Good Smile Company à Paris – La japanimation en modèle réduit

Fondée au Japon au début des années 2000, la société Good Smile Company (GSC) débuta en tant qu’agence artistique et d’évènementiel. Lorsqu’elle s’associa avec le fabricant de figurines Max Factory, la distribution de statuettes et d’autres produits dérivés en rapport avec le monde des animes et des jeux vidéo nippons devint rapidement son activité principale.

Aujourd’hui forte de nombreux partenariats, GSC est un des leaders de ce marché et se fait représenter sur la plupart des grands évènements internationaux type Japan Expo. Et alors que débutait la convention Paris Manga ce 15 novembre, GSC ouvrit un pop-up store (boutique éphémère) pour deux jours seulement.

Mélangeant vente, exposition et ateliers, l’espace se situait dans un local du Passage Choiseul dans le VIIIe arrondissement ; à deux pas donc de la Rue Saint-Anne, un quartier que les parisiens japanophiles connaissent bien…

Première bonne surprise : le staff de GSC autorisait, voire encourageait les visiteurs à photographier les figurines. Votre serviteur ne s’est donc pas privé, tout comme certains qui se sont ramenés avec de surpuissants appareils photo munis d’objectifs de niveau professionnel. Mon matériel modeste ne soutenait pas la concurrence, vous excuserez donc la qualité de mes photos, un peu cheap certes mais faites avec amour (vous pouvez bien sûr cliquer-glisser sur chacune d’entre elles pour les voir en grand format).

Les figurines présentées étaient de trois types. Les plus impressionnantes étaient les statuettes classiques, de grande taille, qui ne s’articulent pas et qui proposent un niveau de détail et de finition supérieur. Ce sont les pièces les plus rares et les plus chères : comptez au moins une centaine d’euros et beaucoup de place sur votre étagère pour vous en offrir une… Si un collectionneur plus rapide n’est pas passé avant vous.

Les Figma sont des figurines articulées que GSC distribue depuis 2008. Fabriquées en PVC et en ABS (deux types de plastique), elles peuvent être manipulées et tournées dans toutes les positions. Elles sont également modulables : leurs mains peuvent être retirées pour y placer divers accessoires, et on peut aussi changer l’expression du visage. Plus petites que les statuettes, les Figma sont également bien moins chères et font fureur au Japon.

Les Nendoroid quant à elles sont la spécificité et la fierté de Good Smile Company. Ce sont de petites figurines de 10 cm qui représentent leur personnages en SD, c’est-à-dire avec des proportions déformées pour accentuer leur côté mignon. Les Nendo ne sont pas articulées mais peuvent être démontées pour changer de visage ou d’accessoire, et sont accompagnées de petits décors pour les mettre en contexte. L’atelier du magasin proposait d’ailleurs aux visiteurs de dessiner leur propre visage de Nendo.

Hatsune Miku est la star incontestée du petit monde des figurines au Japon, et était de ce fait largement présente dans toutes les déclinaisons possibles. La Nendoroid n°33 (à droite) est un des plus gros succès de Good Smile Company, écoulée à 120 000 exemplaires.

A gauche, la fameuse figurine Black Rock Shooter qui lança la licence du même nom. A droite, une statuette spéciale Ah My Goddess qui célèbre les 25 ans de Max Factory et qui démontre les capacités des sculpteurs de la firme.

La toute dernière version de Nendoroid Miku Halloween, sortie au Japon le mois dernier, était disponible à la vente pour les collectionneurs français. La Nendoroid n°400 Card Captor Sakura, qui célébrait les 15 ans de la série télé, n’était en revanche pas en vente ce jour-là. Tant mieux, je serais reparti avec sinon…

Cette statue Zero Suit Samus au 1/8ème est de loin celle qui m’a le plus fasciné ; ces courbes, ces couleurs métalliques… La Figma articulée Samus Aran n’était pas en reste.

On reste chez Nintendo avec le Nendoroid Link Wind Waker et la statuette Link Skyward Sword, bien placée dans son décor spécial.

Ces figurines issues du jeu video Lineage II semblent avoir eu droit à une dose supplémentaire de silicone là où il faut. Si vous ne reconnaissez pas les figurines de la photo de droite, pas de panique : ce sont des personnages inventés spécialement pour GSC par des illustrateurs japonais. Ces figurines auraient d’ailleurs dû former une licence, Shuraki, qui aurait abouti sur une adaptation animée qui n’a jamais vu le jour.

Je m’arrête là pour les explications, et vous laisse en compagnie de cette galerie de photos qui ne représentent qu’une partie de ce que l’on pouvait voir et faire au pop-up store de GSC. A bientôt peut-être pour d’autres séances de lèche-vitrine.