditions Kaze Manga. Prix : 6,99€

2 commentaires

Ça me fait plaisir de retrouver une oeuvre de Masasumi Kakizaki qui est un de mes dessinateurs manga préférés. En plus encore une fois c’est dans un genre qui me parle, après le western on a droit au péplum. Comme d’habitude avec lui c’est très beau visuellement. Quant à l’histoire c’est un peu David contre Goliath et j’apprécie cette idée de mélanger Rome Antique et Monstres imaginaires. Sinon j’ai trouvé le premier tome agréable mais un peu banal en fait. Par contre le deuxième était plutôt surprenant, la mayo est montée crescendo et j’espère que ça continuera dans ce sens avec le troisième tome. J’espère également qu’il y en aura un quatrieme et pourquoi pas un cinquième, comme avec Green Blood (je croise les doigts).

Bon week-end et merci pour cet article !

Pour les publications, c’est assez « chaotique » faut avouer.
Ca donne l’impression qu’il fait ce manga quand il a le temps. :)
Vu la qualité du dessin et du travail accompli, c’est un peu dommage car je suis complètement sous le charme.
Et de rien ! ^^

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