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Made in Abyss : Make me cry

Publié le 04/06/2018 par dans Manga - aucun commentaire

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Avec un animé, qui avait marqué les esprits en 2017, Made in Abyss se faisait attendre au tournant. En même temps, le synopsis promettait bien plus qu’on ne le pensait. C’est d’ailleurs plus ou moins grâce à la « publicité » faite par l’animé qu’on peut enfin avoir Made in Abyss chez nous en France via son format original, c’est à dire le manga. Et cela malgré le fait qu’Ototo, l’éditeur français, signalait que le manga était sur leurs piles depuis déjà quelques années. Mais place à l’histoire !

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L’histoire de Made in Abyss serait presque toute mignonne si on ne s’attardait pas trop sur les détails. Dans la ville d’Orse, une faille immense dont on ne voit pas le fond attise tous les fantasmes et toutes les superstitions : on la surnomme l’Abysse. De nombreux aventuriers et chasseurs de trésors y cherchent les nombreuses reliques qu’elle renferme malgré les créatures étranges et bien souvent dangereuses qui y habitent. Les Sifflets sont un de ces groupes d’aventuriers qui n’ont pas froid aux yeux. Lyza est un Sifflet Blanc, le rang le plus élevé, capable d’aller jusqu’à la cinquième strate des profondeurs de l’Abysse mais elle disparaît aussi à son tour.

Sa fille Rico est bien décidée à reprendre le flambeau de l’exploration, mais pour cela, il lui faut encore progresser. Un jour, lors d’une expédition, la voilà qui découvre un garçon dont le corps ressemble à un androïde aux capacités des plus surprenantes. Amnésique mais doté d’émotions, ce garçon sera la clé qui déclenchera la plongée dans les strates les plus profondes de l’Abysse pour Rico.

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Dans le monde du manga, Akihito TSUKUSHI ne dira pas grand-chose à tout le monde. La raison est simple : Made in Abyss est son premier manga. En revanche, ceux qui aiment les animés un peu atypiques auront reconnu son style si particulier : il était en charge du chara design d’Otogi-Jushi Akazukin, une série de 2006 mettant en scène une jeune demoiselle mousquetaire qui veut sauver le monde de la science, Elde et le monde de la magie, Fandavale. La demoiselle, Akazukin, venant de Fandavale, fera la rencontre de Sota, un jeune garçon provenant d’Elde. Avec Val, un loup parlant compagnon d’Akazukin, mais aussi d’autres fées mousquetaires, ils feront tout pour empêcher la vilaine sorcière Cendrillon de posséder la clé pour contrôler les deux mondes.

Là, vous me demandez : mais pourquoi il nous raconte le synopsis de cet animé ? Tout simplement pour bien signaler les points communs et les différences majeures entre Made in Abyss et Otogi-Jushi Akazukin. Des deux côtés, vous avez un chara-design des plus mignons. Mais voilà, Made in Abyss a très vite prouvé qu’il n’avait rien à voir avec la précédente œuvre sur laquelle avait travaillé Akihito TSUKUSHI. Made in Abyss, sous sa carapace de tendresse et de « mignonititude », nous emmène dans un endroit où la vie d’un « Sifflet » peut très vite se terminer, quitte à se faire couper (le sifflet).

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Un seul exemple avec les effets des différentes strates des abysses sur les voyageurs : nausées au premier étage, le manque d’oxygène, pour finir jusqu’aux vomissements, aux évanouissements, voire même au sang qui dégouline et sort par tous les orifices, yeux y compris. Rajoutons aussi le fait que certaines personnes qui ont été dans les strates les plus profondes de l’Abysse n’en sont jamais revenues et vous pouvez alors vous dire : « Mais ça respire la joie de vivre, Made in Abyss ! » C’est exact ! C’est d’ailleurs un peu cette impression que nous donne ce premier volume.

Un premier volume qui s’attache bien plus sur la présentation de l’univers et des personnages que sur un début de découverte de l’Abysse. Oh, bien entendu, on a une première expédition, avec une grosse bêbête, mais rien à voir avec ce qui nous attend, surtout pour ceux qui ont déjà vu la série animée. Ainsi, ceux qui pensaient découvrir la série avec ce premier tome ne seront pas au bout de leurs surprises, surtout s’ils lui laissent une chance avec le deuxième volume qui devrait très vite rentrer dans le vif du sujet.

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Pour parler un peu de l’édition en elle-même, Ototo a eu la bonne idée de garder la taille japonaise pour l’occasion, ce qui donne donc un grand format (15*21 cm). Et pour le premier tirage, nous avons le droit aussi à une carte de l’Abysse (38*26,4 cm). Bien entendu, le prix s’en ressent un peu, 8,99€, c’est plus cher que la moyenne, mais la qualité est là et, comme souvent avec Ototo, l’éditeur a réussi à parier sur le bon cheval.

En conclusion, Made in Abyss est aussi bon que son adaptation à l’écran. Il faudra juste faire attention à ne pas se laisser avoir par l’apparence infantile de cette œuvre, au risque de se faire dévorer par les créatures de l’Abysse. En attendant les prochains tomes qui devraient sortir dans les prochains mois, nous tenons là l’une des sorties majeures de 2017, aux côtés de The Promised Neverland (édité chez Kaze). Oh, l’un se vendra beaucoup plus que l’autre mais la qualité est indéniable chez les deux œuvres. En attendant, enfilez vos pioches et vos casques à lampe, les reliques vous attendent dans l’Abysse !

Premier volume déjà disponible depuis le 18 mai 2018 aux éditions Ototo. Prix : 8,99€

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